samedi 14 décembre 2024

On y a mis le temps mais on a touché le fond car notre président MACRON l’inutile s’est dégonflé comme d’habitude comme une baudruche crevée !?

 

(Belle photo de ce couple faux jetons !?)

Les conditions de sa nomination en disent plus long que tout : François Bayrou a forcé le président, arraché sa décision, gagné un bras de fer. Neuf jours depuis la censure, moult entretiens, dîners, colloques n'avaient pas suffi à forger l'opinion de Macron, qui hésitait encore et encore. Jusqu'à cet ultime et interminable rendez-vous de ce vendredi 13 décembre au matin avec un Bayrou jusqu'alors favori, mais prévenu que ce ne serait pas lui, et qui se révolte, se bat,

L'ambition de Bayrou de réussir là où personne d'autre n'a de chance, son orgueil, sa longue histoire ont eu raison de Macron. La réconciliation, qui d'autre que lui ? L'équilibre, le dialogue, l'entente, le respect, qui sinon lui ? On comprend qu'Emmanuel Macron, au-delà même de sa tendance à la procrastination, ait pu hésiter à propulser à Matignon son incommode soutien, qui se voit, dès les premières heures, comme plus qu'un Premier ministre, avec Henri IV et Mitterrand comme références !

Macron-Bayrou, histoire d'un compagnonnage politiqueJusqu'alors, chaque fois que le président a dû choisir un Premier ministre – et Dieu sait qu'il en a choisi beaucoup : six en sept ans ! –, il a nommé des personnes qu'en réalité il connaissait peu. Il promouvait en outre des gens qui lui devaient tout. Mis à part Michel Barnier, les Philippe, Castex, Borne et Attal n'existaient pas avant lui, du moins à ce niveau de responsabilités.

Ils se connaissent par cœur

Rien de tel avec François Bayrou. Les deux hommes se connaissent par cœur, Bayrou n'est pas commode, il a une existence propre qui n'a eu nul besoin de Macron pour naître et durer. C'est Macron qui lui doit beaucoup, son élection surprise en 2017, rien que ça !

D'une certaine façon, Macron rend aujourd'hui à Bayrou ce qu'il lui doit. À un énorme bémol près : à Macron, en 2017, le pouvoir suprême et une Assemblée à sa main ; à Bayrou aujourd'hui, un pouvoir réduit à une majorité relative, divisée de mille lignes rouges.

Philippe Lapousterle, la tête pensante de François BayrouDésormais, c'est à Bayrou de mettre en musique la cacophonie politique entendue à l'Élysée quand tous les partis politiques, hors LFI et RN, se sont rassemblés. Au moins tous s'entendaient-ils pour faire échapper le futur gouvernement de la mainmise du Rassemblement national. Afin que Bayrou ne soit pas Barnier. Mais comment ? Pour « acheter » la longévité parlementaire a été évoqué le plus dingue, le plus toxique, le plus navrant des dispositifs : ni 49.3, ni 49.2, ni dissolution avant 2027. En bon français : pas d'engagement de la responsabilité du gouvernement pour faire passer un texte à l'Assemblée, en échange de quoi l'opposition s'abstiendrait de déposer une motion de censure et, pour couronner le tout, le président renoncerait à son droit de dissolution dès l'été 2025.

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Joli dispositif si l'on veut accoucher d'un pouvoir d'eunuques, privé des instruments institutionnels. Inutile d'espérer de lui une quelconque réforme d'importance, un budget à la hauteur de la situation, notamment. On imagine mal Bayrou s'accommoder de pareille impuissance. Sur le budget, sur l'immigration, sur les retraites, il fera bouger les choses, pas forcément dans le sens souhaité par Macron. Ses réserves, il les a déjà exprimées. Ne pas exclure que le « bayrouisme » n'éclipse une partie du macronisme.

Macron a très vite été exaspéré par ses Premiers ministres. La singularité de ses rapports avec Bayrou, cet échange rare de reconnaissance de l'un à l'autre et de l'autre à l'un, pourrait accentuer leurs tensions plus que les dissiper. Bayrou a toujours gardé son autonomie au cours de ces sept ans aux côtés de Macron, sa liberté de parole a été tour à tour utile ou négligée. Les deux hommes, sourcilleux, n'ont jamais rompu. Mais Bayrou à Matignon, c'est tout autre chose. Une prise de pouvoir pour l'un qui voudra en faire quelque chose, un lâcher-prise pour Macron. Les ennuis commencent pour l'un, pour l'autre les blessures.

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Après dit-on avoir subi la colère de Bayrou ?! Qui a fait du chantage pour obtenir la place de 1er ministre et comme le président n’avait d’autre choix a cédé pour avoir la paix jusqu’en 2027 (on se demande pourquoi on vote pour des dirigeants à qui on donne trop de pouvoirs et politiciens de tous bords depuis des lustres depuis cette Vème république dit gaullienne existe (lol) après la IV eme pas meilleure ?!)

Mais hélas c’est de la faute des Français car on est encore dans un des pays les plus libres et démocratique du monde !?

Et surtout quand ces mêmes citoyens vont se rendre compte qu’ils sont financièrement et politiquement perdus là ils ne comprendront pas mais il sera trop tard (et c’est presque fait !?)  Merci à eux Français lambda de tous bords qui ne savent plus choisir n’y voter car moi qui suis un vieux Français qui est connu tous ces présidents passés et présents ma vie est derrière moi malgré tout j’aime mon pays la France qui se dégrade chaque jour je pense encore à eux car ils sont devenus ignares et incapables de prendre leur destin en main et c’est triste et lamentable !?

 

JDeclef 14/12/2024 15h04

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