La grande dépression des députés
« macronistes »
LA CHRONIQUE DE CHLOÉ MORIN. Les
députés de l’ex-majorité n’ont plus vraiment le moral, menés par un leader
politique, Emmanuel Macron, condamné à sortir du jeu en 2027.(Mais c’est avant
qu’il fallait sortir du jeu !!!?)
Par Chloé Morin
Publié le 04/11/2024 à 13h00
Malgré l'implication de Gabriel Attal, l'ambiance
n'est guère positive dans les rangs des députés de l'ex-majorité.
« Les
députés macronistes sont en dép ! » C'est un pilier du socle
commun sur lequel s'appuie Michel Barnier qui témoigne. Ces députés sont comme
des brebis égarées, que le président reçoit d'ailleurs beaucoup ces derniers
temps à l'Élysée. Ils ont déserté
les votes sur le budget. « Ils étaient 3 en
commission et 14 pour la discussion du budget dans
l'hémicycle », souligne un membre de la commission des Finances. Déboussolés
par l'absence de ligne précise, naviguant entre LR et l'aile gauche d'EPR, ils
ont d'autant plus de mal à s'impliquer dans les débats budgétaires qu'ils
savent que les sénateurs vont passer après eux et que tout
cela se finira de toute façon au 49.3. Alors, à quoi bon ? Depuis leur
réélection, ils se retrouvent ballottés au milieu de nulle part, entre deux
extrêmes aux messages très clairs et très durs, chez Le Pen comme chez
Mélenchon.
.
Est-il anormal que l'ex-majorité ait
le blues, puisque les députés doivent désormais s'inventer un avenir politique
qui dépasse celui de leur leader, condamné à sortir du jeu politique en
2027 ? Il était finalement très confortable de grandir à l'ombre d'un
homme qui éclaire le chemin, élabore la stratégie, et à qui l'on pouvait faire
porter toute la responsabilité des échecs collectifs. Bien plus difficile est
la tâche de ceux qui doivent se frayer un chemin dans l'adversité. Et ce,
d'autant plus que la plupart des troupes d'Emmanuel Macron n'ont vécu que la
victoire et ne sont pas armées pour les tempêtes et les traversées du
désert.
« Qu'ils
se démerdent entre eux ! » : Macron ou le blues du président
À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Un leader, ils en ont bien un, qui s'est imposé à
la faveur de la campagne des législatives. Gabriel Attal a été habile en
laissant transparaître son désaccord profond avec le président sur la
dissolution, puis en allant
soutenir ses troupes partout en France. Mais voilà : depuis, ses
prises de position ont déçu ou dérouté, car elles sont celles d'un candidat à
la présidentielle 2027, et non d'un président de groupe. « Il est très
présent dans l'hémicycle, mais ne prend pas beaucoup la parole. Il est dans une
stratégie du pourrissement, il laisse les choses se faire, y compris si cela
abîme Barnier, car il ne veut surtout pas porter la responsabilité de sa
politique », livre un député qui l'observe de près à l'Assemblée. De la
même manière, Nicolas Sarkozy, alors chef du parti majoritaire, avait laissé
s'installer le bazar dans son parti au cours du débat sur le contrat première
embauche (CPE), en 2006. Son adversaire du moment pour 2007, Dominique de
Villepin, y avait laissé quelques plumes… Déjà à l'époque, la perspective de la
présidentielle saturait tout l'espace politique.
« On a tous vu la mort en face
en juillet dernier »
Le cœur du problème est bien
là : l'horizon politique des députés EPR n'est pas le même que celui de
leur chef, Gabriel Attal. Alors que lui vise la présidentielle dans
trois ans, eux sillonnent leurs circonscriptions en redoutant que le
président appuie à nouveau sur le bouton nucléaire : « Tout le monde
se demande comment il va s'en sortir s'il y a une nouvelle dissolution. On a
tous vu la mort en face en juillet dernier. Beaucoup ne voient pas comment ils
vont regagner la fois prochaine », témoigne un député de gauche, qui
confie voir défiler ses camarades de l'aile gauche d'EPR, soucieux de prendre
des contacts pour un éventuel retour au bercail socialiste si la direction du
PS changeait au prochain congrès. « Quand il n'y a plus de perspective collective,
chacun reprend ses billes. » Les uns s'occupent de leurs administrés,
d'autres préparent les municipales, d'autres encore se positionnent dans des
écuries présidentielles. Voilà donc les députés de la majorité relative tentés
de devenirs des autoentrepreneurs politiques, chacun envisageant de tirer la
couverture à lui, quitte à jouer contre son propre camp. Un socialiste à la
mémoire longue met en garde : « En 2017, les frondeurs qui avaient
pourri la vie de Hollande pendant tout son quinquennat ont tous perdu. On ne
s'en sort jamais seul contre le groupe. » C'est peut-être là, pour Michel
Barnier, le meilleur argument pour éviter le lent délitement de sa majorité.
C’était déjà fichu avec cette réélection d’E.MACRON par des Français semblant vraiment ignares ou n’y comprenant rien pour beaucoup de citoyens lambda en 2022 qui ont avalé tout rond ce fameux « quoi qu’il en coute » de ce président qui a laissé filer cette dette de 3220 milliards d’euro pharaonique en faisant « des chèques en blanc comme on disait dans le passé » de cette Veme république usée obsolète avec ces politiciens et ministres de tous bords
Notamment le dernier ministre Mr
LEMAIRE de l’économie bien à la botte de Mr MACRON qui aussi lui après avoir
été un haut fonctionnaire et un banquier d'affaires de cette ex spécialité de
finances et économies sous le gouvernement HOLLANDE qui avait oublié un trou de
plus de 53 milliards d’euros qu’il a creusé bien sûr mais on n’est plus à cela près accompagné pendant 7ans par
ce président petit bourgeois fat (toujours là) qui se prend toujours en bon
donneur de leçon hypocrite pour un monarque de l’ancien régime comme d’autres
avant mais lui hélas est pire car orgueilleux comme un paon et nul et inutile
et qui a semé le souk avec sa dissolution inutile pétard mouillé qui a fait pschitt
pour nous français du peuple car la France est un pays ruiné car ce trou béant
sans fond est irremboursable car faussement virtuellement protégé par la
monnaie européenne de cet euro ce qui ne veut pas dire que les 27 pays européens
adhérant à cette Europe dite Unie continueront ave aeternam à nous soutenir la
France et ses dérapages de cette mauvaise politique économique marconienne déplorable
parce que pour notre malheur on n'est pas encore arrivé en 2027 et avec la
conjoncture tendue de certains pays dangereux sur fond de guerres larvées !?
Le problème étant que les Français
lambda ne bougent pas et subissent dans notre pays qui a créé sa révolution en
1789 qu’on a oublié et que l’on enseigne mal car on vote mais on ne sait plus
le faire ni choisir sur fond d’insécurité interne grandissante car liée à cela alors
tant pis pour nous !?
Jdeclef 05/11/2024 11h13
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