mardi 3 décembre 2024

De toute façon « les carottes sont près d’être bien cuites » à cause des Français lambda qui ne savent plus choisir leurs dirigeants ou politiciens de tous bords car semble-t-il ils ont perdus toutes éducations voire moralité et bon sens logiques !?

 

Macron paie le prix de sa dissolution catastrophique : MAIS NON IL VA CONTINUER A JOUER AU MONARQUE SANS COURONNE JUSQU’EN 2027 ?!

RÉCIT. Le pari fou du 9 juin se retourne contre son initiateur, démuni face à la menace d’une crise de régime. Son entourage le presse d’agir vite une fois Barnier renversé. Le président est tenté de nommer quelqu’un de son camp.

Par Mathilde Siraud

Publié le 03/12/2024 à 11h50

Là c’est être plus bête que les Français lambda CAR ON EN MEURT !?

Six mois après la dissolution de l'Assemblée nationale, Emmanuel Macron prie pour que ce ratage industriel et ses effets en cascade n’ensevelissent pas totalement son héritage. © Christian Hartmann / REUTERS

Qu'il est cruel de se replonger dans l'argumentaire censé justifier la décision du président de dissoudre l'Assemblée nationale, ce 9 juin au soir, jour de scrutin européen. À l'époque, et il n'a cessé de le répéter depuis à tous ceux qui sont venus faire le siège de l'Élysée, affolés par cet acte insensé, la convocation d'élections législatives anticipées était présentée comme inévitable, le bouclier à même d'éviter une censure à l'automne. Emmanuel Macron avait bien analysé le discours d'Éric Ciotti et consorts : il en était certain, la droite allait faire chuter son gouvernement sur le budget et ainsi faire sombrer le pays dans le précipice.

Las, le chef de l'État a dissous et voilà le gouvernement, six mois plus tard, sur le point de tomber sous le coup de l'alliance du Nouveau Front populaire et du Rassemblement national. Pour un peu, ses visiteurs seraient tentés d'en faire des gorges chaudes. Ainsi, et c'est plus fort que lui, ce pilier de la Ve République ne peut s'empêcher de verser dans l'ironie quand il est reçu au Palais. « Alors, comment va le Mozart de la politique, l'as de la stratégie ? » Emmanuel Macron ne relève pas. Sûrement qu'il enrage au fond de lui.

L'été où Emmanuel Macron a mis la France sur un volcan

Michel Barnier fut présenté, après un interminable feuilleton estival, comme le choix de la stabilité. Raté. Les macronistes ont accepté de participer à son gouvernement tout en sabotant immédiatement les conditions mêmes de leur engagement dans cet attelage bancal. Chacun est resté dans son couloir, attaché à l'affront d'hier et à son agenda personnel. Avec ce Premier ministre de droite modérée et son directeur de cabinet issu du Trésor, Jérôme Fournel, la politique de l'offre du président devait être bien sécurisée. Il n'en a rien été et le chef de l'État s'est retrouvé piégé.

« Arroseur arrosé »

« D'apprenti sorcier, il est devenu arroseur arrosé », résume Patrick Kanner, patron des sénateurs socialistes. Lorsqu'il fut reçu avec les autres responsables de gauche à l'Élysée, le 22 août, en pleines tractations pour trouver un Premier ministre, l'élu avait demandé à Emmanuel Macron s'il avait bien conscience que la France avait basculé dans une crise politique. Réponse par la négative du disrupteur en chef, qui préférera toujours le déni au mea culpa. « Résultat, on est dans une crise politique majeure, à dominante institutionnelle. La question qui se pose maintenant est de savoir si cela bascule en crise sociale », s'enquiert l'ancien ministre.

Voilà qui ne va pas aider Gérard Larcher à chasser ses remords. Dans un documentaire édifiant diffusé le 12 décembre sur France 2, Dissolution. Histoire d'un séisme politique, que Le Point a pu visionner, le président du Sénat raconte face caméra s'en vouloir encore aujourd'hui de ne pas avoir saisi le Conseil constitutionnel pour contester la dissolution, déclenchée selon lui sans respecter le cadre de l'article 12 de notre norme suprême, qui impose des consultations préalables. « J'ai manqué de réflexes », s'excuse-t-il après coup, avec la bonhomie qui le caractérise. Dans ce film réalisé par Pauline Pallier et coécrit par les journalistes Patrice Duhamel, Michèle Cotta et l'historien Jean Garrigues, dix-neuf acteurs de premier plan livrent leur témoignage sur cet épisode qui restera dans les annales de la Ve République.

 « Ça tangue très fort » : Macron, l'étrange fin de règne « La dissolution est une arme ultime dont, 9 fois sur 10, on fait un mauvais usage », juge Nicolas Sarkozy, qui dresse un parallèle avec la dissolution de 1997, griffant au passage son meilleur ennemi Jacques Chirac. De Marine Le Pen à Jean-Luc Mélenchon, en passant par François Hollande, Yaël Braun-Pivet, François Bayrou ou encore Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve, tous – sauf Gabriel Attal et Alexis Kohler, qui ont refusé de participer – racontent leur sidération au soir du 9 juin. « On se dit : il est fou ! », s'exclame l'Insoumis en chef, quand le syndicaliste Laurent Berger raconte pour la première fois que Matignon lui a été proposé et qu'il l'a refusé, le 27 août.

Laurent Wauquiez s'attribue, lui, la nomination de Michel Barnier – « le nom n'était absolument pas sur la table » quand il l'a soufflé au président, prétend-il – et Jean-François Copé dit déjà que seul un départ d'Emmanuel Macron pourrait permettre de sortir le pays de l'impasse. « La dissolution restera comme la décision politique la plus incompréhensible et la plus dangereuse de la Ve République », dit au Point Patrice Duhamel au regard des entretiens qu'il a menés. Michèle Cotta considère de son côté qu'elle a « accentué le côté incompréhensible et imprévisible joueur de dés » du président. « Le film montre à quel point cette dissolution a été unanimement mal reçue, y compris par les macronistes », retient Jean Garrigues.

Effet d'accélération

Les Français non plus n'ont toujours pas compris. « Avec la dissolution, il est monté sur le toit avec un parapluie en plein orage et il a pris la foudre. Il manquait un élément d'explicitation », observe un ancien ministre. L'effet d'accélération induit par la chute annoncée de Barnier affaiblit un peu plus un président dont le pouvoir se veut chaque jour plus déclinant que la veille. Avec cette question qui se répand tel le venin : Emmanuel Macron est-il devenu lui-même le facteur d'instabilité, voire de blocage ? Les symptômes du délitement s'installent et la situation politique risque à un moment donné d'exiger son départ comme objet de transfert de la crise.

Il faut à Matignon quelqu’un qui puisse faire en sorte que les Hutus et les Tutsis s’entendent.Un confident d’Emmanuel Macron

À l'unanimité, les proches du chef de l'État réclament donc qu'il remplace Michel Barnier le plus rapidement possible après la censure. « Dans les 48 heures », presse une figure du Palais-Bourbon. Selon nos informations, l'hôte de l'Élysée a fait savoir à plusieurs interlocuteurs qu'il privilégiait la nomination d'une personnalité issue des rangs du bloc central. « Quelqu'un qui puisse faire en sorte que les Hutus et les Tutsis s'entendent ! » traduit un confident, après l'échec de l'expérience dite du « socle commun ».

 Matignon : Marine Le Pen décide, Emmanuel Macron exécute ? Le patron du MoDem François Bayrou, qui présente l'avantage de parler à beaucoup de monde, tous bords confondus, et de se préparer depuis longtemps ? Le ministre des Armées Sébastien Lecornu, un proche du couple Macron, qui s'est illustré au moment de sa loi de programmation militaire ? Le vice-président de l'Assemblée Roland Lescure, qu'Alexis Kohler apprécie, qui prône un « rassemblement des raisonnables » pour gouverner ? D'autres poussent l'option Thierry Breton. L'ex-commissaire européen « en rêve », répètent ceux qui le connaissent. En réalité, ils sont peu nombreux à avoir les reins suffisamment solides pour s'installer à Matignon dans pareille configuration.

Au fond, es-tu bien sûr que tu ne démissionneras pas ?Un habitué de l’Élysée, à Emmanuel Macron

Dans cette situation d'impasse, et parce qu'il ne peut y avoir d'élections législatives avant l'été, que la présidentielle doit se tenir dans deux ans et demi, il fallait bien qu'un courageux ose poser la question qui fâche. « Au fond, es-tu bien sûr que tu ne démissionneras pas ? » s'est risqué cet habitué de l'Élysée, un jour qu'il s'entretenait avec le chef de l'État. « Jamais ! »

« Six mois de fiertés françaises »

Il va donc falloir tenir. En 1997, avant que Jacques Chirac ne dissolve, Alain Juppé aussi craignait une censure sur le budget. Avec les autres protagonistes de l'époque – Jean-Pierre Raffarin, Dominique de Villepin, Jean-Louis Debré –, il aurait pu dire à Emmanuel Macron, si celui-ci le lui avait demandé, combien il était saugrenu de déclencher une dissolution dans ces conditions. Un chef à plume s'en souvient : ce soir de juin, alors que le camp Macron enregistre un score deux fois inférieur à celui du RN aux européennes, le président espère vraiment gagner les législatives.

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Et pour cause : la Nupes (ancêtre du NFP) allait éclater, jamais les Français n'auraient confié les clés du pays au parti de Marine Le Pen, la droite allait exploser. Cela ne s'est pas tout à fait passé comme prévu (sauf pour la droite). Il y a encore quelques jours, les membres du cabinet à l'Élysée soutenaient mordicus que le RN ne voterait pas la censure avant au moins le printemps. « Aujourd'hui, que peut faire Macron ? Un référendum ? Il aura beau demander si Noël a bien lieu le 25 décembre, les électeurs répondront non », soupire un stratège du Palais-Bourbon.

 Les indiscrets – Comment Cazeneuve avait préparé dans le détail son arrivée à Matignon

À la présidence, on continue pourtant de se réjouir de « six mois de fiertés françaises » depuis l'été : les Jeux olympiques, la Cité de la langue française de Villers-Cotterêts, Notre-Dame… « L'Europe, ça restera. La reconstruction de Notre-Dame, ça restera. Comme la pyramide du Louvre pour Mitterrand. » Sans doute qu'Emmanuel Macron y croit aussi, lui qui a promis un « choc d'espérance ». Priant pour que le ratage industriel de sa dissolution et ses effets en cascade n'ensevelissent pas totalement son héritage.

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Car Mr MACRON ce dit « chef d’état » nullissime qu’on a réélu en plus dont on n’a pas été capable de se débarrasser continue à se pavaner comme un faux monarque digne de l’ancien régime monarchique ( mais il n’est que la suite de ceux d’avant d’ailleurs pas meilleurs ) et attention d’ci 2027 il peut encore faire des erreurs dont il a le secret avec en plus : bien qu’il se taise actuellement car n’ayant plus rien à dire ou proposer de concret n’est qu’un président inutile qui ne sert à rien (mais cela ne date pas d’aujourd’hui !?)

Maintenant on est redevenu la lanterne rouge de l’Europe occidentale (dite Unie) un des pays encore démocratiques de ce monde malade comme on n’a plus d’amour propre ni de bon sens voire manque de courage par peur du lendemain et surtout depuis 2014 et la crise ukrainienne avec Poutine le Russe qu’on pouvait arrêter aider des USA dès le début (on n’a rien fait si ce n’est que bavarder pour rien dire d’utile !?)

Moi cela me rend malade car j’ai une fille de 42 ans qui reste d’une famille qui s’est délitée ou nos anciens sont décédés !?

Et je suis loin d’avoir la certitude d’une issue heureuse à cause de nous-mêmes Français lambda !?

Pauvre pays que notre France que j’aime si mal gouvernée et mal protégée !?

Jdeclef 03/12/2024 13h51

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