vendredi 4 octobre 2024

La France est perdue et les Français ne s’en rendent pas compte se qui est dramatique (à quand les tickets de rationnement et la queue aux associations caritatives) si les Français ne prennent pas leur destin en mains !?

 

Ce qui attend la France, le mauvais élève de la zone euro, à Bruxelles !?

En déficit excessif, la France va devoir respecter les nouvelles règles budgétaires européennes. Le laxisme français semble bel et bien dans le collimateur de la Commission…

Par Emmanuel Berretta

Publié le 04/10/2024 à 06h25

 

Emmanuel Macron en Allemagne, le 28 mai. À sa gauche, le chancelier Olaf Scholz et le ministre des Finances, Christian Lindner, avocats d’une orthodoxie budgétaire européenne.

Le compte à rebours est lancé. Avant le 15 octobre, la France devra transmettre à la Commission européenne son projet de budget pour 2025 et au-delà. Un exercice délicat dans un contexte de nouvelles règles européennes et de finances publiques tendu. Mauvais élève de la zone euro depuis sa création, l'Hexagone ne fait plus rire personne à Bruxelles.

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En plus du budget annuel, la France doit présenter, le 31 octobre, une trajectoire financière de quatre à sept ans, assortie d'un programme d'investissements et de réformes. Entre-temps, le gouvernement devra jongler entre le Parlement français et les institutions européennes.

Pour la France, l'équation est complexe. Soumise à une procédure pour déficit excessif, elle doit convaincre de sa capacité à redresser ses finances publiques. Michel Barnier s'est fixé comme cap un déficit ramené à 5 % du PIB en 2025 et à 3 % en 2029.

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Nouveauté importante : cette procédure de déficit excessif comporte désormais des éléments automatiques. En effet, les recommandations du Conseil, qui sera l'ultime décideur à la fin, fixeront une trajectoire de correction des dépenses compatible avec un ajustement structurel minimal de 0,5 % du PIB par an. Impossible de s'y soustraire cette fois ! Ce fut le point dur de la négociation avec les Allemands et, en particulier, leur représentant, le libéral Christian Lindner, grand argentier du budget à Berlin. Le ministre des Finances allemand tenait à ce que, chaque année, le déficit baisse de 0,5 %, sans que la Commission – jugée trop douce – puisse atténuer la pente.

Mais, en Europe, c'est comme en matière d'assurance, il faut lire les petites lignes. La réforme des règles budgétaires permet une petite marge de manœuvre. Dans un geste d'adaptation aux réalités économiques post-Covid, la réforme instaure une période transitoire de 2025 à 2027. Cette mesure vise à préserver les effets bénéfiques du plan de relance européen tout en tenant compte de la hausse des taux d'intérêt. Concrètement, la Commission européenne pourra assouplir la règle d'amélioration structurelle du budget de 0,5 % du PIB, en prenant en considération l'augmentation des charges d'intérêt sur la dette publique.

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Cependant, cette flexibilité n'est pas sans conditions. Les États membres devront démontrer leur engagement envers les réformes et investissements identifiés dans le « semestre européen », ainsi que leur alignement sur les priorités communes de l'Union européenne (UE). L'accent est mis sur la transition écologique et numérique, ainsi que sur le renforcement des capacités de défense. Cette période transitoire vise à faciliter l'adaptation au nouveau cadre budgétaire, tout en permettant les investissements nécessaires pour relever les défis économiques actuels et futurs de l'Europe.

Fin de la mansuétude ?

Que se passera-t-il en cas de non-respect ? La France encourra une amende pouvant s'élever jusqu'à 0,05 % du PIB du pays, soit 1,4 milliard d'euros sur la base du PIB français en 2023. L'amende est appliquée pour une période initiale de six mois. Elle est versée tous les six mois. Et elle continue d'être appliquée jusqu'à ce que le Conseil (des États membres) estime que l'État concerné a entrepris une action correctrice en réponse à cette mise en demeure. L'amende peut être augmentée ou diminuée ; en tout cas, une fois versée – et même en cas de rétablissement des comptes publics –, elle ne sera pas remboursée et alimentera les recettes du budget européen.

Mais comment la trajectoire des finances publiques françaises sera-t-elle calculée ? « Il y a une trajectoire technique que la Commission calcule et qui est liée à la soutenabilité de la dette », indique notre source auprès de la Commission. Cette trajectoire de référence, basée sur des facteurs tels que la démographie et la productivité, servira de point de départ aux discussions avec le gouvernement français. La crédibilité du gouvernement Barnier est en jeu. « Je pense que la copie va être très sérieuse », assure une source française. Un message adressé tant aux partenaires européens qu'aux marchés financiers.

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Si le calendrier est fixé, les discussions ne font que commencer. La Commission analysera en détail la cohérence entre réformes, investissements et trajectoire budgétaire. Des ajustements seront possibles, mais dans un cadre strict. La France ne pourra compter sur aucune complaisance au niveau administratif. Au premier étage, le directeur général des Affaires économiques et financières (DG Ecfin), chargé du « semestre européen », n'est autre que le Néerlandais Maarten Verwey. Il est en poste depuis février 2020. Les règles budgétaires n'ayant pas été appliquées depuis le Covid, ce sera donc son premier mandat avec le grand sécateur entre les mains.

À l'étage supérieur, au cabinet du commissaire Paolo Gentiloni, c'est un Danois, Jakob Wegener Friis, qui est directeur responsable pour la France. Un pur produit de la DG EcFin, un économiste. Ensuite, le dossier passera à l'étage politique, entre le commissaire Gentiloni et l'Allemand Bjoern Seibert, le chef de cabinet de la présidente Ursula von der Leyen. La décision sera prise par le collège des commissaires, avant que le Conseil tranche, in fine. Car, à la toute fin du processus, c'est le Conseil qui approuvera ou non la trajectoire des finances françaises.

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« C'est un dialogue », résume un diplomate européen. Un dialogue qui s'annonce toutefois serré, alors que certains pays, comme les Pays-Bas et l'Allemagne, les chefs de file des « frugaux », poussent pour une plus grande rigueur budgétaire. Outre la France (– 5,5 %), l'Italie (– 7,4 %), la Hongrie (– 6,7 %), la Roumanie (– 6,6 %), la Pologne (– 5,1 %), Malte (– 4,9 %), la Slovaquie (– 4,9 %) et la Belgique (– 4,4 %) font aussi partie de cette procédure de redressement.

« Frein constitutionnel allemand »

Après une dure lutte entre Bruno Le Maire et Christian Lindner, la France a accepté cette réforme budgétaire en avril, considérant qu'elle n'obérerait pas ses capacités d'investissement. Mais la question budgétaire rebondit aussi en Allemagne. « Le frein constitutionnel allemand, mis en place en 2008, visait à créer une discipline budgétaire à travers les marchés. Mais aujourd'hui, ça se retourne contre l'Allemagne, souligne un diplomate européen. Ils ont perdu en compétitivité face à la France, à la Chine, aux États-Unis. Le frein constitutionnel les pénalise eux-mêmes. Ils ont un énorme problème d'investissement, mais ils sont autolimités par leur Constitution. Tout l'espoir des Allemands, c'est de dire qu'il faudrait une nouvelle coalition capable de défaire le frein à la dette dans un geste politique très fort. Mais ce n'est pas très facile. » Il ne faudra donc pas s'attendre à un attendrissement de Berlin vis-à-vis des déficits français avec la victoire probable de Friedrich Merz, le chef de file de la CDU-CSU, aux élections législatives de septembre 2025…

 

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Les Français qui votent et choisissent mal leurs dirigeants et politiciens depuis + de 40 ans qu’ils élisent et réélisent de tous bords comme des idiots stupides ignares car divisés incapables de s’unir correctement même sous l’ancien régime monarchique de cette « fronde qui remonte au xv eme siècle » n’ont pas évolué même depuis leur révolution de 1789 qui a abattu celui-ci suivi des empires napoléoniens surtout bonapartiste qui a refait la même chose malgré plus tard nos républiques qui se succèdent tout aussi médiocres et  après nos guerres mondiales 14/18/39/45 qui n’ont pas empêchées avec une paix mondiale instable et la venue des armes nucléaires que certains autocrates connus possèdent qui vivent très bien en s’en servant maintenant de cette épée de DAMOCLES pour faire peur ou menacer le reste du monde déjà en guerres larvées ou en cours un peu partout jusqu’au moment où ils déraperons et où nous repartirons dans la même galère car les peuples surtout ceux des pays libres et démocratiques ne se réfèrent jamais à leurs passés historiques ce qui est une erreur pour éviter de faire pareil  !?

Car en plus en France on enseigne mal avec notre Education nationale notre histoire ancienne et contemporaine à nos jeunes qui prendront la suite car orientée politiquement en place par le pouvoir en place et ce président MACRON à qui on a donné trop de pouvoir qu’il utilise mal OU PAS DU TOUT (et quand il le fait ce qui n’est pas souvent) ou d’autres avant lui comme HOLLANDE par exemple dont il était issu de son gouvernement !?

Le pays est à la ramasse avec sa dette de 3220 milliards d’euro irremboursable Donc on peut dire vulgairement : Qu’on a le nez dedans et que sa sent mauvais mais il est trop tard dans cette Veme république usée qu’il faudrait changer et ce n’est pas ce président inutile qui nous aidera car les Français lambda sont devenus apathiques et ont perdu leur bon sens depuis trop longtemps !?

Mr BARNIER à le même âge que moi ce n'est pas une garantie !?

 

Jdeclef 04/10/2024 9h36

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