jeudi 10 octobre 2024

Que les français qui votent si mal depuis + de 40 Ans ne méritent que çà alors qu’ils ne se plaignent pas car ils votent et ce n’est pas terminé d’ici 2027 !?

 

Des succès... aux « emmerdes », les confidences de Marine Le Pen au « Point »

Procès, succession, stratégie… la cheffe du RN, qui tient le destin du gouvernement Barnier entre ses mains, se confie au « Point ».

Par Charles Sapin

Publié le 10/10/2024 à 08h30

 

PUISQUE NOS CONCITOYENS N’ARRIVENT PAS A RENVERSER LATABLE DEPUIS + DE 40 ANS PAR LEURS DIVISIONS C’EST QU’ILS SONT INCURABLES FAISANT LE BONHEUR D’UNE CLASSE POLITQUE DE TOUS BORDS DEPLORABLE : TANT PIS POUR EUX ET LA FRANCE !?

 

Les derniers conseils de la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale à son dauphin, Jordan Bardella, avant le meeting de Nice, le 6 octobre 2024. © Sébastien Leban pour Le Point

Ni au pouvoir ni véritablement en campagne. Le Rassemblement national aurait dû profiter ces jours-ci d'une période d'accalmie, la tempête électorale passée… « Quand il n'y a plus de vent dans les voiles, inutile de s'agiter sur le pont », avait coutume de dire, en son temps, Jean-Marie Le Pen. C'était compter sans la possibilité qu'une violente bourrasque puisse venir non des urnes mais des prétoires… Ce n'est pas exactement la quiétude qu'exhale Marine Le Pen en cet après-midi d'octobre lorsqu'elle fait irruption dans ses quartiers de l'Assemblée nationale. La cheffe de file nationaliste s'excuse pour ses quelques minutes de retard. Une réunion avec des élus de Nouvelle-Calédonie s'est étirée, glisse-t-elle. Avant de se laisser choir sur son fauteuil, derrière ce bureau longtemps occupé par François Fillon ou Philippe Séguin.

Depuis des semaines, Marine Le Pen admet être toute à son procès. Celui que lui intente – ainsi qu'au Rassemblement national et à 24 autres prévenus – le Parlement européen pour détournement de fonds publics. Tous sont soupçonnés d'avoir participé à un système ayant vocation à alléger les finances du Front national entre 2004 et 2016, en faisant travailler pour lui, parfois exclusivement, plusieurs assistants parlementaires d'eurodéputés siégeant à Strasbourg.

Barrer la route à la présidentielle

« J'ai beaucoup de choses à dire, beaucoup de canards à qui couper la tête. Il me faut mettre en pièces certaines idées reçues que les juges peuvent avoir sur le fonctionnement politique », tonne Marine Le Pen, dont l'œil s'allume à la simple évocation de son rendez-vous judiciaire. Bien qu'elle risque jusqu'à dix ans d'emprisonnement, un million d'euros d'amende et une peine d'inéligibilité de cinq à dix ans qui, prononcée avec exécution provisoire, pourrait lui barrer la route de la présidentielle. « Il faudrait que tous les magistrats viennent passer six mois dans un parti, lâche-t-elle. Ils verraient que ce n'est jamais que résoudre trente emmerdements par jour pour défendre ses idées et essayer que tout le monde les comprenne… »

Marine Le Pen est mue par une conviction profonde : ce contentieux serait né d'une malencontreuse incompréhension entre un monde de non-initiés et le monde politique, auquel on voudrait aveuglément appliquer les règles traditionnelles du salariat… De quoi la convaincre de passer le maximum de temps, trois jours par semaine, dans cette salle d'audience en bois clair, de style suédois, du Tribunal de Paris, pour plaider elle-même sa cause. « J'ai été avocate pendant quelques années. Je suis plus à l'aise dans le maniement d'un dossier comme celui-là que d'autres, s'enorgueillit-elle. Il faut bien comprendre qu'il n'y a à aucun moment accusation d'enrichissement personnel ou d'emploi fictif. La question fondamentale est la liberté parlementaire dans l'exercice du mandat de député. »

Des angles d'attaque juridiques

Une défense toute politique, à laquelle plusieurs avocats tentent d'adjoindre des angles d'attaque plus juridiques. Considérés comme des « agents publics internationaux », les eurodéputés ne sont pas totalement assimilés à des agents publics nationaux par le droit français, plaide l'un d'eux dans ses conclusions. Au grand dam des institutions européennes, ils ne peuvent, en raison de cette absence d'équivalence, être incriminés pour détournement de fonds publics mais seulement pour abus de confiance. Une argumentation « extrêmement solide », loue Marine Le Pen. Bien que les premières heures d'audience aient entamé son optimisme. « Cette première semaine m'a un peu refroidie, confie-t-elle. J'ai perçu de la part de la présidente une tonalité de partialité. »

 Emplois fictifs : quelques évidences sur le procès de Marine Le PenSi elle se défend d'avoir adoubé un dauphin dans ce seul but, la meilleure parade de Marine Le Pen à toute peine d'inéligibilité reste l'ascension éclair à ses côtés de Jordan Bardella. Sans lui, une condamnation reviendrait à décapiter le Rassemblement national de sa seule incarnation à la présidentielle. Dorénavant, il y aurait fort à parier qu'une condamnation constituerait, en réaction, un tremplin pour son protégé jusqu'à l'Élysée. « Je me réjouis que Jordan soit là, c'est une de mes grandes fiertés, sourit la mentor. Pas seulement en raison de ce procès, mais parce que je pourrais tout aussi bien passer sous un camion demain ! Un mouvement politique qui n'a qu'une seule incarnation est en danger permanent. C'est pourquoi la première responsabilité d'un chef est de parer à sa disparition, de permettre à la structure qu'il dirige de survivre à sa mort, quelle qu'elle soit, d'ailleurs… »

On ne devient véritablement un homme politique qu’après avoir chuté.Marine Le Pen

Reste que, à force d'avoir gravi quatre à quatre les marches de l'échiquier politique, Jordan Bardella a fini par en manquer une. Et a vu sa gestion des fédérations comme son « plan Matignon » mis en échec lors des dernières législatives, provoquant des polémiques et coûtant pour partie la victoire au RN. « J'ai toujours considéré qu'on ne devient véritablement un homme politique qu'après avoir chuté », livre Marine Le Pen.

Avant de se reprendre : « Enfin, si tant est que Jordan ait chuté… La réalité est que ces élections ont été un formidable succès. Jordan a eu le panache d'endosser en quelque sorte cette défaite, qui n'était pas vraiment la sienne mais qui est collective. La présidentielle, les législatives, l'arrivée de 89 députés puis la préparation des européennes ont détourné notre attention ces quatre dernières années du parti en tant que tel, de l'analyse du fonctionnement et de l'efficacité des fédérations… A posteriori, c'est un tort dont j'assume aussi une part », assure-t-elle. D'aucuns opposeront que là était, précisément, la responsabilité de Jordan Bardella en tant que président du parti à la flamme.

Prévenue. Depuis ses bureaux de l’Assemblée nationale, la députée prépare sa défense face à un tribunal dont elle regrette la « tonalité de partialité ». © Sébastien Leban pour Le Point

Deux voix dissonantes à la tête du parti

Au sortir de cette longue séquence électorale, les deux têtes du Rassemblement national ont paru pour la première fois parler à deux voix dissonantes. Jordan Bardella désigne le Nouveau Front populaire et plus largement la gauche comme premier adversaire du Rassemblement national, quitte à ancrer définitivement son parti à droite. Marine Le Pen, fidèle à son ADN populiste, vilipende pour sa part le « parti unique » que constitueraient toutes les forces politiques de droite comme de gauche ayant participé au Front républicain. « Nous ne courons pas dans le même couloir, balaie Marine Le Pen. L'objectif sur lequel nous nous sommes accordés, c'est que Jordan devienne Premier ministre. Le mien est de devenir présidente de la République. Cela peut entraîner des choix de positionnement légèrement différents. »

Pour la figure de proue du Rassemblement national, s'opposer au Nouveau Front populaire ne pousse en rien son mouvement vers la droite. Elle réfute aussi l'idée qu'un tel positionnement ferait d'elle une alliée circonstanciée du gouvernement de Michel Barnier. « Nous n'avons aucune vocation à être alliés, mais à être l'alternance ! » assène-t-elle.

Le piège tendu par Marine Le Pen à Michel Barnier

Tout en n'étant pas avare de compliments envers le locataire de Matignon : « Il est courtois, respectueux. Ça fait tout de même du bien. Même si ça ne préjuge en rien de sa capacité à faire changer d'orientation politique le pays. Si la forme est différente, il m'apparaît, sur le fond, dans la droite ligne de son prédécesseur. » Pour preuve, Marine Le Pen mentionne la nomination d'un ministre issu de la gauche à la Justice et d'un issu de la droite dure à l'Intérieur. « C'est un choix d'anesthésie institutionnelle. On a déjà vu cela dix fois et on sait quel résultat cela donne : la bulle », lâche-t-elle, mimant un zéro avec les doigts.

Un rôle de gardien des institutions

La sortie du ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, dans le JDD, sur l'État de droit « ni intangible, ni sacré » a permis au RN de jouer à front renversé, se muant en gardien des institutions démocratiques lors de son meeting de rentrée à Nice. « On sent que M. Retailleau est beaucoup plus à l'aise dans le rôle du sénateur d'opposition que dans celui de ministre chargé de la sécurité des Français… » flingue Marine Le Pen. Qui va jusqu'à deviner dans les mots « maladroits » du locataire de la Place Beauvau une volonté de ce dernier d'être contraint à la démission : « Je ne serais pas très étonnée qu'assez rapidement il se dégage de ce fardeau, dont il fait semblant de dire qu'il l'a espéré toute son existence… »

Mais pourquoi donc ne pas voter, dès maintenant, la motion de censure déposée par la gauche et faire tomber ce gouvernement qu'elle abhorre ? « Nous savons que nous pouvons appuyer sur le bouton. Vous le savez, ils le savent, tout le monde le sait », lance Marine Le Pen, tout en plantant un doigt sur son bureau comme s'il s'agissait là du bouton nucléaire. « Mais vaut-il mieux avoir un Premier ministre sur lequel on puisse faire peser une pression politique ou être dans une opposition systématique face à un Premier ministre d'extrême gauche auprès duquel nous n'aurons aucune capacité à faire entendre les aspirations de nos onze millions d'électeurs ? » Première aspiration à faire valoir : « Être respectés, ce qui ne veut pas dire nous parler gentiment, mais nous faire entrer dans les processus de négociations obligatoires, y compris pour ce qui est des postes institutionnels. » Comprendre, la fin du cordon sanitaire, ce qui veut dire rendre au Rassemblement national une de ses deux vice-présidences de l'Assemblée nationale.

Faire chuter le Premier ministre

Quand bien même le Premier ministre satisferait aux exigences du RN, le parti nationaliste se prépare en coulisse à le faire chuter. « J'ai l'habitude de dire que la date de péremption est inscrite sur la boîte, s'esclaffe Marine Le Pen. Le moment de vérité sera le budget. Là où seront arrêtées les grandes orientations politiques… » Sous-entendu, là où le parti à la flamme n'aura d'autre choix que de marquer profondément son opposition. « Il va falloir sortir de cette situation, plaide la triple candidate à l'Élysée. On peut se réjouir d'une cohabitation, pas d'un gouvernement ultraminoritaire. Ce n'est pas une situation démocratique normale. Le pays a besoin d'être gouverné, et non vaguement guidé par quelqu'un qui essaie de faire plaisir à son aile droite, à son aile gauche puis à ses amis qui le soutiennent comme la corde soutient le pendu… Donc, oui, il faut de nouvelles élections. » De nouvelles élections législatives, et, se prend-elle parfois à rêver, une présidentielle anticipée. Qui se trouverait être une bien commode façon de prendre de vitesse une éventuelle peine d'inéligibilité.

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Marine le PEN âgé de 56 ans héritière de son père trublion patenté JM le PEN  d’extrême droite qui ne voulait gouverner simplement semer le désordre ou le souk dans les autres partis politiques Français ce qu’il a partiellement réussi pour diviser les Français surtout ceux mécontents qui eux n’ont pas diminué depuis que notre président MACRON a été élu par défaut et surtout réélu par des Français naïfs ou stupides (pour être poli) !?

Elle a cru décrocher la timbale avec cette législative perdue par le président mais insuffisante en nombres de députés RN ex FN élus pour remporter une vraie majorité à l’Assemblée NATIONALE ce qu’elle croyait acquit par son jeune nouveau leader au sein de son parti «  BARDELLA bon chic bon genre » pétard mouillé qui a fait pschitt et qui croyait remporter cette élection haut la main ce qui ne fut pas le cas car elle aurait peut-être réussie si c’était elle M.LE PEN qui avait mené cette campagne car c’était mal connaitre les Français versatiles et partisans de leur chacun pour soi mais dégonflés car peureux pour certains qui font le bonheur de tous ces partis ringards ainsi que du pouvoir « macronien » en place devenu indéboulonnable jusqu’en 2027 !?

Cette pauvre M.LEPEN usée en fait pré retraitée de cette extrême droite ex FN usé que les Français n’aiment toujours pas et chez les concitoyens âgés se rappelant le pétainisme pour ceux vivants qui l’on subit !?

Trainant un procès sur cette affaire d’assistants parlementaires européens (illicites) dont l’issu en sa faveur n’est pas garantie qui l’à mettrait hors-jeu de la politique européenne et française !?

Mais hélas dans ces partis extrémistes il y a celle de gauche nettement plus dangereuse avec cette LFI / NUPES créations de son leader MELENCHON bien plus dangereux car prenant son plaisir bien qu’âgé à semer le trouble ou désordre vers le chaos en entrainant ces fans aussi mal élevés que lui !?

Le bilan n’est pas définitif et simple c’est que la France va de plus en plus MAL !?

 

Jdeclef 10/10/2024 11h34

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