« Le château de cartes va
s’effondrer » : le lent délitement du groupe macroniste à l’Assemblée
(le petit minet ATTAL va retourner dans son panier à faire son ronron en
rentant ses griffes ?!
Miné par les départs au
compte-goutte de députés, le groupe EPR est fragilisé, affaiblissant, par voie
de conséquence, son président, Gabriel Attal.
Publié le 04/10/2024 à 13h31
C’est
logique il faut que les Français n’hésitent plus car il s’agit de l’avenir du
pays et le leur !?
Ce n'est pas une explosion, plutôt
un craquellement. La « maison » macroniste à l'Assemblée nationale ne
s'est pas effondrée, mais sa façade est lézardée. Depuis le second tour des
élections législatives, le 7 juillet dernier, pas moins de sept députés
ont quitté le groupe Ensemble pour la République (EPR), dirigé par Gabriel
Attal. Trois députés ont annoncé, dès leur réélection, qu'ils n'y siégeraient
pas – Sacha Houlié, Béatrice Piron et Lætitia Saint-Paul – et quatre élus ont
quitté le navire en cours de route – Sophie Errante, Xavier Roseren, Charlotte
Parmentier-Lecocq et Stella Dupont, dernier départ en date.
.
Le groupe, qui comptait en
juillet 99 députés, n'en a plus que 95. « Ça commence à faire
beaucoup, grince un député Droite républicaine (DR), qui redoute que ce lent
délitement fragilise la majorité (très) relative de Michel Barnier. À ce rythme-là,
on aura autant de députés qu'eux dans six mois [le groupe DR, présidé par
Laurent Wauquiez, agrège 47 députés, NDLR]. Je pense que le château
de cartes finira par s'effondrer. »
Les « deals » entre Marine
Le Pen et les macronistes ne passent pas
Tous ne partent pas pour les mêmes
raisons et ne voguent pas dans la même direction ; les représentants de
l'aile gauche, à
l'instar de Sacha Houlié, siègent en non-inscrits tandis que certains
députés de l'aile droite, comme Charlotte Parmentier-Lecocq et Xavier Roseren,
rejoignent Horizons, le groupe d'Édouard Philippe. Et une dizaine d'élus qui
n'ont pas encore franchi le Rubicon ne sont pas directement membres d'EPR mais
« apparentés ».
Les récents départs traduisent un
malaise vis-à-vis de la composition du gouvernement de Michel Barnier. Stella
Dupont, qui a annoncé quitter EPR ce mercredi, estime par exemple qu'il est
« trop éloigné de [ses] valeurs ». « Ça fait cinq ans qu'elle
menace de partir. Elle le fait au pire moment après un discours de
politique générale plutôt modéré », regrette une source proche de
l'exécutif. Beaucoup ne veulent pas apparaître comme les cautions de gauche
d'un gouvernement qu'ils jugent « Le Pen-compatible ». Les
« deals » passés en ce moment avec le parti de Marine Le Pen
pour la répartition de postes clés au Palais-Bourbon ne passent pas.
Raphaël
Glucksmann met le cap sur la présidentielle 2027, avec ou sans le PS
Comme l'a rapporté Le Figaro,
l'ex-vice-président RN de l'Assemblée, Sébastien Chenu, a été élu, à la
surprise générale et grâce aux votes d'élus macronistes, à la tête de la
commission chargée d'apurer les comptes du Palais-Bourbon. Dans l'autre sens,
des députés EPR ont été élus ou réélus à leur poste dans d'autres commissions
grâce au soutien du RN. « C'est insupportable. On se fout de notre
gueule », vitupère l'un des députés apparentés, tenté de partir.
Sacha Houlié compte bien profiter de
la gronde
Sacha Houlié, soutien de la première
heure d'Emmanuel Macron et qui a fondé avec d'autres jeunes de la
« bande de Poitiers » les Jeunes avec Macron, espère tirer profit
de cette gronde pour créer son propre groupe de sociaux-démocrates mécontents –
pour user d'une litote – de la tournure que prend l'aventure macroniste. Avec
sa dissolution, « le président m'a donné l'occasion de lui montrer que je
ne lui devais plus rien » cinglait-il, il y a quelques jours, dans Libération.
D'aucuns rappellent que l'adoption
au forceps de la loi immigration, qui a manqué de faire exploser le groupe, a
laissé des traces. Sophie Errante, qui a justifié son choix de partir en
affirmant qu'elle ne pouvait plus accepter « un tel niveau de mépris »,
avait qualifié cet épisode d'« apogée de l'insupportable. » C'est
l'une des raisons pour lesquelles EPR avait déjà du plomb dans l'aile il y a
trois mois, lors des premières réunions de groupe.
Après la gauche caviar, la
gauche cassoulet
Gabriel Attal, qui était encore
alors Premier ministre, s'est fait élire à la tête du groupe mais il était le
seul candidat… Gérald Darmanin et Élisabeth Borne, ennemis
d'hier qui s'étaient justement déchirés sur la loi immigration, s'étaient
rapprochés et avaient fait campagne en interne pour reporter l'élection à la
rentrée de septembre. En vain. Aujourd'hui, Gérald Darmanin et Gabriel Attal,
qui siègent côte à côte sur les bancs de l'Hémicycle, serrent les rangs et
tentent de colmater les brèches.
Sur le budget, jugé tel quel
« inacceptable » par l'ex-ministre de l'Intérieur, les deux hommes
vont devoir gérer une pomme de discorde : la question des hausses d'impôt.
Si la ligne de Michel Barnier – une
taxation exceptionnelle des Français les plus aisés – convient à une partie
du groupe, l'aile droite en fait un casus belli.
Qui prendra la tête de
Renaissance ?
Dans une tribune publiée dimanche
dernier, avant la déclaration de politique générale, 27 députés EPR
écrivaient que « toute hausse d'impôt contribuerait à dégrader la
compétitivité retrouvée de notre pays, à rompre le pacte de confiance noué avec
les Français, à faire fuir les entreprises et à condamner tout partage de
valeur. » « Tout cela acte la fin du mythe du en même temps, donc du
macronisme. On fait mine de découvrir qu'il est absurde qu'un Gérald Darmanin
siège dans le même groupe qu'un Sacha Houlié », estime un député Horizons,
pas mécontent néanmoins que Horizons attire de nouveaux profils.
Attal est dans la situation du
berger dont les moutons se barrent dans tous les sens.Un député DR
Reste une question : Attal
a-t-il les moyens de tenir des troupes aussi divisées ? « Il est dans
la situation du berger dont les moutons se barrent dans tous les sens, moque le
député DR cité plus haut. Le problème, c'est qu'il n'a pas de chien de troupeau
pour les ramener au bercail. » Tout le monde a en tête le prochain congrès
de Renaissance, qui doit se tenir, selon les statuts du parti, avant le
30 novembre. Élisabeth Borne a déjà prévenu qu'elle serait candidate
pour prendre la présidence du parti présidentiel. Attal y pense aussi. Mais
l'ex-Premier ministre, s'il se lance, va devoir mener deux combats en même
temps – la lutte pour garantir la cohésion du groupe et la campagne pour la
présidence – tandis que Borne n'a qu'une bataille à mener. Et l'élue du Calvados
y jettera probablement toutes ses forces.
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D’accord peut être mais comme MACRON
l’inutile trouble-fête est toujours là jusqu’en 2027 il ne faut pas rêver avec
en plus un vieux 1er ministre qui est sur la corde raide qui risque
de casser à tout moment avec une censure de ses opposants connus qui font la queue
pour renverser son gouvernement déjà accouché difficilement aux forceps cela
risque de ne pas attendre longtemps !?
Pendant ce temps-là les français
vont tirer la langue et pas seulement les riches !?
Car si on ne se débarrasse pas de
MACRON ce qui semble difficile et si on ne change pas cette VEME REPUBLIQUE
OBSOLETE ET USEE DEPUIS + DE 66 ANS D’ICI 3 ANS le pays continuera à sombrer et
le pire cela ne prouvera pas qu’après 2027 cela s’améliorera car les Français
individualistes incurables pratiquant le dévastateur « chacun pour soi »
eux ne changeront pas ce serait étonnant car là il faudrait faire un grand ménage
drastique dans la mentalité de la société FRANCAISE et sa classe politique
pourrie et sclérosée !?
On n’aura pas le choix car il faut
balayer ces partis ringards qui changent de nom à chaque mandature inutilement
droite gauche extrême et écolos de tous bords et tout revoir en profondeur pour
sauver la France !?
Car eux ces dirigeants et
politiciens de tous bords ils sont à l’abri car en fait pas si nombreux mais
toujours là à conquérir ces pouvoirs et les avantages et privilèges liés à ceux-ci
digne de l’ancien régime que l’on a fait tomber en 1789 avec notre révolution et
empires napoléoniens qui ont suivi depuis + de 235 ans vite oubliés par les FRANÇAIS
dans nos républiques !?
Donc on n’a PAS le choix il faut faire
du neuf avec du vieux avant qu’il ne soit trop tard!?
Jdeclef 04/10/2024 16h09
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