Ce n'est pas lui faire injure de le
constater : les prestations de François Bayrou depuis son arrivée à
Matignon ne sont pas les meilleures de sa carrière. Lundi soir, la
séquence du conseil municipal, à Pau, était tout simplement
incompréhensible : en plein marasme à Mayotte, le nouveau Premier ministre
sèche une réunion de crise présidée par le chef de l'État pour se rendre à son
conseil municipal. Arrivé sur place, il se livre à un plaidoyer pour le retour
du cumul des mandats, sujet qui, dans le contexte de turbulences qui traverse
un pays sans gouvernement et sans budget, peut sembler pour le moins
anachronique.
Dans la journée de mardi, on apprend que
François Bayrou s'est en réalité déconnecté de la réunion de crise sur Mayotte,
qu'il suivait en « visio », avant qu'elle ne se termine pour
reprendre en vitesse son écharpe de maire. Ce mardi après-midi, il
se rend à l'Assemblée nationale, pour une séance de questions au
gouvernement où, seul face à toutes les oppositions puisqu'il n'a pas de
gouvernement, il est interrogé par les oppositions de gauche sur son
escapade paloise.
La faute de François BayrouMais il
commence par une étonnante séquence nostalgie qui aurait pu lui attirer les
railleries du RN. Il exprime d'emblée son « émotion », car,
dit-il : « Il y a longtemps que je n'ai pas pris la parole dans cette
assemblée, que j'ai beaucoup aimée. » Il répond alors à une question
de la députée RN Laure Lavalette, question étonnamment modérée dans sa
formulation et qui prend garde à ne pas évoquer la soirée calamiteuse de la
veille.
Épargner Bayrou pour mieux accabler Macron
Ce comportement accommodant est à l'évidence
inspiré et dicté par la présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale. Lundi
matin, première à être reçue à Matignon dans le cadre des entretiens
« bilatéraux » avec tous les groupes politiques lancés par le Premier
ministre, Marine Le Pen se félicitait à la sortie d'avoir été
écoutée : « Le Premier ministre nous a exprimé le souhait que
l'ensemble des députés soit traité de manière égale, que chaque force soit
entendue et respectée. C'est un sujet de satisfaction pour nous. »
Ce mercredi matin, dans un entretien au Parisien, elle n'a pas une seule parole désagréable
pour le Premier ministre, avec lequel elle a toujours entretenu des relations
correctes, il est vrai.
Cette modération ne doit pas tromper,
toutefois. Après la séquence « censure » avec Michel Barnier, la
future quadruple candidate à la présidentielle opère un virage vers la
« responsabilité ». Elle a satisfait son socle de base, celui qui
voulait en découdre. Elle doit désormais rassurer l'électorat de conquête, plus
modéré, plus bourgeois, composé d'éventuels déçus de la droite qu'il ne faut
pas effaroucher.
Emmanuel Macron, c’est fini ou presque.Marine
Le Pen
À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Surtout, elle
se livre à un calcul politique : épargner Bayrou revient à accabler
Macron. Et là, Marine Le Pen retrouve toute sa verve : « Emmanuel Macron, c'est fini ou presque. Mon propos n'a pas
vocation à être cruel, c'est une réalité institutionnelle. Il a même perdu son
pouvoir de nomination du Premier ministre, qui s'est nommé lui-même. Il ne lui
reste pas grand-chose. »
Raison de plus pour frapper un homme à terre,
ou du moins qu'elle présente comme tel. Elle clame haut et fort se préparer à
une présidentielle anticipée, parce que la situation du président « est
très fragile ». Et conclut ainsi sa diatribe : « Il y a beaucoup
de raisons qui pourraient pousser Emmanuel Macron à mettre fin à son
mandat. » Marine Le Pen feint d'oublier qu'il y en a beaucoup
d'autres qui incitent fortement le président à rester à l'Élysée.
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De toute façon notre président MACRON ne sert
plus à rien et même avant depuis 2017 et qu’il soit réélu en 2022 car déjà élu
par défaut çà et sa propension à nous souler de discours creux sans fond ni résultat
c’est un fait acquit car les Français sont incurables ne sachant plus voter pour
leurs dirigeants et choisir cette classe politique de tous bords avec ses partis
ringards d’une médiocrité hors normes lamentables !?
Et ce nouvel épisode de ce nouveau 1er
ministre Mr BAYROU « prêchi prêcha » bienpensant choisi par défaut
par Mr MACRON presque contraint et forcé semble-t-il car n’ayant pas d’autres
candidats valables ou s’étant dégonflé car lui étant vraiment un procrastinateur
pathologique malade qui s’ignore !?
Pour les relations du 1er ministre BAYROU
avec M.LE PEN qui traine une casserole en justice (c’est faux jeton et Cie !?)
Pour le reste on est arrivé au même point
depuis le départ de Mr.BARNIER le président lui est en roue libre jusqu’en 2027
et peut encore nous réserver des avatars style dissolution ou autres grâce à la
stupidité des citoyens électeurs Français mais qui n’y comprennent rien ou
ne savent plus choisir ou voter enfin ceux qui le fond encore…!?
Car les FRANÇAIS lambda ne connaissent pas leur
chance d’être dans un pays des plus libres et démocratiques du monde depuis
1958 on se demande bien pourquoi avec cette VEME REPUBLIQUE USEE de + 66 ans
après une IV eme république déplorable d’ailleurs notre système electoral est obsolète !?
D’ailleurs maintenant à l’étranger la France et
même cette Europe (dite) Unie compte de moins en moins dans le monde devenu
instable voir dangereux car naturellement nos dirigeants de tous bords qui se
sont succédés depuis de Gaulle que j’ai tous connus comme bien des citoyens de
ma génération ne sont pas capables de nous protéger et gérer correctement notre
pays !?
Alors tant pis pour nous attendons le pire hélas
car nous ne sommes pas capables de prendre notre destin en main (malgré un passé
historique de guerres mondiales 14/18 et 39/45 et coloniales INDOCHINE et ALGERIE !?)
Jdeclef 18/12/2024 16h01
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