L’EPEE DE
DAMOCLES EST LA PRETE A TOMBER TANT PIS POUR LES FRANÇAIS ET LA France !?
Publié le 02/10/2024 à 08h48
En plaçant sur le même plan « dette économique » et «
dette écologique », le Premier ministre a confirmé, lors de son discours de
politique générale, qu'il faudra aller vite en matière d'écologie. © Sarah
Meyssonnier / REUTERS
« On a du pain sur la
planche », confiait, mardi soir, un conseiller du cabinet d'Agnès
Pannier-Runacher. Plan national d'adaptation au changement climatique (Pnacc),
troisième stratégie nationale bas carbone (SNBC, la feuille de route de baisse
des émissions de la France par secteur), programmation pluriannuelle de
l'énergie (PPE)… Les dossiers environnementaux les plus structurants, en
souffrance depuis des mois, vont enfin être relancés par la nouvelle ministre
de l'Écologie, dont les compétences ont été amputées du Transport et du
Logement. Et il faudra aller vite, a clairement signifié
le Premier ministre lors de son discours de politique générale : en
plaçant sur le même plan « dette économique » et « dette
écologique », deux « épées de Damoclès » aussi
« redoutables » l'une que l'autre, Michel Barnier a fixé ses
priorités.
L'écologie « sera au cœur de
notre action », a martelé l'ancien ministre de l'Environnement. Mais si
son insistance à mettre le climat et la biodiversité en avant a été remarquée
(Gabriel Attal, à l'inverse, n'en avait pas fait un axe majeur d'action), sa
philosophie tranche sensiblement avec les politiques conduites sous les
gouvernements précédents, au point d'inquiéter les associations. « Si
Michel Barnier en appelle à “faire plus” pour lutter contre le changement
climatique, l'annonce de plusieurs mesures concrètes pour accélérer la
transition ressemble plutôt à des reculs », a réagi le Réseau action
climat (RAC), quand l'Insoumis Alexis Corbière dénonce « un détricotage en
règle ». Pour Greenpeace, « le Premier ministre parle d'une “écologie
des solutions”, mais les solutions évoquées font plutôt partie du
problème : nouveaux réacteurs nucléaires, recours accru à la biomasse à
des fins énergétiques, biocarburants pour l'aviation… »
Amplifier l'électrification
Des reculs ? Dans un contexte
budgétaire extrêmement contraint, Michel Barnier les assume, prônant une
écologie pragmatique, compatible avec la croissance économique, et
« tenant compte des enseignements des dernières élections », plaide son
entourage, qui ont vu les candidats EELV s'effondrer aux européennes comme aux
législatives, sèchement désavoués par des électeurs fâchés d'un certain nombre
de mesures jugées « punitives », en tout cas mal préparées.
Électricité :
avec la transition, la France bascule dans une nouvelle ère
Pour le Premier ministre, la lutte
contre le réchauffement climatique passera d'abord par le développement à la
fois du nucléaire et des énergies renouvelables, afin d'accélérer la
décarbonation des usines et le développement de « nouvelles industries de
la transition ». Comme le gouvernement précédent, il plaide pour le développement
des biocarburants, et par des offres de transport dans les zones
périurbaines et rurales, où « des millions de travailleurs n'ont pas
aujourd'hui d'autre choix que la voiture ». Mais de la façon dont seront
financées, ou même accompagnées, ces nouvelles ambitions, il n'a pas été
question, pas plus que du soutien à la voiture électrique, dont les
financements sont menacés dans le prochain budget.
DPE, MaPrimeRénov et ZAN
recadrés
Cette « écologie des solutions » devra aussi réformer des politiques impopulaires, ou jugées mal conçues. Annonce la plus symbolique : Michel Barnier promet une simplification du DPE, et une « adaptation » de son calendrier. Objet de nombreuses critiques, le diagnostic de performance énergétique, qui doit permettre la rénovation des passoires thermiques, favorise, tel qu'il est conçu, le chauffage au gaz au détriment de l'électricité, pourtant moins polluante. Et l'interdiction des logements classés G au 1er janvier 2025 (2028 pour les F, 2034 pour les E), en pleine crise de l'immobilier, soulève des levées de boucliers.
Passoires thermiques : pourquoi la loi risque d'augmenter les émissions de CO2
S'il n'a pas avancé de détails, un
rabotage du dispositif MaPrimeRénov est aussi à prévoir, afin de « mieux
cibler l'accompagnement des entreprises et des particuliers ». Autre
« recul » symbolique : un assouplissement de la loi ZAN (pour
zéro artificialisation nette), issue de la Convention citoyenne pour le Climat,
qui impose de réduire de moitié la consommation de foncier d'ici à 2031, par
rapport à la décennie précédente (2011-2021), pour atteindre le ZAN en 2050.
Dans les faits, la loi limite déjà drastiquement les nouvelles constructions,
alors que l'état réel de l'occupation des sols en France n'est pas encore
connu : l'Observatoire de l'artificialisation, qui travaille avec l'IGN et
le Cerema, n'envisage pas de l'achever avant 2025.
Aujourd'hui, un jardin public
verdoyant et une bande de bitume sont tous les deux considérés comme
artificialisés, et classés dans le même référentiel. Ce qu'avait brutalement
dénoncé Laurent Wauquiez, en annonçant en fanfare se retirer du système. Les remontées
de terrain de milliers de maires sans ressources foncières, totalement bridés
dans leur développement, affolent les sénateurs depuis des mois. « Il faut
revitaliser la construction de logements », a détaillé Michel Barnier.
« Pour construire, il faut du foncier. Nous devons faire évoluer de façon
pragmatique et différenciée la réglementation ZAN pour répondre aux besoins
essentiels de l'industrie et du logement. » Une adaptation
particulièrement attendue par les collectivités, rurales notamment, mais qui
indigne particulièrement les associations environnementales…
Le logement, chantier vital,
bombe sociale
Qui redoutent un certain attentisme,
sentiment conforté par l'annonce d'une énième « conférence nationale sur
l'eau »… Alors même que les Assises de l'eau organisées en 2018, le
Varenne agricole de l'eau et du changement climatique en 2022, et le Plan eau
lancé en 2023 ne se sont pas traduits par la moindre réalisation. Michel
Barnier, qui promettait d'« agir plus que de communiquer et d'agir avant
de communiquer », devra prouver qu'il peut s'appliquer ce précepte.
« Faire plus, avec moins. » Une gageure.
De toute façon s’y sympathique qu’il
soit MR BARNIER n’a rien à perdre car étant en fin de carrière et usé comme
cette Veme république obsolète qui survit en se dégradant sans cesse à cause d’une
classe politique de tous bords sclérosée par ces élus qui ne pense qu’à eux et
à leurs avantages hérités de l’ancien pseudo régime monarchique qui fait croire
à nos dirigeants nuls et maintenant inutiles comme notre président actuel inéligible
jusqu’en 2027 ou il peut même continuer à semer le souk pétri d’orgueil mal
placé en refaisant même une autre dissolution inutile ou un nouvel avatar dont il a le
secret et en plus dont la destitution demandée n’a même pas été accepté par l’assemblée
nationale par ces députés trop contents d’être élus voire réélus !?
Quant au président roitelet sans
couronne sans amour propre si dédaigneux des Français lambda dans bas ou de peu
il s’en fiche car pas de son monde comme il l’a dit en les insultant de fait car
bénéficiant de leurs niaiseries malgré que ceux-ci aient commis l’erreur de le réélire
et en donnant trop de pouvoir à un seul homme erreur de plus !?
Maintenant nous citoyens de tous
bords S’EN FICHENT et même ceux qui ne votent plus car dégoutés à attendre
comme dans un mauvais jeu pervers QUAND le gouvernement BARNIER tombera d’ici
2027 et bien sur tant pis pour la FRANCE que j’aime mais qui ne compte plus
beaucoup dans cette Europe dite unie qui se lézarde comme le vieux mur de cette
U.E. ET DANS UN MONDE ENTIER MALADE DEVENU DANGEREUX !?
Jdeclef 02/10/2024 16h41
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