lundi 4 février 2019

MADURO n'est pas un saint loin de là, c'est un fait établi et CHAVEZ avant lui qui a ruiné son pays !


Venezuela : la France reconnaît Guaidó comme « président en charge »

Après l'Espagne et le Royaume-Uni, la France s'est ralliée à l'opposant de Nicolás Maduro. La Russie dénonce « une ingérence des Européens ».


S'apprête-t-on à entrer dans une nouvelle phase de la crise vénézuélienne ? Nicolás Maduro a rejeté dimanche soir l'ultimatum européen et ne compte pas faire preuve de « lâcheté face aux pressions ». Une sortie médiatique qui fait suite à une démonstration de force des soutiens de Guaidó ce week-end à Caracas. Trois pays européens, la France, l'Espagne et le Royaume-Uni se sont déjà prononcés en faveur de l'opposant.
Jean-Yves Le Drian a réagi le premier ce lundi matin à l'antenne de France Inter. La France considère que le président du Parlement vénézuélien Juan Guaidó « a la légitimité pour organiser des élections » présidentielles, a-t-il ainsi expliqué. Face au « refus du président Maduro d'organiser des élections présidentielles qui seraient de nature à clarifier, séréniser la situation au Venezuela [...] nous considérons que M. Guaidó a la capacité, la légitimité, à organiser ces élections », a-t-il ajouté.
Emmanuel Macron a affirmé la position française sur Twitter un peu plus tard dans la matinée. Le président de la République a défendu le droit des Vénézuéliens à « s'exprimer librement et démocratiquement ». « La France reconnaît @jguaido comme président en charge pour mettre en œuvre un processus électoral. »

Un front européen

Plusieurs pays européens, dont l'Allemagne, la France, l'Espagne et le Royaume-Uni, avaient donné jusqu'à dimanche à Nicolás Maduro pour convoquer une nouvelle élection présidentielle, faute de quoi ils reconnaîtraient son rival Juan Guaidó comme président par intérim. Sur ce dernier point, « nous allons nous consulter avec nos amis européens aujourd'hui », a conclu le ministre. Le Royaume-Uni, par la voix du ministre des Affaires étrangères Jeremy Hunt, et l'Espagne à travers une allocution télévisée du chef du gouvernement espagnol Pedro Sánchez ont reconnu Juan Guaidó comme président du pays.
Une reconnaissance immédiatement suivie par celle du Royaume-Uni, de l'Autriche, de la Suède, du Danemark et de l'Allemagne.

« Rétablir la démocratie »

Le Kremlin s'est insurgé lundi contre une « ingérence » des Européens après la reconnaissance par plusieurs capitales de l'opposant Juan Guaidó comme président du Venezuela. « Nous percevons les tentatives de légitimer l'usurpation du pouvoir comme une ingérence directe et indirecte dans les affaires internes du Venezuela », a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. « Cela ne favorise en aucun cas le règlement pacifique, efficace et viable de la crise que traverse le Venezuela », a poursuivi Dimitri Peskov, estimant que « toute solution » devait « être trouvée par les Vénézuéliens eux-mêmes ».
« Ce pays est aujourd'hui exsangue, il y a de très nombreux réfugiés, il y a une oppression, il y a une inflation épouvantable, le peuple est dans la rue », a de son côté avancé le ministre français des Affaires étrangères. Jean-Yves Le Drian a récusé les accusations d'ingérence, formulées notamment par la Russie qui soutient le président Nicolás Maduro. « Ce n'est pas de l'ingérence, à partir du moment où il y a une crise dans un pays, qu'il y a un appel du président Guaidó à le soutenir pour rétablir la démocratie », a estimé Jean-Yves Le Drian. Juan Guaidó, qui s'était proclamé le 23 janvier président par intérim du Venezuela, a déjà été reconnu par les États-Unis, le Canada, l'Australie et de nombreux pays d'Amérique latine.

Jean-Luc Mélenchon soutient Maduro

Le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a apporté lundi son soutien à Nicolás Maduro, qu'il considère toujours comme « président du Venezuela », et a condamné les « putschistes » de l'opposition. « Ce n'est pas la France qui soutient les putschistes au Venezuela. C'est seulement Macron », a tweeté Jean-Luc Mélenchon un peu avant le communiqué du président français, réagissant aux propos de Jean-Yves Le Drian sur France Inter. « Résistez ! Avec l'ONU nous disons : Nicolás Maduro est le président du Venezuela. Paix et liberté pour le Venezuela ! » a ajouté Jean-Luc Mélenchon.
« Je ne vais défendre ni Juan Guaidó ni Nicolás Maduro », a pour sa part déclaré la tête de liste LFI aux élections européennes Manon Aubry sur BFM TV/RMC lundi, estimant que le Venezuela était « divisé » en « deux camps » et que « ni l'un ni l'autre » n'était « aujourd'hui en capacité d'organiser des élections ». « Des pays tiers ont proposé une médiation, l'ONU aussi, c'est cette piste qui doit être privilégiée, sinon on va vers un drame humain, une guerre civile », a-t-elle dit.
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Mais de là à se mêler de ce qui ne nous regarde pas, il y a un pas à ne pas franchir ?!

Dire ce que l'on pense en France on a l'habitude dans notre pays des droits de l'homme et des dirigeants bienpensants hypocrites !

Notamment aussi avec nos ex colonies ex AOF et AEF africaines qui après leurs indépendances en ont fait naitre de nouveaux avec le blanc-seing de ce que l'on appelait la FRANCE-AFRIQUE !

Et ne parlons pas des dictateurs aussi élus démocratiquement (enfin presque) avec qui ont des relations commerciales ou autres politiques bien en place comme en TURQUIE ou dans des démocratures comme la RUSSIE POUTINIENNE etc !

Sans parler de la grande CHINE ou la petite COREE DU NORD bien sur...

Car des personnages pseudo dictateurs comme ce MADURO élu au départ démocratiquement d'ailleurs, le pays est séparé en deux populations entre pour ou contre ce président du VENEZUELA et l'autre  pseudo GUIADO qui s'est proclamé nouveau président sans élections ?!

Méthode typique de ces pays d'Amérique du sud qui enchaîne coups d'états et révolutions depuis des siècles comme par exemple le CHILI, l'ARGENTINE le BRÉSIL le MEXIQUE la COLOMBIE etc, et la liste n'est pas exhaustive !

Alors il serait mieux de laisser cela à TRUMP et aux USA du même continent,qui tirent les ficelles depuis des lustres dans cette Amérique du sud instable politiquement que de jouer au redresseurs de torts comme le fait notre président qui a déjà bien assez à faire chez nous en France !?

Jdeclef  04/02/2019 13h39LP

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