vendredi 11 octobre 2024

Voilà ce que l’on peut constater quand on a un président qui n’a rien fait depuis 2017 et en plus réélu par défaut en 2022 par des Français lambda qui lui ont donné trop de pouvoir semblant des imbéciles heureux trop gâtés qui avalent tout en lui donnant tout pouvoir et associé à son ex ministre Bruno Le Maire :

 

Budget 2025 : pour Macron, la descente aux enfers

LA LETTRE DU PALAIS. Le débat sur les finances publiques plonge l’ex-majorité dans une crise existentielle. Au point de susciter une remise en question de la politique menée depuis 2017.

Par Mathilde Siraud

 

Mardi prochain, Bruno Le Maire déjeunera au restaurant L'Hémicycle, à deux pas de l'Assemblée nationale. En pleine crise des finances publiques, l'ex-ministre de l'Économie, qui s'astreint à une diète politique et médiatique : IL NE MANQUE PAS D’AIR !?

 

Depuis qu'il a quitté Bercy le mois dernier, a convié une poignée de députés dont il est proche. Celui qui enseigne désormais chaque lundi la durabilité et la transition énergétique à l'École polytechnique de Lausanne, en Suisse, entend profiter de ces agapes pour faire passer quelques messages.

Mauvaise ambiance en perspective. En effet, ceux qui le tiennent pour responsable de l'état catastrophique de nos comptes publics le rendent « hystérique », rapporte l'un de ses interlocuteurs. Il faut rétablir la vérité. N'a-t-il pas, depuis plusieurs années, prêché dans le désert pour mettre fin au « quoi qu'il en coûte » ? Combien d'arbitrages censés freiner le dérapage des dépenses publiques a-t-il perdus ? Combien de fois a-t-il tiré la sonnette d'alarme sur la dégradation de la situation budgétaire, se faisant rabrouer par l'Élysée et Matignon ? À la fin, même s'il s'est toujours refusé à claquer la porte – question d'éthique personnelle –, les Français lui en sauront gré d'avoir au moins tenté de secouer le cocotier, se rassure-t-il. Voire.

Un « bug » inexpliqué des prévisions de recettes

« Le budget 2025 est le plus dégueulasse et le plus dur que j'ai vu en vingt-cinq ans de vie publique. Bruno Le Maire a donné des leçons de bonne gestion à tout le monde, mais il est bien évidemment responsable », s'emporte un ministre. De là à soupçonner l'ex-patron de Bercy d'avoir « menti » en maquillant les chiffres, il n'y a qu'un pas que beaucoup s'autorisent à franchir.

 « C'est à croire que le NFP a participé à l'élaboration de ce budget ! » Non seulement le retour des hausses d'impôts vient balayer le dernier totem macroniste, mais la question des écarts entre les prévisions affichées et la réalité des chiffres, notamment en matière de déficit, instille le poison du doute quant à la bonne gestion et à la compétence de l'équipe sortante : plus de 6 % de déficit public en 2024 contre les 4,4 % prévus par la loi de finances, 5,5 % en 2023 contre 4,9 % espérés. Soit un écart de plusieurs dizaines de milliards d'euros que l'ancien ministre de l'Action et des Comptes publics Thomas Cazenave ne sait expliquer autrement que par un différentiel de prévisions de recettes que personne n'aurait su voir venir. Sans compter que le trou concernant les collectivités locales n'a été découvert que tardivement.

Le niveau de plantage est fou.

Ce « bug » concernant les prévisions de recettes, surestimées à plusieurs reprises, reste à ce jour un mystère en partie inexpliqué. « Le niveau de plantage est fou », se lamente-t-on au sommet de l'État. Les nouveaux ministres de Bercy, Antoine Armand et Laurent Saint-Martin, disent explorer encore aujourd'hui les raisons de ce décalage. Même le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, déclare dans nos colonnes qu'il cherche lui-même des explications.

Deux hypothèses circulent : soit l'administration de Bercy a perdu du savoir-faire dans sa capacité d'alerte, soit le pilotage politique n'était plus opérant. « À force de taper contre l'État profond, les mecs se sont barrés, ce n'est plus tenu », croit savoir un ancien de Matignon. De quoi, par ricochet, entacher durement le crédit et la supposée supériorité macroniens alors que le président s'était jusqu'ici fait fort d'ériger la compétence et la bonne gestion en marque de fabrique censée le démarquer de ses adversaires.

« L'urgence financière est en train de dynamiter sept ans d'efforts »

Mais là n'est peut-être pas l'élément le plus traumatisant dans cette épreuve du budget. Le camp du chef de l'État se retrouve malgré lui plongé dans un examen autocritique de son bilan et de la politique menée depuis sept ans. Le retour de l'augmentation des impôts, qui plus est porté par un duo de personnalités macronistes – Antoine Armand et Laurent Saint-Martin –, vient mettre en lumière un brutal constat d'échec. « J'ai peur que les décisions du budget emportent notre bilan et que Barnier casse la machine économique », glisse une députée Renaissance.

Macron, l'homme aux 1 000 milliards de dette Emmanuel Macron et son secrétaire général, Alexis Kohler, assistent, impuissants depuis l'Élysée, à leur propre capitulation. « Vous imaginez ce que ça représente, pour Macron, de toucher à l'impôt sur les sociétés ? C'était sa toute première mesure quand il est arrivé au pouvoir ! Et, en plus, on remet un impôt sur les riches. L'urgence financière est en train de dynamiter sept ans d'efforts. Le gouvernement Barnier éteint un à un les boutons de sa politique », décrit crûment un ex-conseiller de l'exécutif.

Déjà, les plus zélés macroniens redoutent un effet récessif sur la croissance, voire une hausse du chômage. Or la baisse du chômage est probablement le dernier élément de fierté du président, avec l'attractivité économique. Si bien que « la lutte contre les hausses d'impôts et la défense des 0,3 % des ménages les plus aisés sont devenues l'ultime combat du macronisme », griffe Aurélien Rousseau, ancien ministre de la Santé élu député du Nouveau Front populaire.

Dès que quelqu’un disait “aïe”, on lui filait 100 balles. On a envoyé des Canadair d’argent public pour éteindre le moindre départ d’incendie.Une responsable de l’ex-majorité

Depuis qu'il est au pouvoir, Emmanuel Macron a toujours négligé l'enjeu des finances publiques, faisant fi du dérapage des dépenses. Pour lui, la question de la dette était un sujet secondaire, une obsession de comptables. Seule la croissance allait générer les recettes nécessaires. « Son système a toujours consisté à dire que, quoi qu'il arrive, il a raison et a tout bien fait », critique-t-on dans son propre camp. Les langues se délient. Fallait-il déverser plus de 100 milliards d'euros de bouclier tarifaire ? Les allègements de charges et la prime d'activité ont-ils réellement produit les effets escomptés ? « Notre tort a été de ne pas comprendre la nécessité d'une mesure sociale symbolique », reconnaît un député Renaissance.

« Les vannes étaient totalement ouvertes »

La prise de conscience sur la folie dépensière gagne petit à petit le dernier carré de soldats loyaux autour du président. « Dès que quelqu'un disait “aïe”, on lui filait 100 balles. On a envoyé des Canadair d'argent public pour éteindre le moindre départ d'incendie. Il y a eu en permanence la crainte d'une réactivation de la violence des Gilets jaunes », témoigne une responsable de l'ancienne majorité. Quand on ne comprend pas le peuple, on le redoute… Quant à la réforme des retraites, adoptée tardivement et bien moins ambitieuse que prévu, elle ne produira pas d'économies significatives avant plusieurs années. Notons que, si Macron a trop dépensé, les oppositions, quelles qu'elles soient – y compris à droite –, l'y ont toujours incité.

Budget 2025 : coup de rabot et choc fiscalAujourd'hui, le réveil est brutal. Ainsi Didier Migaud, le garde des Sceaux, prenant ses quartiers à la chancellerie, découvrant une situation pire qu'imaginé : « Sur des pans entiers du ministère, je suis en cessation de paiement ! Les vannes étaient totalement ouvertes et là, subitement, on n'a même plus de quoi remplacer les ramettes de papier », se désespère un élu macroniste. Au moins, Michel Barnier se sera chargé du sale boulot, se rassure-t-on. Car, même sans dissolution ni changement de gouvernement, chacun est conscient que la question de mesures fiscales se serait forcément posée, compte tenu de la situation financière.

Reste que le camp Macron ne sait pas bien comment relever la tête après ce coup de massue. Au point de faire craindre à certains que ce budget, orthogonal avec les choix politiques opérés depuis 2017, ne précipite leur disparition. Une figure du parti présidentiel, lucide, déclare : « Si le régalien, c'est la ligne Retailleau et le budget, la hausse d'impôts, quel est notre espace politique ? On peut se faire engloutir dans cette histoire. »

 

 

Car ancien Ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique de France lui a trouvé du boulot en SUISSE ce menteur comme un arracheur de dents qui aurait oublié 52 milliards d’euros dans la trésorerie de la France ben voyons !?

Si on jouait au Monopoly et avec des billets de papier sans valeur ce jeu populaire que tout monde connait ces personnages si imbus de leur personnes grands donneurs bienpensant de leçons bavards hypocrites ils seraient le président MACRON s’il avait un soupçon d’amour propre qu’il n’a pas devrait démissionner et son ministre et être dans la case prison car c’est une honte car à moins d’être riche et fuir à l’étranger comme certains l’ont déjà fait d’ailleurs ou le feront comme Depardieu par exemple qui à défrayé la chronique en immigrant et changeant de nationalité vers la RUSSIE poutinienne !?

Car les français qui votent ou choisissent si mal leurs dirigeants et politiciens de tous bords viennent de gagner leur pays la France en virtuelle faillite et je plains Mr BARNIER (s’il n’était pas au courant) de Ce trou béant car là c’est « la cerise sur le gâteau empoisonné » car c’est une honte pour nous Français incapables de se prendre en charge et la France que j’aime pourtant tout cela à cause de poignées de politiciens de tous bords mais malhonnêtes il faut avoir le courage de le dire et cessez de faire la politique de l’autruche c’est cela  réalité « car la France et justement « cul par-dessus tête » comme disait avec inélégance Mr MACRON petit bourgeois dédaigneux digne de l’ancien régime monarchique tombé en 1789 mais pas longtemps avec les empires napoléoniens qui ont pris la suite !?

PAUVRE France !?

J declef 11/10/2024 15h17

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