À bord du
« Charles de Gaulle », cap sur le porte-avions de nouvelle
génération
Le porte-avions français devrait prendre sa retraite en 2038, après
40 ans de service en mer. Marins et ingénieurs planchent déjà sur son
successeur.
Publié le 20/11/2024 à 06h15
Le porte-avions de nouvelle génération devrait remplacer en 2038 le Charles
de Gaulle et naviguer jusqu'en 2070. © NAVAL GROUP /
HANDOUT HANDOUT / MAXPPP / EPA/MAXPPP
« C'est vrai que le Charles fait l'âge de ses
entrailles », confesse un officier sur la passerelle de commandement,
entre deux passages de Rafale.
Et pour cause. Les deux chaufferies nucléaires du navire ont été
lancées en 1998, avant qu'il ne soit admis au service actif en 2001. Cette
année-là, après les attentats du 11 Septembre, le Charles
de Gaulle a été employé contre le régime des talibans. Puis il y
a eu l'opération Harmattan, en 2011, contre la Libye de Mouammar
Kadhafi, avant le bombardement des positions du califat islamique Daech en
2015.
Entre ces dates, le Charles de Gaulle aura participé à
plusieurs exercices
et missions de l'Otan, mais aussi connu beaucoup de chantiers. Sa
carrière est ponctuée tous les dix ans d'un arrêt technique
majeur (ATM) : dix-huit mois de travaux qui permettent de
remplacer le combustible nucléaire et de moderniser le Charles. Le
prochain et dernier ATM aura lieu en 2027 et 2028. Lors de
l'entretien intermédiaire de mai à octobre 2023, c'est notamment l'hôpital
qui a été refait à neuf avec un bloc opératoire dernier cri.
À bord
du « Charles de Gaulle », par temps de guerre
Le spectre d'une guerre
navale
Le Charles mettra prochainement le cap sur l'océan Indien
dans le cadre de la mission Clemenceau 25. Objectif : « Déployer une
force navale assez conséquente dans une zone qui, dans les dix prochaines
années, verra plus de 40 % du PIB mondial transiter montre l'intérêt
de la France pour la zone au travers de la thématique de sécurité maritime,
malgré l'éloignement », expliquait le 8 novembre dernier le
contre-amiral Jacques Mallard, commandant de la force aéromaritime de réaction
rapide et du groupe aéronaval (GAN).
À ce GAN, composé a minima d'un sous-marin nucléaire d'attaque
(SNA), d'un bâtiment ravitailleur de force et de deux frégates (une
antiaérienne et une de lutte anti-sous-marine), viendront se greffer des
navires d'autres nations alliées : États-Unis, Grèce, Portugal, Italie,
Maroc, Royaume-Uni, Canada, Japon et Australie.
Longtemps cantonné aux frappes sur des cibles terrestres, le porte-avions
français assiste également au retour plausible de la guerre navale.
Les mers sont de plus en plus contestées. Rien que pour arriver dans
l'Indo-Pacifique, le GAN passera par la mer Rouge, à portée de tir des houthis
au Yémen. Toutes les grandes marines du monde sont engagées dans de grands
programmes de construction et/ou de modernisation de leur flotte.
Sur
le « Charles de Gaulle » : « Nous revenons dans un monde où
des marines peuvent s'affronter »
Mais seuls la France et les États-Unis peuvent engager respectivement
un et onze porte-avions à propulsion nucléaire à catobar [Catapult
Assisted Take-Off But Arrested Recovery, NDLR], qui permet de catapulter à
pleine charge des avions et de la récupérer avec des brins d'arrêt. La
Chine possède aussi un porte-avions catobar, mais sans propulsion nucléaire.
« L'intérêt du porte-avions est de pouvoir frapper vite et loin avec ses
avions, avec une plus grande allonge que l'adversaire, comme à la boxe »,
explique le pacha du Charles de Gaulle, le capitaine de vaisseau
Georges-Antoine Florentin.
Vers le Pang, plus
grand et plus lourd
Mais, après quarante années d'existence en 2038, le Charles
de Gaulle arrivera au bout de ces évolutions. L'espace n'est pas
extensible dans un navire qui doit sans cesse accueillir les derniers
équipements pour rester à la pointe. Son successeur, le
porte-avions de nouvelle génération (Pang), sera plus grand, 300 m, et
plus lourd, 77 000 tonnes. « La piste sera plus longue, ce qui permet
de récupérer des avions plus lourds », développe Thibault Laverhne,
officier de programme d'ensemble du porte-avions de nouvelle génération.
Pour maintenir une vitesse de 27 nœuds, indispensable pour le
catapultage, les
deux chaufferies nucléaires seront, elles aussi, plus grosses. Pour un
équipage qui sera du même ordre de grandeur que pour le Charles
de Gaulle, 1 900 marins, le Pang sera donc plus confortable,
avec des cabines collectives pour une dizaine de personnes contre vingt
actuellement.
À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Autre changement de taille, les catapultes à
vapeur laisseront la place à des catapultes électromagnétiques.
« C'est une technologie qui a fait ses preuves sur le dernier porte-avions
américain USS Gerald Ford et qui permet d'envoyer des avions plus
lourds, de 30 à 35 tonnes, avec une accélération
progressive, ce qui abîme moins les structures des appareils »,
explique Thibault Laverhne. Sur le Pang, le nombre de catapultes pourrait
passer de deux à trois, permettant de catapulter et d'apponter le Next
Generation Fighter (NGF) qui remplacera le Rafale.
L'armement servant à la défense rapprochée du futur porte-avions sera sans doute alourdi. Les différentes maquettes et images de synthèse montrent que le Pang pourrait troquer ses canons Narwhal de 20 mm pour des tourelles RapidFire de 40 mm, avec des munitions adaptées aux menaces antiaérienne et antisurface. Ce nouveau porte-avions devrait voguer jusqu'en 2070.
Mais en tant que Viel homme je me permets svp de commenter cet article
sur notre porte avion CHARLES DE GAULLE dont on nous ressort périodiquement le
fait de devoir le remplacer alors que nos finances actuelles et peut être après
n’en sont pas capables notre pays étant en déconfiture virtuelle financière pas
loin de la faillite !?
Pourquoi cela m’interpelle c’est que j’ai connu le 3 anciens porte-avions :
l’ARROMANCHES d’après-guerre1948/1974 cédé par les anglais pour remerciement d’alliance
et les deux nouveaux construit par la France LE CLEMENCEAU 1961/1997 et LE FOCH
1963/2000 (mais on n’en a eu 8 depuis 1920 ce qui n’a pas empêché la 2eme
guerre mondiale ?!)
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Car on m’a envoyé en ALGERIE comme marin dans la base de MERS EL KEBIR à
ORAN 18 MOIS comme bien d’autres jeunes comme moi et même un jeune voisin dans
ma rue qui y a laissé la vie sa pauvre mère ne s’en est pas remise !?
Alors je pose la question bien que pas spécialiste militaire à la retraite
bien sur car on a (je crois) 4 ou 6 pauvres sous-marins dit d’attaques et 2 nucléaires
de dissuasion équipes de missiles intercontinentaux plus des frégates et portes
hycopteres nucléaires et d’une aviation de RAFALES avec porteurs de missiles et
bombes atomiques pouvant être ravitaillés en vol !?
Mais notre principal défaut c’est d’être mal gouverné et mal protégé par
des dirigeants depuis 1958 car eux aussi je les tous connus mais les Français semble-t-il
pour autant votant et les réélisant n’ont toujours pas compris s’enfermant dans
leur chacun pour soi dévastateur !?
Jdeclef21/11/2024 15h40
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