vendredi 1 février 2019

Le cas de ce BENALLA n’est pas défendable, mais l’attitude du président non plus !


Affaire Benalla : de nouveaux enregistrements fragilisent sa défense

VIDÉO. Selon Mediapart, Alexandre Benalla était en discussions avec un homme d'affaires russe, et ce alors qu'il était chargé de mission à l'Élysée.


Ce sont de nouveaux éléments particulièrement troublants qui viennent s'ajouter à l'affaire Benalla. Dans des enregistrements audio obtenus et publiés par Mediapart, l'ex-chargé de mission à l'Élysée se vante du soutien d'Emmanuel Macron. On y apprend également que l'ancien chargé de mission maintenait le contact avec la présidence de la République depuis son licenciement.
 « Tu vas les bouffer »
C'est une conversation du 26 juillet qui se révèle riche d'enseignements. D'un côté, Alexandre Benalla, au cœur d'un tourbillon médiatique depuis l'affaire du 1er mai à la Contrescarpe. De l'autre, Vincent Crase, également mis en cause dans l'affaire. Les deux hommes ont été mis en examen quatre jours plus tôt pour « violences en réunion par personne chargée d'une mission de service public ». Leur contrôle judiciaire leur interdit normalement tout contact. Mais leur rencontre est enregistrée. Mediapart affirme avoir pu authentifier la bande sonore.

Alexandre Benalla semble prendre avec légèreté les accusations dont il fait l'objet et revendique le soutien du chef de l'État. « Truc de dingue, le patron [Emmanuel Macron], hier soir, il m'envoie un message, il me dit : Tu vas les bouffer. Tu es plus fort qu'eux, c'est pour ça que je t'avais auprès de moi. Je suis avec Isma [Ismaël Emelien, conseiller spécial du président], etc., on attend  Le Monde, machin, etc. » Un message dont l'existence a été démentie par l'Élysée.
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Là où Vincent Crase parle d'un « film d'horreur », Alexandre Benalla voit « une bonne expérience ». « À 26 ans, si tu veux, y a pas grand monde qui vit..., qui provoque deux commissions d'enquête parlementaires, qui bloque le fonctionnement du Parlement... » lance ainsi l'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron.

Vincent Crase et le contrat russe

En revanche, un autre sujet semble préoccuper les deux hommes. Il s'agit du contrat russe. Comme Le Point le révélait en décembre, Vincent Crase a reçu près de 300 000 euros de la part d'un oligarque proche de Vladimir Poutine. Iskander Makhmudov a conclu un contrat avec la société de sécurité Mars conseil, pour la surveillance de ses propriétés situées en France et à Monaco. Pour réaliser son contrat russe, la société de Vincent Crase a eu recours à l'entreprise Velours, ancien employeur d'Alexandre Benalla. Selon un intermédiaire interrogé par Mediapart, des négociations sont engagées fin 2017 entre Iskander Makhmudov et Vincent Crase, comme ce dernier l'a confirmé au média. L'intermédiaire affirme toutefois qu'Alexandre Benalla a désigné Crase pour gérer le contrat. Un premier virement est effectué en juin 2018. À ce moment-là, Benalla est toujours chargé de mission à l'Élysée et Crase à la sécurité de LREM. « La question d'une éventuelle compromission, en tout cas d'une mise en danger des sommets de l'État français avec un homme, je le rappelle à cette époque M. Benalla est soumis au secret défense, proche de M. Poutine », estime Fabrice Arfi, auteur de l'enquête pour Mediapart.
Lors de son audition le 21 janvier devant la Commission d'enquête du Sénat, sous serment, Alexandre Benalla assurait n'avoir « jamais » contribué à la « négociation » ou à la « conclusion » de ce contrat. Mais selon Mediapart, ces déclarations ne résistent pas à l'épreuve des faits. Il a rencontré le représentant de l'oligarque, l'homme d'affaires Jean-Louis Hagenauer, à plusieurs reprises. Si un cliché daté d'août 2018 permet d'en attester, Alexandre Benalla y aurait pris part au mois de juin. Sollicités par le site d'investigation, les différents acteurs de ce dossier n'ont pas donné suite.

BENALLA avait dit qu'il parlerait alors il déverse sa rancœur par des propos tenu par le président s'ils sont avérés !

Quant au président monarque qui se croit intouchable son manque d'amour propre est consommé de toute façon semble-t-il, il ne peut nier les faits, car s'il le faisait il s'enfoncerait un peu plus dans des explications fumeuses dans ce caprice et choix qu'il a fait en engageant cet individu pour son plaisir de nanti parvenu !

Trop de pouvoir donné à un homme, ce président dans notre pays est une faille de plus dans notre démocratie pseudo monarchique ?!

Il faudrait que les français fassent confiance à E.MACRON grand bien leur fasse, à eux de juger ce sera toujours mieux que d'attendre une justice lente et médiocre comme d'habitude !

Justice qui est d'une inefficacité lamentable avec ses enquêteurs qui en savent moins que les médias spécialisés style MEDIAPART ?!

BENALLA, il devrait être incarcéré provisoirement depuis le début de cette affaire scabreuse dans l'attente de son procès !

Car un dialogue de sourds envers des commissions d’enquêtes de sénateurs a eu lieu entre cet individu dissimulateur et menteur qui se protège derrière des arguties judiciaires, car parfaitement conseillé par des juristes ou avocats patentés !?

C'est une honte du président donneur de leçons qui joue au professeur envers les français lambda dont il se moque, le retentissement de cette affaire BENALLA est la Bérézina de son quinquennat qui de par notre constitution hélas ne peut s'interrompre donc il ne dit rien !

Un scandale pareil ne devrait pas se produire, mais nous sommes en France république pseudo monarchique bananière dont un individu a semé le discrédit sur un président parvenu dont en fait les fonctions étaient floues chargé de mission fantomatique, garde du corps ou majordome de luxe, voire ami proche du président et de son épouse impliquée aussi semble-t-il dont on parle dans cette pitoyable affaire !

On peut se poser la question de par le langage de ce trop jeune président, il mérite ou est-il apte à exercer sa fonction de chef d’état ?!

Jdeclef 01/02/2019 10h26 LP

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