Faut-il prendre les
menaces nucléaires de Poutine au sérieux ?
Chroniqueur
CHRONIQUE. Après avoir tiré un missile d'un nouveau type, le maître
du Kremlin agite la menace nucléaire. Coup de bluff ?
Publié le 24/11/2024 à 07h30
TOUT CELA NE FAIT QUE LE BONHEUR DES MEDIAS ET CHRONIQUEURS !?
Le tir
récent d'un missile balistique russe contre l'Ukraine semble marquer
une nouvelle étape de l'escalade dans la confrontation entre, d'un côté, la
Russie, et de l'autre, l'Ukraine et ses alliés occidentaux, et dont Poutine
essaie de faire porter la responsabilité à ces derniers. En réalité, c'est bien
le lancement de « l'opération militaire spéciale » qui en est
l'origine. Elle devait être un coup de main qui, en quelques jours, aurait
installé un régime pro-russe à Kiev. La résistance héroïque du peuple ukrainien
a déjoué ce plan et a contraint l'agresseur à y renoncer et à passer à une
offensive militaire de grande ampleur.
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La Russie s'est alors engagée dans une guerre totale avec son cortège
d'atrocités et le bombardement des infrastructures civiles ukrainiennes. Que le
responsable d'une agression d'une telle brutalité accuse les soutiens de la
victime d'escalade ne manque pas de culot. De surcroît, c'est lui qui a
introduit les Nord-Coréens dans le conflit : que les Ukrainiens
puissent utiliser les missiles occidentaux de moyenne portée sur des cibles
militaires en Russie n'est que répliquer à ce qui est effectivement une
indubitable escalade.
Poutine tire parti des
erreurs des Occidentaux
D'une certaine manière, ce sont les pays occidentaux qui ont offert le
bâton pour se faire battre. En effet, alors qu'ils étaient en droit d'apporter
un soutien sans restriction à l'Ukraine, sur la base de
l'article 51 de la charte des Nations unies, ils en ont d'eux-mêmes
limité les modalités en s'interdisant certains types d'armes pour revenir
ensuite sur ces décisions. Tour à tour, ils ont refusé puis accepté de livrer
à l'Ukraine chars, avions, missiles, et ont ainsi créé l'impression d'une
escalade de leur fait en définissant les marches d'un escalier qui n'avait
juridiquement pas lieu d'être.
En
Ukraine, sur la « ligne zéro », avant la fournaise du champ de
batailleLes Russes en ont évidemment tiré parti. D'abord, contre toute
vraisemblance, ils ont présenté les défenseurs de l'Ukraine comme des
agresseurs ; ensuite, en s'appuyant sur ces livraisons d'armes, ils les
ont rendus responsables de l'aggravation de la situation ; enfin, ils
ont tenté de convaincre les Américains et les Européens que leur gouvernement
les menait pas à pas à la Troisième Guerre mondiale.
À ce dernier égard, Poutine
n'a cessé d'agiter la menace nucléaire depuis près de deux ans. La révision
de la doctrine nucléaire russe et le tir de missile n'en sont que les plus
récentes manifestations. Il y a longtemps que la télévision russe présente des
scénarios de frappes nucléaires massives sur Londres ou sur Washington dans un
délire nationaliste où le grotesque le dispute à l'odieux.
La menace d'une
Troisième Guerre mondiale
Qu'en déduire ? Dans l'immédiat, l'intérêt de Poutine est d'attendre
l'arrivée à la Maison-Blanche de Trump, dont il sait qu'il voudra engager des
négociations par-dessus la tête des Ukrainiens et des Européens et dont il peut
espérer qu'il lui fasse des concessions aussi substantielles qu'il en a faites
aux talibans et à Kim Jong-un. Le tweet du fils aîné du président élu, qui a vu
dans la
décision de Joe Biden d'autoriser les tirs de missiles américains sur le
territoire russe une menace de Troisième Guerre mondiale, ne peut que l'y
encourager. Il lui fallait donc marquer le coup après les tirs de missiles par
les Ukrainiens pour confirmer les craintes de ceux qui, comme Trump ou le
chancelier allemand Scholz, prennent ses menaces au sérieux.
Avec les
dronistes ukrainiens qui repèrent les canons russesGageons que, dans
les semaines qui viennent, Moscou multipliera les avertissements plus ou moins
apocalyptiques dans la perspective de la négociation espérée et de celle des
élections allemandes. C'est à la veille d'un tel moment que l'on doit
apparaître le plus intransigeant, le plus fort et le plus déterminé.
Cela étant, si les négociations devaient échouer, devrions-nous écarter
toute hypothèse d'une escalade qui pourrait déboucher sur le recours à l'arme
nucléaire ? En d'autres termes, Poutine ne fait-il que bluffer ? Je
crains que nous ne puissions prendre ce pari. En effet, la
guerre en Ukraine revêt une importance existentielle pour son régime. Il ne
peut se permettre de la perdre.
À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Par ailleurs, il a déjà prouvé une disposition
à prendre des risques que d'autres considéreraient comme excessifs, de la Syrie
à l'Ukraine en passant par la Géorgie. En d'autres termes, il dispose de ce que
les stratèges américains appellent une « escalation dominance », une
disposition crédible à frapper toujours plus fort que son ennemi, quel qu'en
soit le niveau parce qu'il attache plus d'importance que celui-ci à ne pas
perdre. Ils en déduisent de manière logique qu'il ne faut donc pas s'engager
dans une escalade face à un tel adversaire. C'est sans doute cette analyse qui
a conduit les États-Unis à rester relativement prudents dans les types d'armes
qu'ils ont livrés à l'Ukraine.
Dans ce contexte, même si dans l'immédiat les Russes se préparent à
négocier avec un interlocuteur dont ils attendent beaucoup et n'ont donc aucun
intérêt au pire, nous ne devrions pas sous-estimer le risque de la situation si
Trump ne parvenait pas à mettre un terme au conflit en 24 heures
comme il l'a promis et s'il abandonnait les Européens à eux-mêmes. Poutine
irait alors aussi loin que nécessaire pour apparaître comme vainqueur face
à des ennemis de la détermination desquels il peut légitimement douter.
Sauf que là cette menace de POUTINE qui est déjà un grand malade qui s’ignore
car déjà un criminel de guerre qui détient la menace nucléaire atomique pour
ceux qui ont la tête dure qui nous gouvernent si mal et ne nous protègent pas
assez ne pensant qu’à eux et lui qui a joint à ses paroles l’envoi d’un missile
balistique hypersonique vide inarrêtable pouvant détenir une bombe atomique (mais
rempli d’explosifs conventionnels !?)
Alors que depuis le début en 2014 il avait déjà agressé la TCHETCHENIE et
GEORGIE ex soviétique le tout signalé en avance notamment suivi de l’attaque en
UKRAINE par les satellites US sans oublier l’annexion de La CRIMEE !?
Donc le résumé est simple ou pouvait stopper POUTINE dès le début et avec
l’EUROPE OCCIDENTALE qui n’a pas bougé avec la France parmi elle avec cette « macronnie »
et son président bavard pas étonnant et ni les USA qui renouent avec TRUMP un
autre aboyeur de foire de plus !?
Pour le reste on a plus qu’a attendre le pire de ce fou déjanté russe car
ce sera bien plus grave comme catastrophe qu’en 1940 s’il déraille vraiment !?
Mais nous peuples lambda hélas stupides de ses pays les plus libres et démocratiques
du monde qui élisons et réélisons comme en France nos dirigeants qui ne pensent
qu’à eux mais on se demande pourquoi puisqu’ils votent ou choisissent mal (les
carottes sont cuites attendons que cette catastrophe nous tombe sur la tête !)
Jdeclef 14/11/2024 13h39
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