Raphaël Glucksmann met le cap sur la
présidentielle 2027, avec ou sans le PS
LA LETTRE
DU PALAIS. L’eurodéputé réunit son mouvement ce week-end près de Bordeaux et
entend le structurer. Avec, en point de mire, la présidentielle de 2027.
Par Michel Revol
Publié le
04/10/2024 à 08h15
BRAVO AUX
FRANCAIS SI NULS ET INCURABLES QUI N’AMUSENT QUE LES MEDIAS !?
On l'a perdu vers le
10 juillet, englouti par un vortex appelé Nouveau Front populaire.
L'alliance électorale avait tout avalé, même les critiques des
anti-Mélenchon comme François Hollande ou Carole Delga. Raphaël Glucksmann
n'y a pas non plus survécu. Malgré son beau résultat aux européennes
(14 %), le leader de Place publique s'est fait, dit l'un de ses proches,
« laminer ». D'une part, il ne participe pas aux négociations
d'arrière-cuisine pour arracher de bonnes places aux législatives pour les
siens : les négociateurs des autres partis lui accordent royalement trois
circonscriptions, ingagnables ; d'autre part, il
se tait, laissant les Insoumis et ses affidés rouler des mécaniques.
.
Le 21 juin, jour de
l'officialisation des accords électoraux du NFP dans les jolis jardins de
la Maison de la chimie à Paris, Olivier Faure, Marine Tondelier ou l'Insoumis
Manuel Bompard prennent la pose, bras dessus bras dessous. Glucksmann n'est
pas là. Seule Aurore Lalucq, coprésidente de Place publique, se glisse
tant bien que mal sur la photo de famille.
Déclic
Trois mois plus tard, Raphaël
Glucksmann est de retour. Après un été à réfléchir et à échanger, notamment
dans sa maison du cap Corse, où il reçoit, entre autres, l'ex-macroniste Gilles
Le Gendre, l'eurodéputé fait sa rentrée ce week-end à La Réole, près de
Bordeaux. Le moment est d'importance. Il marque non seulement la rentrée
médiatique de Glucksmann (outre une interview dans Le Parisien-Aujourd'hui
en France, après celle
dans Le Point) mais aussi l'acte de naissance d'un vrai
mouvement politique. « Le 10 juillet a été un déclic, comme un acte
fondateur, raconte le sénateur Bernard Jomier, l'un de ses proches. Raphaël a
compris qu'il ne peut pas se contenter de porter un discours politique ».
Place publique ne veut plus être une sorte de think tank amélioré mais
quelque chose qui ressemble à un parti, capable de présenter des candidats aux
élections et de mobiliser des militants pour tracter sur les marchés ou coller
des affiches.
Après la gauche caviar, la
gauche cassoulet
Raphaël Glucksmann doit, lui aussi,
enfiler un nouveau costume. Le leader de Place publique reste son
porte-voix et sa clé de voûte, mais pas seulement. Bernard Jomier, qui a passé
quinze ans chez les écologistes, se souvient de l'erreur de Daniel Cohn-Bendit
quand EELV est créé, en 2010. « Dany » se concentre sur le discours
politique, laissant à Cécile Duflot et à Jean-Vincent Placé le soin de faire
tourner la boutique. Ces deux-là, à force de délaisser l'écologie pour se
concentrer sur la quête du pouvoir, conduisent l'écologie politique dans le
mur. « Raphaël ne doit pas être le nouveau Dany », prévient Jomier.
Le leader de Place publique doit donc, aussi, accepter de « mettre les
mains dans la tambouille », selon un député proche de Glucksmann. Comme le
fait François Hollande à l'Assemblée, l'eurodéputé doit accepter de passer du
temps à discuter de tout et de rien avec les parlementaires de gauche, par
exemple.
10 000 adhérents, mais ni
salarié ni local
Il y a du pain sur la planche. Pour
l'heure, Place publique n'a toujours pas de salarié, pas de local et
a à peine un organigramme. Les troupes, pourtant, grossissent. Le mouvement
compte un peu plus de 10 000 adhérents, et plusieurs grands élus s'en
rapprochent. Parmi ceux-ci, les maires de Libourne et de Saint-Brieuc (Philippe
Buisson et Hervé Guihard, tous deux ex-socialistes), les adjoints d'Anne
Hidalgo – Christophe Najdovski et Arnaud Ngatcha – ou encore Aurélien
Rousseau. L'ex-ministre de la Santé d'Emmanuel Macron a
pu être élu député des Yvelines par l'entremise du maire de Marseille,
Benoît Payan. Un préfet pourrait être appelé aux côtés de Glucksmann pour
mettre sur pied une organisation efficace, capable de se faire une
place au soleil de la social-démocratie.
L'étonnante tournée
politique de Bernard Cazeneuve
Glucksmann voit loin. En privé, il
confie viser l'Élysée, en 2027. Il tentera d'atteindre son objectif avec toutes
les bonnes volontés, à
l'exclusion des mélenchonistes. « La gauche ne doit plus intégrer la
domination politique et programmatique de LFI », prévient Aurélien
Rousseau. À part eux, tout le monde est le bienvenu. Ou presque. Glucksmann a
invité à La Réole la plupart des leaders sociaux-démocrates qui comptent, de
François Hollande à Carole Delga en passant par le maire de Saint-Ouen,
Karim Bouamrane, et celle de Paris, Anne Hidalgo, mais pas Bernard
Cazeneuve. « C'est un manque de courtoisie et une faute politique »,
cingle le député de La Rochelle Olivier Falorni, proche de l'ex-Premier
ministre.
Avec Olivier Faure, les ponts sont
rompus. Leurs stratégies divergent. Faure penche vers Mélenchon et le NFP,
Glucksmann veut s'en défaire. Mais l'eurodéputé continue de miser sur le
Parti socialiste. Il attend de pied ferme le congrès, normalement organisé
l'an prochain. Si les socialistes valident l'alliance avec les Insoumis,
Glucksmann continuera son chemin sans eux ; s'ils reprennent leur
autonomie, il tentera de travailler avec le PS. « Mais plus le congrès est
retardé, plus les initiatives qui fragmenteront la gauche vont se
multiplier », redoute Aurélien Rousseau. Glucksmann a choisi sa
voie : il avance, et devrait le redire dimanche, lors de son discours à La
Réole.
Ce personnage qui fait les plateaux
télé comme on l’a vu hier à la télévision sur la 5 à l’émission « c’est à
vous » d’ELYSABETH LEMOINE ne vise que la présidentielle et est un aboyeur
de foire donneur de leçons de plus à qui veut l’entendre sans intérêt comme d’autres
!?
Ce n’est pas avec des pseudos politiciens
comme çà que l’on pourra sortir la France de l’ornière qui se creuse chaque
jour des 3220 milliards € de cette dette pharaonique irremboursable à cause de
Mr MACRON qui ne sert plus à rien (et s’il a servi à quelque chose ce qui reste
à démontrer à par semer le souk jusqu’en 2027) car inéligible et sa « macronie
fantôme » sans oublier les Français si stupides qui l’ont réélu !?
Car c’est une honte pour nos
concitoyens car étant dans un des pays libres démocratiques du monde on n’arrive
presque à se demander à quoi cela nous a servi tant pis pour nous puisque
nous ne savons plus voter ou choisir nos élus depuis + de 40 ans (et même avant
!?)
Jdeclef 04/10/2024 12h55
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