« Ça tangue très
fort » : Macron, l’étrange fin de règne
Le chef de l’État étrenne dans la
douleur ses habits neufs de président sans pouvoir. Mais en laissant
les commandes à Michel Barnier, il se dégage du temps pour préparer la
suite…
Par Mathilde
Siraud
Publié le 31/10/2024 à 06h10
Emmanuel Macron, le 3 octobre, à Paris. Pour le
président, c’est la question cruciale : comment peser dans la nouvelle
équation politique qu’il a lui-même suscitée ? © The Associated Press
2024. All rights reserved
Le gratin du patronat français reçu
à la présidence. Cela faisait bien longtemps que le chef de l'État n'avait pris
soin de convier les dirigeants du CAC 40 à sa table. Le palais de l'Élysée
étant encombré des installations de l'exposition du « Fabriqué en
France », c'est à l'hôtel de Marigny que le déjeuner aura lieu, vendredi
25 octobre. Laurent Burelle (OPmobility, ex-Plastic Omnium), Alexandre
Bompard (Carrefour), Rodolphe Saadé (CMA CGM)…
Alors que le Parlement débat d'un
budget qui promet d'augmenter les taxes pour les entreprises, il n'est pas
inutile, en ces temps troublés, de leur faire montre d'un peu de considération.
Les représentants des grands groupes tricolores sont par ailleurs comme les
Français : depuis la dissolution, beaucoup ont changé de regard sur le
président. Eux lui en veulent d'autant plus que le gouvernement et cette
nouvelle Assemblée issue des urnes menacent d'enterrer la politique de l'offre
par une remise en question de la stabilité fiscale, marque d'Emmanuel Macron
depuis 2017, saluée dans le monde économique.
Surtaxe de l'impôt sur les sociétés,
diminution de l'allègement de charges sur les bas salaires, taxe
exceptionnelle sur les dividendes, rétablissement d'un impôt de production…
« Comme du temps de Hollande, le French bashing est de retour »,
s'alarme un dirigeant de premier plan. « C'est sept ans de Choose France
rayés d'un trait de plume ! » s'emporte un autre, inquiet du climat
des affaires, fortement perturbé par l'instabilité politique.
« Il vit dans un monde
parallèle ! »
Attablé avec la fine fleur du
capitalisme français, le président, accompagné de son secrétaire général Alexis
Kohler, s'échine donc à défendre son bilan et les « macronomics »,
selon la formule en vogue à l'Élysée. De quoi susciter une certaine nostalgie
chez ses interlocuteurs ? « Il essaie de rassurer les entreprises. Il
fait croire qu'il a la main, que tout va bien. Il vit dans un monde
parallèle ! » narre-t-on dans l'entourage d'un patron.
Ce budget, faut-il le rappeler,
n'est pas le sien. Inutile, donc, de s'appesantir. « Si on massacre
l'outil de production, c'est certain qu'à la fin c'est le retour du chômage.
Donc, on n'est pas ravis », lâche, dans un euphémisme, un conseiller
élyséen. Seulement voilà, Emmanuel Macron a beau essayer de se tenir le plus
possible éloigné de la scène politique intérieure, chacun a bien en tête qu'il
est l'unique responsable de la situation. Et qu'on n'a pas fini de payer les
conséquences de son
« acte d'abdication » du 9 juin, selon le terme très à
propos de l'un de ses vieux compagnons de route.
Semble-t-il touché par un défaut de procrastination
pathologique maladive qu’il ne maitrise pas ce qui l’amené à mal gouverner ou
mal protéger notre pays et a de fait dérapé dans des décisions hasardeuses (et quand
il en prend) car vexé semble-t-il dans son amour propre qu’il n’a pas comme cette
décision de cette dissolution inutile décidée par lui après son échec aux élections
législatives puisque de toute façon il est là jusqu’en 2027 !?
Car indéboulonnable ce qui en plus
ne nous met pas à l’abri d’une nouvelle initiative malheureuse de sa part par
gloriole ou orgueil mal placé de petit bourgeois faux monarque digne de l’ancien
régime pourtant soi-disant aboli en 1789 par notre révolution ce que l’on a
oublié par en plus mais vite remplacé par nos empires Napoléoniens avec un
enseignement de notre Education Nationale mais d’Etat orientée vers le pouvoir
en place actuel et passé !?
Car le plus grave c’est surement
comme il a fait c’est à dire RIEN en laissant filer cette dette irremboursable 3220
milliards d’euros avec cet alibi du COVID que lui n’a pas réussi à maitriser
seule l’Europe Unie heureusement nous a sorti de ce mauvais pas de cette épidémie
pas terminée mais contrôlé par cette vaccination (qu’on n’est même pas capable
d’avoir rendu obligatoire en France ?!)
Pour le reste il est difficile de
comprendre l’attitude des Français lambda apathiques qui râlent bien sur mais c’est
tout ce qu’ils font (pour le reste ils préfèrent le « chacun pour soi »
dévastateur et les discours de nos dirigeants bien-pensants qui ne pensent qu’à
eux et qui continuent à se moquer d’eux en les insultant en plus !?)
Ce qui est une honte et déplorable
pour notre pays la France que j’aime (mais je dois être une exception de vieux
français en fin de vie parmi nos concitoyens et cela me rend triste !?)
Jdeclef 31/10/2024 11h02
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire