Venezuela : la France reconnaît Guaidó comme
« président en charge »
Après l'Espagne et le Royaume-Uni, la France s'est ralliée à
l'opposant de Nicolás Maduro. La Russie dénonce « une ingérence des
Européens ».
Jean-Yves Le Drian a réagi le premier ce lundi matin à l'antenne de France Inter. La France considère que le président du Parlement vénézuélien Juan Guaidó « a la légitimité pour organiser des élections » présidentielles, a-t-il ainsi expliqué. Face au « refus du président Maduro d'organiser des élections présidentielles qui seraient de nature à clarifier, séréniser la situation au Venezuela [...] nous considérons que M. Guaidó a la capacité, la légitimité, à organiser ces élections », a-t-il ajouté.
Emmanuel Macron a affirmé la position française sur Twitter un peu plus tard dans la matinée. Le président de la République a défendu le droit des Vénézuéliens à « s'exprimer librement et démocratiquement ». « La France reconnaît @jguaido comme président en charge pour mettre en œuvre un processus électoral. »
Un front européen
Plusieurs
pays européens, dont l'Allemagne, la France, l'Espagne et le Royaume-Uni,
avaient donné jusqu'à dimanche à Nicolás Maduro pour convoquer une nouvelle
élection présidentielle, faute de quoi ils reconnaîtraient son rival
Juan Guaidó comme président par intérim. Sur ce dernier point, « nous
allons nous consulter avec nos amis européens aujourd'hui », a conclu le
ministre. Le Royaume-Uni, par la voix du ministre des Affaires étrangères
Jeremy Hunt, et l'Espagne à travers une allocution télévisée du chef du
gouvernement espagnol Pedro Sánchez ont reconnu Juan Guaidó comme président du
pays.
Une reconnaissance immédiatement suivie par celle du Royaume-Uni,
de l'Autriche, de la Suède, du Danemark et de l'Allemagne.
« Rétablir la
démocratie »
Le Kremlin s'est insurgé lundi contre une « ingérence »
des Européens après la reconnaissance par plusieurs capitales de l'opposant
Juan Guaidó comme président du Venezuela. « Nous percevons les tentatives
de légitimer l'usurpation du pouvoir comme une ingérence directe et indirecte
dans les affaires internes du Venezuela », a déclaré aux journalistes le
porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. « Cela ne favorise en aucun
cas le règlement pacifique, efficace et viable de la crise que traverse le
Venezuela », a poursuivi Dimitri Peskov, estimant que « toute
solution » devait « être trouvée par les Vénézuéliens
eux-mêmes ».
« Ce pays est aujourd'hui exsangue, il y a de très nombreux
réfugiés, il y a une oppression, il y a une inflation épouvantable, le peuple
est dans la rue », a de son côté avancé le ministre français des Affaires
étrangères. Jean-Yves Le Drian a récusé les accusations d'ingérence, formulées
notamment par la Russie qui soutient le président Nicolás Maduro. « Ce
n'est pas de l'ingérence, à partir du moment où il y a une crise dans un pays,
qu'il y a un appel du président Guaidó à le soutenir pour rétablir la
démocratie », a estimé Jean-Yves Le Drian. Juan Guaidó, qui s'était
proclamé le 23 janvier président par intérim du Venezuela, a déjà été
reconnu par les États-Unis, le Canada, l'Australie et de nombreux pays
d'Amérique latine.
Jean-Luc Mélenchon soutient Maduro
Le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a
apporté lundi son soutien à Nicolás Maduro, qu'il considère toujours comme
« président du Venezuela », et a condamné les
« putschistes » de l'opposition. « Ce n'est pas la France
qui soutient les putschistes au Venezuela. C'est seulement Macron », a
tweeté Jean-Luc Mélenchon un peu avant le communiqué du président français,
réagissant aux propos de Jean-Yves Le Drian sur France Inter.
« Résistez ! Avec l'ONU nous disons : Nicolás Maduro est le
président du Venezuela. Paix et liberté pour le Venezuela ! » a
ajouté Jean-Luc Mélenchon.
« Je ne vais défendre ni Juan Guaidó ni Nicolás
Maduro », a pour sa part déclaré la tête de liste LFI aux élections
européennes Manon Aubry sur BFM TV/RMC lundi, estimant que le Venezuela était
« divisé » en « deux camps » et que « ni l'un ni
l'autre » n'était « aujourd'hui en capacité d'organiser des élections ».
« Des pays tiers ont proposé une médiation, l'ONU aussi, c'est cette piste
qui doit être privilégiée, sinon on va vers un drame humain, une guerre
civile », a-t-elle dit.
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Mais de là à se mêler de ce qui ne nous
regarde pas, il y a un pas à ne pas franchir ?!
Dire ce que l'on pense en France on a
l'habitude dans notre pays des droits de l'homme et des dirigeants bienpensants
hypocrites !
Notamment aussi avec nos ex colonies ex
AOF et AEF africaines qui après leurs indépendances en ont fait naitre de
nouveaux avec le blanc-seing de ce que l'on appelait la FRANCE-AFRIQUE !
Et ne parlons pas des dictateurs aussi
élus démocratiquement (enfin presque) avec qui ont des relations commerciales
ou autres politiques bien en place comme en TURQUIE ou dans des démocratures
comme la RUSSIE POUTINIENNE etc !
Sans parler de la grande CHINE ou la petite COREE DU NORD bien sur...
Car des personnages pseudo dictateurs
comme ce MADURO élu au départ démocratiquement d'ailleurs, le pays est séparé
en deux populations entre pour ou contre ce président du VENEZUELA et
l'autre pseudo GUIADO qui s'est proclamé
nouveau président sans élections ?!
Méthode typique de ces pays d'Amérique
du sud qui enchaîne coups d'états et révolutions depuis des siècles comme par
exemple le CHILI, l'ARGENTINE le BRÉSIL le MEXIQUE la COLOMBIE etc, et la liste
n'est pas exhaustive !
Alors il serait mieux de laisser cela à
TRUMP et aux USA du même continent,qui tirent les ficelles depuis des lustres dans cette Amérique
du sud instable politiquement que de jouer au redresseurs de torts comme le
fait notre président qui a déjà bien assez à faire chez nous en France !?
Jdeclef
04/02/2019 13h39LP
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