vendredi 8 novembre 2024

C’est comme d’habitude on parle beaucoup chez nos politiciens et dirigeants élus et réélus mais on n’agit peu !?

 

Comment est façonnée la nouvelle secte mélenchoniste

De Raphaël Arnault à Louis Boyard, le leader de La France insoumise constitue un vivier d’élus fidèles qui portent sa parole sans jamais la contester. Et ne menaceront pas une future candidature…

Par Sébastien Schneegans

Publié le 07/11/2024 à 13h00, mis à jour le 07/11/2024 à 14h24

 

Comment est façonnée la nouvelle secte mélenchoniste

De Raphaël Arnault à Louis Boyard, le leader de La France insoumise constitue un vivier d’élus fidèles qui portent sa parole sans jamais la contester. Et ne menaceront pas une future candidature…

Par Sébastien Schneegans

Un soir, dans les jardins à la française du Palais-Bourbon, Vincent Jeanbrun (Droite républicaine) croise une poignée de jeunes députés LFI, dont Raphaël Arnault, et leurs collaborateurs. L'élu du Val-de-Marne, haï par les hiérarques de La France insoumise pour avoir battu Rachel Keke aux législatives, assiste à une scène peu ragoûtante.

« Ils se roulaient des cigarettes dans l'enceinte de l'Assemblée puis crachaient par terre, jetant leurs mégots au sol ! J'ai halluciné. » Le député garde aussi en mémoire le regard noir de Paul Vannier, proche de Manuel Bompard, l'apparatchik en chef de Jean-Luc Mélenchon, qui l'avait alpagué salle des Quatre-Colonnes : « Vous avez battu la meilleure d'entre nous. On saura s'en souvenir. »

Déjà, pendant la campagne, « la meilleure » des Insoumis lui avait hurlé dessus lorsqu'il avait contredit ses propos de 2022 considérant que la police « contrôle » et « tue » des enfants en banlieue. « J'aimerais que la police tue vos enfants pour que vous voyiez ce que ça fait », avait répliqué Rachel Keke, hors d'elle.

Affalés à même le sol à la buvette

Un tel niveau de violence l'avait stupéfié. Il semble pourtant endémique dans la jeune garde de LFI. Ce mercredi 30 octobre, le député Insoumis Thomas Portes, récidiviste en la matière, s'en prenait au sein même de l'hémicycle à un collègue du RN d'un brutal : « Ferme ta gueule, toi ! On va s'occuper de toi. »

Fin juillet, c'est une ancienne élue de droite de l'Assemblée qui s'étouffe en découvrant de jeunes Insoumis affalés à même le sol à la buvette des parlementaires. « C'était surréaliste. Comme il n'y avait plus de place, certains étaient assis par terre ! On a de la chance, ils n'ont pas enlevé leurs chaussures… Il ne manquait plus que les cracheurs de feu ! » narre-t-elle, effarée. Choc des cultures.

D'autres racontent qu'il n'est pas rare de croiser Raphaël Arnault en sweat à capuche, l'œil menaçant, comme prêt à en découdre dans les couloirs de l'Assemblée. Le cofondateur de la Jeune Garde antifasciste, dont le but assumé est d'aller à la bagarre avec des « fachos », est fiché S et a été condamné en février 2022 à quatre mois de prison avec sursis pour violences en réunion – il a fait appel et reste donc présumé innocent. Après les attaques du 7 Octobre, il saluait « la résistance palestinienne » pour son « offensive sans précédent sur l'État colonial d'Israël », avant de supprimer son tweet.

 Stéphane Le Foll : « L'union de la gauche est devenue une camisole idéologique »

L'élu de 29 ans, qui se dit « en stage découverte » à l'Assemblée, incarne, avec d'autres jeunes visages de LFI, cette nouvelle génération mise en avant par Jean-Luc Mélenchon dans le seul but de conquérir de nouveaux électorats : les jeunes et les quartiers populaires. Louis Boyard (24 ans), David Guiraud (31 ans) et Rima Hassan (32 ans), dont les prises de position mettent à mal la récente stratégie de « normalisation » du mouvement, ont carte blanche pour attirer le plus possible de « gens qui ont intérêt à une politique de gauche », selon l'expression de Mélenchon.

Et tous les moyens sont permis. Cette stratégie s'est avérée particulièrement payante aux européennes de juin : à la faveur d'une campagne outrancière sur la guerre à Gaza, la liste menée par Manon Aubry a gagné un million de voix par rapport au scrutin de 2019.

« Il est flippant »

Sans qu'on y prête trop attention, le chef de La France insoumise façonne une nouvelle génération. Il en fait même une priorité, car il voit là la réserve de voix qui lui manquent pour, enfin, accéder au second tour de la présidentielle. Ainsi déclarait-il, lors de la manifestation du 7 septembre « contre le coup de force de Macron » – après le refus du président de nommer Lucie Castets, du Nouveau Front populaire, à Matignon – organisée par le jeune et déjà très médiatique Manès Nadel, président de l'Union syndicale lycéenne (USL) : « Il faut mobiliser la jeunesse et les quartiers populaires. Tout le reste, laissez tomber, on perd notre temps. »

Mathilde Panot, la voix du maître MélenchonManès Nadel, qui était en première ligne dans les cortèges contre la réforme des retraites, représente sans doute l'exemple le plus caricatural de cette jeunesse mélenchonisée. Le soir, avant de se coucher, il a pris l'habitude d'écouter les discours du chef. Il étudie tout – le verbe, le style, l'intonation, la gestuelle, le champ lexical – et peut réciter, de tête, des passages entiers des harangues du tribun Insoumis.

Tant et si bien que le jeune militant, qui n'a pas encore 18 ans, tend à prendre les traits de son aîné, âgé de 73 ans… « Il est flippant. C'est l'avatar parfait de Mélenchon. Il est totalement fanatisé, lobotomisé par le “lider maximo”. Il incarne un pan de la jeunesse qui perçoit Mélenchon comme un gourou », observe un cadre du PCF qui a participé à plusieurs manifestations à ses côtés.

« Comment attirer le regard du roi ? »

De Louis Boyard à Manès Nadel, en passant par le député Andy Kerbrat – interpellé dans le métro parisien alors qu'il achetait de la 3-MMC, drogue de synthèse fréquemment utilisée lors de soirées « chemsex » –, des milliers de jeunes s'engagent en politique par et pour Mélenchon. Le patron de LFI « a compris que l'affect a tendance à remplacer la rationalité, décrypte l'historien Christophe Bourseiller. Il s'inspire beaucoup des travaux de la philosophe Chantal Mouffe, qui insiste sur l'importance des passions en politique. Toute une partie de la jeunesse s'investit dans la FI parce qu'elle voit en Mélenchon le porte-parole de sa colère. »

Cette stratégie d'inspiration populiste lui a permis de se constituer un vivier d'élus qui lui doivent tout. « Comme dans une secte, la concurrence est rude pour approcher le gourou. Pour grimper dans la hiérarchie du mouvement, les compétences comptent moins que le niveau de fidélité à Jean-Luc », égratigne un ancien militant Insoumis.

 LFI, le RN et la stratégie de la cravate « Ça me fait penser au film Ridicule, de Patrice Leconte. Il y a un effet de cour. Comment attirer le regard du roi ? Par le buzz. Le problème, ce n'est pas le buzz, c'est la concurrence pour le buzz. Ça les amène à faire des conneries », abonde Hendrik Davi, qui siégeait sur les bancs Insoumis de 2022 à 2024 avant d'être « purgé », comme François Ruffin, Clémentine Autain, Danielle Simonnet et d'autres, coupables d'avoir osé afficher publiquement leurs désaccords avec la stratégie de « Jean-Luc ».

Et l'élu marseillais d'oser cette comparaison, que ne goûtera sans doute pas son ancien « camarade » anticapitaliste : « La FI est comme une start-up dont le patron, Jean-Luc Mélenchon, est parti de presque rien. Et, comme dans toutes les grandes entreprises, le leader charismatique n'aime pas être contredit. »

Échange tendu

Ces jeunes élus partagent un point commun : leur extraction bourgeoise. Ils ont fréquenté les mêmes facs et ont, pour la plupart, des parents cadres ou hauts fonctionnaires. La mère de Manès Nadel était préfète. « Ce sont de jeunes bobos qui parlent à de jeunes bobos. Remplir une fac à Nanterre, c'est plus facile que de mettre des gens dans la rue dans une sous-préfecture rurale », raille un député socialiste qui relève que LFI a méthodiquement mis la main sur une bonne partie des syndicats lycéens ou étudiants. « Ça leur permet d'écrire sur leurs communiqués : “À l'appel des organisations de jeunesse”, mais ce sont des officines Insoumises, des coquilles vides incarnées par des pantins ! »

Léon Deffontaines, tête de liste communiste aux européennes, se souvient d'un échange tendu avec Aurélien Le Coq. « Il m'assurait que les jeunes aspiraient à la radicalité. Je lui ai répondu : “Quels jeunes ? Les jeunes bien nés, surdiplômés, qui vivent dans les grandes villes ? Qui va parler aux autres jeunes à part Jordan Bardella ?” »

Inflexible. Clémence Guetté, vice-présidente de l’Assemblée nationale, n’hésite pas à recadrer parfois ses collègues de La France insoumise, comme ceux des autres partis, lors des débats.

C'est cette même jeunesse qui défile sur les bancs de l'Institut La Boétie, fondation destinée à devenir le « phare idéologique de la gauche anticapitaliste », selon l'expression de sa coprésidente, la députée Clémence Guetté. « Mélenchon a deux piliers : la gauche culturelle et radicale sur les questions de société, et la gauche des quartiers populaires. L'avantage, c'est que ces électorats, qui lui garantissent un socle de 8 à 10 % d'électeurs fidèles, sont compatibles », résume Jean-Yves Dormagen. Les sociaux-démocrates ont-ils les moyens de lâcher Mélenchon ? Pour le fondateur de l'institut Cluster17, le leader Insoumis peut parler à ses premiers électeurs sans brusquer les seconds. Quand il assène que « la police tue », il galvanise dans les quartiers populaires, sans choquer à outrance ceux qui, au sein de la gauche bourgeoise des grandes villes, lui sont acquis. « Son seul but, c'est de conserver cette rente électorale. Le reste, il s'en fout. Il fait le choix de radicaliser sa base plutôt que de l'élargir », regrette Assan Lakehoul, secrétaire général du Mouvement jeunes communistes de France, assistant social de formation.

« C'est la khmérisation de LFI »

Ce choix de s'adresser à une partie de la jeunesse s'inscrit dans la droite ligne de la stratégie édictée par Jean-Luc Mélenchon et Manuel Bompard, coordinateur national du mouvement : aller chercher les électeurs du « quatrième bloc ». « Nous avons encore des marges de progression. Nous assumons d'essayer de faire en sorte que les abstentionnistes, et les jeunes en particulier, votent davantage », expose ce dernier. Reste que la promotion de ces profils jeunes, plus clivants et radicaux que leurs aînés, témoigne d'une évolution notable. Le contraste entre le groupe LFI de 2017 et celui de 2024 est saisissant sur les bancs de l'Assemblée.

 Du buzz à la victimisation : la propagande de La France insoumise décryptée

Parmi les dix-sept députés élus il y a sept ans figuraient des personnalités formées, capées intellectuellement. Des élus critiqués mais respectés, comme Éric Coquerel. Une partie des 71 députés de la promotion 2024 n'a presque aucune expérience et n'a pas été spécifiquement formée à la politique.

« Un Coquerel ou un François Ruffin savent faire de la politique. Un Louis Boyard ou un Antoine Léaument font des TikTok, tranche un ex-militant Insoumis. On avait des bosseurs et, aujourd'hui, on a des influenceurs. » « La différence avec le groupe de 2017, c'est que les élus étaient Insoumis. Aujourd'hui, ils sont mélenchonistes. C'est la khmérisation de LFI », persifle, avec son sens de la formule, Jean-Christophe Cambadélis, ancien premier secrétaire du PS.

« Il ne connaît pas le mot succession »

À l'instar de « Camba », ancien trotskiste formé, comme Mélenchon, chez les lambertistes, les militants de cette génération accédaient à la députation après avoir acquis une solide culture historique. Aujourd'hui, ils sont propulsés, très jeunes, à l'Assemblée. Et vite oubliés, aussi. « Chaque génération a vocation à être remplacée très rapidement par une autre, et la concurrence est rude », glisse Hendrik Davi, député « purgé » qui siège désormais avec les écologistes.

Ce qui pose la question de la succession de Jean-Luc Mélenchon et, partant, de l'avenir du mélenchonisme. « Il ne connaît pas le mot succession. C'est impensable. Dans son esprit, c'est lui ou rien. Il se sert cyniquement de ces jeunes qui sont fans de lui pour obtenir une nouvelle clientèle électorale et toucher du doigt son rêve, qui est de débattre au second tour face à Marine Le Pen. C'est tout », accuse un autre Insoumis en rupture de ban.

 Glucksmann, Delga et les autres : toujours prisonniers de Mélenchon !

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Pour Christophe Bourseiller, Mélenchon reproduit en cela une stratégie de gouvernance classique qui consiste à s'appuyer sur de très jeunes qui portent sa parole sans jamais la contester, pour défavoriser les quadras ou quinquas qui menaceraient de lui faire de l'ombre. « Ça lui permet de continuer à régner. »

Ceux qui connaissent bien ce roué politique n'ont pas l'ombre d'un doute sur le fait qu'il sera candidat à la prochaine présidentielle. Beaucoup se souviennent de cette phrase qu'il avait lâchée à quelques proches durant la présidentielle de 2017 : « Georges Clemenceau a bien pris le pouvoir à l'âge de 76 ans, et la médecine a progressé depuis. » Pour le jeune Manès Nadel et les autres, la relève attendra…

 

De toute façon quand on voit comment les électeurs lambda français qui votent ou choisissent (quand ils le font et si mal) dans nos pays LES PLUS libres et démocratiques du monde comme aux USA avec TRUMP qui a enfoncé une porte ouverte vindicatif et aussi mal élevé que notre MELENCHON ces 2 vieux tribuns aboyeurs de foire cela confirme la pauvreté de nos politiques intérieures et internationales à cause de peuples devenus peut être ignares apathiques on ne s’intéressant plus à  leur avenir et de toute façon la vie humaine se résume à 80 ans en moyenne donc beaucoup se réfère « au chacun pour soi » tout comme notre petit bourgeois de Macron bon chic bon genre grand discoureur donneur de leçon hypocrite qui lèche les bottes de TRUMP reprenant le passé car n’ayant aucun amour propre ( mais il n’y a pas que lui les autres avant chez nos présidents hormis de Gaulle l’exception qui confirme cette règle n’étaient pas meilleurs !? )

La France est redevenue petite et ne survit que grâce à cette Europe dite unie mais qui s’effrite rapidement à cause des Français lambda eux-mêmes qui ne s’y intéressent plus car trop individualistes et d’autres extrémistes ce qui est plus dangereux de certains pays et leur dirigeants car le monde entier change mais pas dans le bon sens et vire au totalitarisme (mais les Français lambda ne semble comprendre rien alors tant pis pour nous je l’ai déjà dit mais c’est une opinion qui en vaut bien d’autres …!?)

 

Jdeclef 08/11/2024 16h23

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mercredi 6 novembre 2024

En fait beaucoup de BRUIT POUR PAS GRAND-CHOSE car les américains sont comme nous indécis ne sachant plus voter où choisir pour leur destin et avenir !?

 

Présidentielle américaine : Donald Trump revendique la victoire

Le candidat républicain est en passe de remporter une victoire incontestable après s’être imposé dans la plupart des États clés. Kamala Harris et les démocrates sont KO.

Par Julien Peyron

Publié le 06/11/2024 à 08h29, mis à jour le 06/11/2024 à 08h45

Il a refait le coup de 2016… en plus impressionnant. En regardant les États clés basculer les uns après les autres du côté des républicains, on ne peut s'empêcher de repenser à la victoire de Donald Trump en 2016. Même euphorie chez les partisans de l'homme à la casquette rouge, et même incrédulité chez les démocrates, qui se sont bercés d'illusions à la faveur de sondages redevenus étrangement favorables ces derniers jours.

Kamala Harris ne s'exprimera pas ce soir, a annoncé un de ses conseillers. Il n'y a pas grand-chose à dire pour la candidate, son adversaire a déjà occupé le terrain. Il s'est exprimé depuis son QG en Floride et a revendiqué la victoire.

EN DIRECT. Trump en pole position, Harris ne s'exprimera pas ce soir… Suivez les résultats

« C'est une victoire jamais vue », a-t-il lancé à la tribune. Sourire éclatant, chevelure blondie… Le voilà qui triomphe à nouveau sur la scène de son QG à West Palm Beach, au nord de Miami. « Four more years » (quatre ans de plus) : le slogan de ses supporteurs sonnait comme une hérésie, aux oreilles de ses millions de détracteurs. Ils vont devoir s'y faire : Donald J. Trump, le président de toutes les outrances, le populiste en chef, la personnification même du concept de « fake news » est sur le point de redevenir le président de la première puissance mondiale.

Un raz de marée

Nul besoin de lancer ses partisans à l'assaut du Capitole, c'est de façon démocratique et incontestable que le 45e président s'apprête à réinvestir la Maison-Blanche. Selon les projections des médias américains, Trump a emporté la Pennsylvanie (19 grands électeurs), Caroline du Nord (16 grands électeurs), la Géorgie (16 grands électeurs)… Un raz de marée rouge déferle sur le pays. D'autant plus que le Grand Old Party va être majoritaire au Sénat et à la Chambre et que les conservateurs dominent aussi la Cour suprême. C'est un Trump plus puissant qu'en 2016 qui s'apprête à reprendre le pouvoir.

Présidentielle américaine : les résultats du duel Trump-Harris État par État

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Les démocrates sont défaits dans presque toutes les régions disputées. Après avoir voulu maintenir coûte que coûte un Joe Biden à la santé déclinante, le parti semblait s'être uni derrière Kamala Harris lors de la convention de Chicago. Mais on ne pouvait s'empêcher de remarquer que le soutien du couple Obama était timide et que l'ancienne procureure de Californie avait tout d'une candidature par défaut.

Les moments d'enthousiasme autour de sa candidature relevaient davantage d'une forme de « pensée magique » ou « wishful thinking ». Une femme à la Maison-Blanche, aux origines variées, qui plus est, le symbole aurait été fort. Il faudra attendre. Le grand parti de gauche américain va devoir se reconstruire. Il est aux abois et son ennemi numéro un est de retour à la Maison-Blanche.

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C’était écrit les américains se sont offert un pseudo dictateur mal élevé mais çà cela n’a que peu d’importance on a bien MELENCHON mais lui est moins dangereux on n’a pas de leçons à donner dans nos pays encore libres et démocratiques du monde libre et Europe dite Unie comprise surtout en France quand on a aussi un président MACRON pseudo monarque inutile incompétent grand bavard qui s’est empressé de féliciter TRUMP qui peut aussi dérailler par ses excès et son caractère car le connaissant et qu’il faut caresser dans le sens du poil car une des plus grandes puissances du monde ces USA allié de la France et de l’Europe après la défection de BIDEN pour raison de santé et peut être le défaut de Mme Kamala HARRIS étant d’être une femme opposée à un machiste et être métisse en plus bien que sympathique mais n’ayant pas les épaules assez larges pour résister aux « trumpistes » et à la revanche de leur leader vindicatif qui revendiquait une élection précédente volée selon lui !?

Seul peut être l’âge de TRUMP qui peut le desservir mais pour résumer hélas pour nos pays encore libres et démocratiques il faut espérer que ce président sanguin ne se laisse pas entrainer dans des dérapages incontrôlables surtout qu’il y a déjà POUTINE le Russe qui peut profiter de cela et qui semble plus en forme et çà c’est peut-être le pire avec la crise Ukrainienne !?

(En ce qui concerne les citoyens Français ils devraient s’occuper beaucoup mieux de la gestion de leur pays ils sont hors sol hélas car nous sommes dans une France ruinée par cette « macronie » fantôme et ils ne s’en rendent pas compte !?)

Jdeclef 06/11/2024 13h27

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mardi 5 novembre 2024

Le concours de ces ex ministres « macroniens » déplorables dirigés par Mr MACRON notre président inutile qui pilote sans voir avec son incompétence remarquable dans un brouillard opaque notre pays qui va à la dérive à vau l’eau à cause aussi des Français lambda qui ne savent plus se prendre en main pour leur destin et avenir et ce n’est pas fini hélas car ils ont perdu leur amour propre et leur bon sens qui faisait la qualité de notre France !?

 

La grande dépression des députés « macronistes »

LA CHRONIQUE DE CHLOÉ MORIN. Les députés de l’ex-majorité n’ont plus vraiment le moral, menés par un leader politique, Emmanuel Macron, condamné à sortir du jeu en 2027.(Mais c’est avant qu’il fallait sortir du jeu !!!?)

Par Chloé Morin

Publié le 04/11/2024 à 13h00

Malgré l'implication de Gabriel Attal, l'ambiance n'est guère positive dans les rangs des députés de l'ex-majorité.

« Les députés macronistes sont en dép ! » C'est un pilier du socle commun sur lequel s'appuie Michel Barnier qui témoigne. Ces députés sont comme des brebis égarées, que le président reçoit d'ailleurs beaucoup ces derniers temps à l'Élysée. Ils ont déserté les votes sur le budget. « Ils étaient 3 en commission et 14 pour la discussion du budget dans l'hémicycle », souligne un membre de la commission des Finances. Déboussolés par l'absence de ligne précise, naviguant entre LR et l'aile gauche d'EPR, ils ont d'autant plus de mal à s'impliquer dans les débats budgétaires qu'ils savent que les sénateurs vont passer après eux et que tout cela se finira de toute façon au 49.3. Alors, à quoi bon ? Depuis leur réélection, ils se retrouvent ballottés au milieu de nulle part, entre deux extrêmes aux messages très clairs et très durs, chez Le Pen comme chez Mélenchon.

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Est-il anormal que l'ex-majorité ait le blues, puisque les députés doivent désormais s'inventer un avenir politique qui dépasse celui de leur leader, condamné à sortir du jeu politique en 2027 ? Il était finalement très confortable de grandir à l'ombre d'un homme qui éclaire le chemin, élabore la stratégie, et à qui l'on pouvait faire porter toute la responsabilité des échecs collectifs. Bien plus difficile est la tâche de ceux qui doivent se frayer un chemin dans l'adversité. Et ce, d'autant plus que la plupart des troupes d'Emmanuel Macron n'ont vécu que la victoire et ne sont pas armées pour les tempêtes et les traversées du désert.

 « Qu'ils se démerdent entre eux ! » : Macron ou le blues du président À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Un leader, ils en ont bien un, qui s'est imposé à la faveur de la campagne des législatives. Gabriel Attal a été habile en laissant transparaître son désaccord profond avec le président sur la dissolution, puis en allant soutenir ses troupes partout en France. Mais voilà : depuis, ses prises de position ont déçu ou dérouté, car elles sont celles d'un candidat à la présidentielle 2027, et non d'un président de groupe. « Il est très présent dans l'hémicycle, mais ne prend pas beaucoup la parole. Il est dans une stratégie du pourrissement, il laisse les choses se faire, y compris si cela abîme Barnier, car il ne veut surtout pas porter la responsabilité de sa politique », livre un député qui l'observe de près à l'Assemblée. De la même manière, Nicolas Sarkozy, alors chef du parti majoritaire, avait laissé s'installer le bazar dans son parti au cours du débat sur le contrat première embauche (CPE), en 2006. Son adversaire du moment pour 2007, Dominique de Villepin, y avait laissé quelques plumes… Déjà à l'époque, la perspective de la présidentielle saturait tout l'espace politique.

« On a tous vu la mort en face en juillet dernier »

Le cœur du problème est bien là : l'horizon politique des députés EPR n'est pas le même que celui de leur chef, Gabriel Attal. Alors que lui vise la présidentielle dans trois ans, eux sillonnent leurs circonscriptions en redoutant que le président appuie à nouveau sur le bouton nucléaire : « Tout le monde se demande comment il va s'en sortir s'il y a une nouvelle dissolution. On a tous vu la mort en face en juillet dernier. Beaucoup ne voient pas comment ils vont regagner la fois prochaine », témoigne un député de gauche, qui confie voir défiler ses camarades de l'aile gauche d'EPR, soucieux de prendre des contacts pour un éventuel retour au bercail socialiste si la direction du PS changeait au prochain congrès. « Quand il n'y a plus de perspective collective, chacun reprend ses billes. » Les uns s'occupent de leurs administrés, d'autres préparent les municipales, d'autres encore se positionnent dans des écuries présidentielles. Voilà donc les députés de la majorité relative tentés de devenirs des autoentrepreneurs politiques, chacun envisageant de tirer la couverture à lui, quitte à jouer contre son propre camp. Un socialiste à la mémoire longue met en garde : « En 2017, les frondeurs qui avaient pourri la vie de Hollande pendant tout son quinquennat ont tous perdu. On ne s'en sort jamais seul contre le groupe. » C'est peut-être là, pour Michel Barnier, le meilleur argument pour éviter le lent délitement de sa majorité.

 

 

C’était déjà fichu avec cette réélection d’E.MACRON par des Français semblant vraiment ignares ou n’y comprenant rien pour beaucoup de citoyens lambda en 2022 qui ont avalé tout rond ce fameux « quoi qu’il en coute » de ce président qui a laissé filer cette dette de 3220 milliards d’euro pharaonique en faisant « des chèques en blanc comme on disait dans le passé » de cette Veme république usée obsolète avec ces politiciens et ministres de tous bords

Notamment le dernier ministre Mr LEMAIRE de l’économie bien à la botte de Mr MACRON qui aussi lui après avoir été un haut fonctionnaire et un banquier d'affaires de cette ex spécialité de finances et économies sous le gouvernement HOLLANDE qui avait oublié un trou de plus de 53 milliards d’euros qu’il a creusé bien sûr mais on n’est  plus à cela près accompagné pendant 7ans par ce président petit bourgeois fat (toujours là) qui se prend toujours en bon donneur de leçon hypocrite pour un monarque de l’ancien régime comme d’autres avant mais lui hélas est pire car orgueilleux comme un paon et nul et inutile et qui a semé le souk avec sa dissolution inutile pétard mouillé qui a fait pschitt pour nous français du peuple car la France est un pays ruiné car ce trou béant sans fond est irremboursable car faussement virtuellement protégé par la monnaie européenne de cet euro ce qui ne veut pas dire que les 27 pays européens adhérant à cette Europe dite Unie continueront ave aeternam à nous soutenir la France et ses dérapages de cette mauvaise politique économique marconienne déplorable parce que pour notre malheur on n'est pas encore arrivé en 2027 et avec la conjoncture tendue de certains pays dangereux sur fond de guerres larvées !?

Le problème étant que les Français lambda ne bougent pas et subissent dans notre pays qui a créé sa révolution en 1789 qu’on a oublié et que l’on enseigne mal car on vote mais on ne sait plus le faire ni choisir sur fond d’insécurité interne grandissante car liée à cela alors tant pis pour nous !?

 

Jdeclef 05/11/2024 11h13

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