Le référendum : une idée à haut risque
Un référendum le jour des élections européennes
permettrait-il de sortir de la crise des Gilets jaunes ? Rien n'est moins sûr
et rien n'est encore décidé.
« Tout est sur la table, mais rien n'est décidé », a réagi dimanche l'entourage du président auprès de l'AFP.
La concomitance d'un tel référendum et d'un scrutin européen jugé comme déterminant pour l'avenir de l'UE ne serait pas sans difficulté. Un ministre, favorable à un référendum à questions multiples, mais plutôt en juin ou en septembre, a insisté cette semaine sur le défi logistique que poserait ce double vote. Sans oublier qu'il risquerait d'éclipser les enjeux européens si chers à Emmanuel Macron. « Je souhaite qu'on parle d'Europe le 26 mai », a d'ailleurs insisté dimanche la ministre des Affaires européennes Nathalie Loiseau, assurant que le président Macron n'avait « pas encore pris sa décision ». « Il faut de la clarté et ne pas tout mélanger », a souligné le député LREM Matthieu Orphelin qui juge « pas du tout opportun » d'organiser scrutin européen et référendum en même temps.
Ball-trap
D'autres
redoutent un vote sanction, voire un « ball-trap contre le président », selon
l'expression de l'un de ses proches, l'avocat Jean-Pierre Mignard,
quatorze ans après le non français au référendum de 2005 pour une
Constitution européenne. Selon l'eurodéputé EELV Pascal Durand, un référendum
le 26 mai est « le rêve de celles et ceux qui veulent
renationaliser les élections européennes en un scrutin pro ou anti Emmanuel
Macron ». « Oui, les élections européennes seront un référendum
contre Macron et sa politique ! » a confirmé en écho le député
Insoumis Adrien Quatennens.Le chef de l'État, lui-même, avait estimé dimanche dernier qu'un référendum risquait davantage de « déchirer » que d'« éclairer », lui préférant le concept de « délibération permanente ». Jeudi, il a cependant confié à plusieurs journalistes que la question « fera partie des sujets discutés » et « doit être cogitée ».
Selon un élu LR, la décision d'organiser une consultation dès le 26 mai doit être prise très rapidement, dès la semaine prochaine, « car il y a des délais incompressibles ».
Emmanuel Macron aura l'occasion d'aborder le sujet avec les chefs des groupes représentés à l'Assemblée nationale, au Sénat et au Parlement européen, qu'il recevra tout au long de la semaine. Gilles Le Gendre, patron des députés LREM, et Christian Jacob, président du groupe LR sont les premiers à être conviés l'Élysée lundi matin. Jean-Luc Mélenchon (LFI) et Marine Le Pen (RN) seront reçus mercredi.
Stand-up
L'opposition,
déjà, est très critique. La cheffe du Rassemblement national a vu dimanche une
« manoeuvre » d'Emmanuel Macron pour « détourner
l'attention » des élections européennes dans l'hypothèse d'un référendum
organisé le même jour. « Tout cela est complément bidon. Il va recycler sa
réforme constitutionnelle », a ajouté Mme Le Pen qui milite, une fois
la proportionnelle instaurée, pour une dissolution de l'Assemblée nationale, un
scénario écarté par Emmanuel Macron.Benoît Hamon, chef du mouvement Génération·s, a estimé qu'on ne peut pas regretter qu'on ne parle pas assez de l'Europe « et organiser le jour de l'élection européenne un référendum qui escamotera les enjeux de cette élection ». Le patron des Républicains Laurent Wauquiez a lui jugé que M. Macron prend « un grand risque » s'il décide d'organiser un référendum portant sur des sujets « très coupés des préoccupations et des priorités des Français ».
En parallèle de ses échanges avec les responsables politiques, Emmanuel Macron tiendra cette semaine ses cinquième et sixième débats publics, après quatre premiers stand-up marathons en bras de chemise. Lundi à Évry-Courcouronnes, commune de 70 000 habitants située à une trentaine de kilomètres au sud de Paris, il échangera, pour son premier déplacement en banlieue dans le cadre de ce débat, avec environ 300 élus et représentants d'associations franciliens. Jeudi il ira en Saône-et-Loire à la rencontre des jeunes, grands absents du débat jusque-là.
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Fumisterie sans nom, tant les questions
sont différentes et nombreuses et les réponses à donner avec après les
éventuelles solutions à y apporter !
Alors « un oui ou un non » serait nettement insuffisant et ne
servira qu’à noyer le poisson ?!
Et là cela divisera encore plus les français
et augmentera le marasme dans lequel est le pays de par la faute de ce jeune
président frais moulu qui voulait enfoncer une porte qu’il croyait ouverte pour
lui et par trop de fautes et mauvaises attitudes qu’il a commise de par son
caractère et surtout en ce croyant comme un monarque absolu !
(Comme d’ailleurs d’autres
président de notre république avant lui par leurs égo démesuré...)
Et ce grand débat voulu par celui-ci qu’il
réduira à la portion congrue en supprimant ce qu’il ne veut ou ne lui plait pas
ce qu’il a déjà commencé à faire et dont le résultat sera édulcoré par ses
soins !
Après diverses manifestations diverses
et certaines violentes, comme d’habitude on bavarde pour ne rien dire, car on
connait les grandes lignes des revendications de français de ces classes dites
moyennes, enfin un grand nombre de citoyens de notre pays dans toutes les classes
de notre société !
Ces électeurs par notre système électoral
inefficace à 2 tours ont voté par défaut pour ce nouveau président et dans la
foulée pour les élections législatives pour se débarrasser de cette ancienne
classe politique qui sévissait depuis trente ans !
Mais hélas le changement attendu ne s’est
pas produit et a même été amplifié par ce président bobo donneur de leçon et
comme il ne veut rien changer sur le fond de cette V eme république obsolète il
faudrait qu’il agisse vite et prenne une décision sans se tromper si possible
et là on verra si cet apprenti politicien est un vrai réformateur qui va dans
le sens de ce que réclame une majorité de français plus d’égalité et d’équité !
Jdeclef 04/02/2019 10h05 LP
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