(Belle photo de ce couple faux jetons !?)
Les conditions de sa nomination en disent plus long que tout : François
Bayrou a forcé le président, arraché sa décision, gagné un bras de fer.
Neuf jours depuis
la censure, moult entretiens, dîners, colloques n'avaient pas suffi à
forger l'opinion de Macron, qui hésitait encore et encore. Jusqu'à cet ultime
et interminable rendez-vous de ce vendredi 13 décembre au matin avec un
Bayrou jusqu'alors favori, mais prévenu que ce ne serait pas lui, et qui se
révolte, se bat,
L'ambition de Bayrou de réussir
là où personne d'autre n'a de chance, son orgueil, sa longue histoire ont
eu raison de Macron. La réconciliation, qui d'autre que lui ? L'équilibre,
le dialogue, l'entente, le respect, qui sinon lui ? On comprend
qu'Emmanuel Macron, au-delà même de sa tendance à la procrastination, ait pu
hésiter à propulser à Matignon son incommode soutien, qui se voit, dès les
premières heures, comme plus qu'un Premier ministre, avec Henri IV et
Mitterrand comme références !
Macron-Bayrou,
histoire d'un compagnonnage politiqueJusqu'alors, chaque fois que le président a dû choisir un Premier
ministre – et Dieu sait qu'il en a choisi beaucoup : six en sept
ans ! –, il a nommé des personnes qu'en réalité il connaissait peu. Il
promouvait en outre des gens qui lui devaient tout. Mis à part Michel Barnier,
les Philippe, Castex, Borne et Attal n'existaient pas avant lui, du moins à ce
niveau de responsabilités.
Ils se connaissent par
cœur
Rien de tel avec François Bayrou. Les deux hommes se connaissent par
cœur, Bayrou n'est pas commode, il a une existence propre qui n'a eu nul besoin
de Macron pour naître et durer. C'est Macron qui lui doit beaucoup, son
élection surprise en 2017, rien que ça !
D'une certaine façon, Macron rend aujourd'hui à Bayrou ce qu'il lui doit.
À un énorme bémol près : à Macron, en 2017, le pouvoir suprême et une
Assemblée à sa main ; à Bayrou aujourd'hui, un pouvoir réduit à une
majorité relative, divisée de mille lignes rouges.
Philippe
Lapousterle, la tête pensante de François BayrouDésormais, c'est à Bayrou de mettre en musique la cacophonie politique
entendue à l'Élysée quand tous les partis politiques, hors LFI et RN, se sont
rassemblés. Au moins tous s'entendaient-ils pour faire échapper le futur
gouvernement de la mainmise du Rassemblement national. Afin que Bayrou ne soit
pas Barnier. Mais comment ? Pour « acheter » la longévité
parlementaire a été évoqué le plus dingue, le plus toxique, le plus
navrant des dispositifs : ni 49.3, ni 49.2, ni dissolution avant 2027. En
bon français : pas d'engagement de la responsabilité du gouvernement pour
faire passer un texte à l'Assemblée, en échange de quoi l'opposition
s'abstiendrait de déposer une motion de censure et, pour couronner le tout, le
président renoncerait à son droit de dissolution dès l'été 2025.
À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Joli dispositif si l'on veut accoucher d'un
pouvoir d'eunuques, privé des instruments institutionnels. Inutile d'espérer de
lui une quelconque réforme d'importance, un budget à la hauteur de la
situation, notamment. On imagine mal Bayrou s'accommoder de pareille
impuissance. Sur le budget, sur l'immigration, sur les retraites, il fera
bouger les choses, pas forcément dans le sens souhaité par Macron. Ses
réserves, il les a déjà exprimées. Ne pas exclure que le
« bayrouisme » n'éclipse une partie du macronisme.
Macron a très vite été exaspéré par ses Premiers ministres. La
singularité de ses rapports avec Bayrou, cet échange rare de reconnaissance de
l'un à l'autre et de l'autre à l'un, pourrait accentuer leurs tensions plus que
les dissiper. Bayrou a toujours gardé son autonomie au cours de ces sept ans
aux côtés de Macron, sa liberté de parole a été tour à tour utile ou négligée.
Les deux hommes, sourcilleux, n'ont jamais rompu. Mais Bayrou à Matignon, c'est
tout autre chose. Une prise de pouvoir pour l'un qui voudra en faire
quelque chose, un lâcher-prise pour Macron. Les ennuis commencent pour l'un,
pour l'autre les blessures.
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Après dit-on avoir subi la colère de Bayrou ?! Qui a fait du
chantage pour obtenir la place de 1er ministre et comme le président
n’avait d’autre choix a cédé pour avoir la paix jusqu’en 2027 (on se demande
pourquoi on vote pour des dirigeants à qui on donne trop de pouvoirs et politiciens
de tous bords depuis des lustres depuis cette Vème république dit gaullienne
existe (lol) après la IV eme pas meilleure ?!)
Mais hélas c’est de la faute des Français car on est encore dans un des
pays les plus libres et démocratique du monde !?
Et surtout quand ces mêmes citoyens vont se rendre compte qu’ils sont financièrement
et politiquement perdus là ils ne comprendront pas mais il sera trop tard (et c’est
presque fait !?) Merci à eux Français
lambda de tous bords qui ne savent plus choisir n’y voter car moi qui suis un
vieux Français qui est connu tous ces présidents passés et présents ma vie est derrière
moi malgré tout j’aime mon pays la France qui se dégrade chaque jour je pense
encore à eux car ils sont devenus ignares et incapables de prendre leur destin
en main et c’est triste et lamentable !?
JDeclef 14/12/2024 15h04
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