« Il ne nous donne
rien » : pourquoi François Bayrou irrite le bloc central !?
Les premiers pas du nouvel hôte de Matignon laissent perplexes les
députés de l’ancienne majorité, pourtant censés le soutenir. Un point d’alerte
quant à la suite du bail du patron du MoDem.
Vincent Jaouen
La satisfaction de la victoire n'aura été que de courte durée. Pourtant,
vendredi 13 décembre, après la nomination
rocambolesque de François Bayrou à Matignon, le MoDem exultait. L'heure
était enfin arrivée. Et la « réconciliation », comme aime la
théoriser le principal intéressé, avait sonné. Mais, une semaine plus tard,
l'ambiance n'est plus au beau fixe.
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Après les premiers pas laborieux du Béarnais rue de Varenne, les doutes
et les premières crispations se sont invités dans les rangs du bloc central –
composé des groupes Ensemble pour la République, MoDem et Horizons, soit
l'ancienne majorité. « Dans les couloirs, les députés sont dépités,
persifle un collaborateur de l'opposition. Il faut dire qu'il ne leur fait
aucun cadeau. »À LIRE AUSSI François Bayrou, l'homme
qui croit au miracleEn premier lieu, beaucoup s'interrogent sur la
méthode Bayrou. « Le problème, c'est la forme, il ne la soigne pas »,
regrette un député Horizons, épinglant le
déplacement du Premier ministre à Pau,
la proposition d'un retour du cumul des mandats, son
premier passage à l'Assemblée ou encore sa méthode de négociation avec les
différents partis politiques. « En fait, Bayrou, c'est le vieux
monde », raille de son côté un macroniste. « Il y a eu
de petites choses dont on se serait passés », reconnaît quant à elle
auprès du Point Prisca Thevenot, proche de Gabriel Attal.
Pourtant, au mois d'août et alors qu'Emmanuel Macron cherchait
désespérément le nom de son Premier ministre post-législatives, François
Bayrou avançait déjà ses pions. « La responsabilité (du centre) n'est
pas le monopole du pouvoir mais de rassembler et d'être un trait
d'union », déclarait-il le 25 août sur LCI. Une fois aux responsabilités, les espoirs de ceux qui
le pensaient prêt ont été rapidement douchés. « Il ne sait pas quoi faire,
il est coincé », se désole un parlementaire.
Un bloc central
délaissé
Au sein du camp Macron, après l'épisode Barnier, l'amertume de ne
toujours pas se voir considéré par François Bayrou pèse de plus en plus.
D'autant que l'optimisme a existé quelques heures. « J'étais très contente
de la nomination de Bayrou en me disant "c'est un allié du président, un
proche historique", mais j'ai très vite revu mon jugement », confie
une ancienne ministre, qui avoue avoir écrit à l'Élysée pour faire part de son
mécontentement.
Barnier a chuté sur un manque de soutien du bloc central parce qu’il ne
les avait pas traités et Bayrou est en train de faire exactement la même
erreur.Une ancienne ministre
« Barnier a chuté sur un manque de soutien du bloc central parce
qu'il ne les avait pas traités et Bayrou est en train de faire exactement la
même erreur. S'il veut une motion de censure mi-janvier, qu'il continue »,
avertit cette dernière.
EXCLUSIF.
Les premières confidences de François Bayrou à Matignon
Il faut dire qu'à aucun moment l'ancien haut-commissaire au Plan n'a
cherché à tendre la main à son bloc. Reçu, comme les autres groupes
parlementaires, à l'hôtel de Matignon, celui-ci ne se s'est même pas vu
accorder la primauté, donnée, en revanche, à Marine Le Pen et Jordan
Bardella, lundi 16 décembre.
« Il ne s'aide
pas »
Même le soir de sa nomination, François Bayrou choisit de consulter en
priorité
le ministre de l'Intérieur démissionnaire et figure Les Républicains, Bruno
Retailleau, au lieu d'organiser un rendez-vous avec les siens. « Il ne
s'aide pas car c'est à lui d'impulser la discussion, mais là, il ne nous donne
rien », soupire un parlementaire.
Ils n’ont pas envie de le supporter, mais ils n’ont pas le choix.Proche
d’une ministre
Du reste, la façon dont le Béarnais a réussi, après un coup de force, à
décrocher le poste à Matignon a toujours du mal à être digéré. Certains dans
l'hémicycle vont même jusqu'à se poser la question d'un éventuel non-soutien.
« En fait, on n'a pas envie d'y aller ! Alors qu'il menace de quitter
la coalition, nous, on doit être les bons petits soldats et prendre les coups
pour lui ? » fait mine de s'interroger un député Horizons.
Allié, mais pas similaire, le parti Horizons se réserve, d'ailleurs, bien
d'afficher un blanc-seing au nouveau Premier ministre. « Le soutien n'est
pas tacite, on l'attend sur des sujets de fond, c'est pourquoi Laurent
Marcangeli – chef de file du groupe à l'Assemblée – n'a rien dit à ce
propos », explique le même. Mais, malgré les pressions à demi-mot,
François Bayrou cherche à temporiser. Aucune annonce claire quant à sa ligne
politique ne sera à attendre de lui avant sa déclaration de politique générale,
prévue le 14 janvier. Les
consultations avec les différents partis se poursuivent et la nomination
d'un gouvernement est à espérer « avant Noël ».
L'incontournable
monsieur Bayrou nommé Premier ministre
À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Malmené par un Premier ministre qui ne le
cajole pas, le bloc central rumine, mais ne dispose que de très peu de moyens
de pression. « C'est shakespearien, ils n'ont pas envie de le supporter à
l'Assemblée, mais ils n'ont pas le choix », décrypte un proche d'une
ministre, qui y voit une crise d'amour propre sans recours pour ces députés
habitués à une majorité absolue depuis 2017. « Au fond, chez Renaissance,
tout le monde est rivé à son portable en espérant être appelé pour un
ministère. »
Un scénario plausible que certains espèrent pour autant ne pas voir se
réaliser. « S'il recycle des gens qui sont usés mais qui ne veulent
que revenir aux affaires, alors Bayrou sera foutu. On a besoin de gens
pragmatiques, les pieds dans la glaise et la tête dans les étoiles »,
professe l'ancien député et proche d'Emmanuel Macron Patrick Vignal. Mais,
après sept ans au pouvoir, en reste-t-il beaucoup ?
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Car Mr BAYROU en plus prêchi-prêcha à tendance religieuse bigote mais
hypocrite comme il se doit ne fait rien de mieux et en plus nos citoyens en
sont encore, à parier combien de temps il restera en place !?
Pendant ce temps-là perdu depuis des lustres sous cette VEME REPUBLIQUE de
66ans usée obsolète on prend toujours les mêmes champions des donneurs de leçons
bienpensants hypocrites et les Français lambda avalent cela en le digérant car
ne sachant plus depuis longtemps voter ou choisir en râlant leur classes politiques
de toutes étiquettes avec ces partis hyper ringards désespérant et leurs leaders médiocres
connus car on récidive !?
Moi comme d’autres de ma génération vieux français je n’ai plus rien à espérer
de nouveau ma vie étant derrière moi pourtant j’aime la France mon pays de
naissance et doit me resigner à regarder la France glisser plus vite dans un
trou qui semble sans fond !?
On peut toujours se consoler en voyant l’Allemagne avec son chancelier
qui s’est pris aussi une claque à leurs dernières à élections législatives ou même
aux USA nos cousins d’Amériques ex colonie britannique qui ont réélu TRUMP ou
aussi chez les canadiens avec TRUDEAU qui ont subi les mêmes défauts !?
Il faut croire que ces évènements électoraux touchent de grands pays les
plus libres et démocratiques du monde et çà c’est plus qu’inquiétant voir
préoccupant car le monde entier va mal !?
Et pour terminer faire comprendre çà au peuple français cela devient mission
impossible tant pis pour nous hélas car mal protégé et mal gouverné et c’est de
notre faute !?
BON NOEL ET BONNE ANNEE TOUT DE MEME SI ON PEUT !?
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