jeudi 5 décembre 2024

On a élu et réélu ce président Mr MACRON bien dans la lignée des faux monarques sans couronne que l’on subit depuis que cette VEME REPUBLIQUE obsolète existe qui par sa dissolution inutile a réussi avec en plus ce faux alibi festif des J.O. succès d’ailleurs grâce aux sportifs qui se sont donnés à fond et les organisateurs et aussi d’ailleurs !? (Il faudrait faire table rase dans cette VEME REPUBLIQUE mais il ne faut pas rêver !?)

 

L’étrange défaite de la France d’Emmanuel Macron

Économie en berne, explosion des faillites, fuite des investisseurs… Le naufrage de notre pays est le fruit de l’inconséquence de la classe politique, entre querelles d’ego et jeux de pouvoir.

Par Nicolas Baverez

Publié le 05/12/2024 à 12h43

Emmanuel Macron et Michel Barnier lors de la cérémonie du 106e anniversaire de l’armistice de 1918, à Paris, le 11 novembre 2024. © Blondet Eliot/Abaca

Le narcissisme et l'inconséquence d'Emmanuel Macron ont transformé un lent décrochage en crise sans précédent depuis la fin de la IVe République.

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Pour avoir accumulé et dilapidé 1 000 milliards d'euros de dette publique supplémentaire en sept ans, la portant à 3 300 milliards, soit 113 % du PIB, notre pays est touché par un violent choc financier. L'activité économique est en panne ; les faillites explosent ; le chômage remonte ; les investisseurs se détournent massivement avec désormais pour mantra « tout sauf la France ».

Les institutions de la Ve République que l'on pensait indestructibles sont paralysées et l'État s'abîme dans l'impuissance, situation inconnue depuis la révolution introuvable de Mai 68. Discréditée et marginalisée en Europe, la France accumule les humiliations, avec pour dernier avatar la rupture des accords de défense et le départ de nos soldats du Sénégal et du Tchad, qui actent définitivement une piteuse sortie d'Afrique.

Dégradation cachée des comptes publics

La brutale accélération de la crise prend sa source dans la perte totale de contrôle des finances publiques à partir de 2023, qui s'est amplifiée en 2024, avec un déficit de 6,2 % du PIB au lieu de 4,4 %. Cet écart n'est pas lié à des erreurs de prévision mais à l'occultation volontaire de la situation financière de l'État, dont la synthèse est effectuée chaque semaine, en raison des élections européennes et des Jeux olympiques de Paris.

Le président Macron et la dette : histoire d'une faute

La raison profonde de la dissolution, précipitée et aberrante, est à chercher dans cette dégradation cachée des comptes publics. Cinq années séparèrent les Jeux d'Athènes du constat de défaut de la Grèce en 2009, quand Georges Papandréou dut faire état d'un déficit de 12,7 % du PIB et d'une dette de 113 % du PIB. Deux mois seulement se seront écoulés entre la fin des Jeux paralympiques de Paris et la crise financière de la France, dont la dette se situe en 2024 au même niveau que celle de la Grèce des années 2000.

La France affronte aujourd'hui une situation critique, car elle se trouve prise en étau entre un projet de loi de finances dévastateur pour l'économie et une possible absence de budget doublée de la chute du gouvernement, qui pourrait provoquer une panique financière.

Débat parlementaire abandonné aux partis populistes

Michel Barnier avait hérité d'une mission impossible, qui consistait à reprendre la maîtrise des finances publiques sans bénéficier ni du soutien du président de la République, ni d'une majorité même relative à l'Assemblée, ni du temps nécessaire à l'élaboration d'un budget qui s'appuie sur une stratégie économique crédible.

L'objectif qu'il s'était fixé, lors de son discours de politique générale du 1er octobre, de ramener le déficit public à 5 % du PIB en 2025 et 3 % du PIB en 2029, grâce à un effort inédit de 60 milliards d'euros portant en priorité sur des économies, était raisonnable. Il a malheureusement été dévoyé par la technocratie de Bercy puis par le débat parlementaire, qui l'ont transformé en arme de destruction massive de l'économie.

Le projet de loi de finances présenté par le gouvernement, contrairement aux annonces initiales, n'engageait aucune réduction effective des 1 600 milliards de dépenses publiques et prévoyait plus de 30 milliards de hausses d'impôts, dont plus des deux tiers, soit 22 milliards, étaient mis à la charge des entreprises.
Comment la France a géré son endettement au cours de l'Histoire

Ce choc fiscal de 1,8 % du PIB sur un secteur privé exsangue et qui ciblait notamment les secteurs du luxe, de l'aéronautique, de l'automobile, de l'électricité ou de l'immobilier tout en augmentant le coût du travail et du capital a tétanisé tous les acteurs économiques. Bien loin de la prévision de croissance irréaliste de 1,1 % pour 2025, il a provoqué une chute de l'activité, de l'investissement et de l'emploi dès cette fin d'année 2024.

Le débat parlementaire, abandonné aux partis populistes, a achevé de plonger le budget et la politique économique de la France dans l'incertitude et l'incohérence. L'Assemblée nationale a voté plus de 32 milliards d'impôts nouveaux tandis que le Sénat alourdissait l'exit tax, la flat tax sur les revenus du capital et l'impôt sur la fortune immobilière (IFI).

Face à la montée du risque de censure, Michel Barnier avait concédé la non-indexation des retraites à Laurent Wauquiez, la réduction des allègements de charges à Gabriel Attal, la renonciation à la hausse des taxes sur l'électricité à Marine Le Pen. Au total, le choc fiscal sur les entreprises et les ménages aisés est aggravé ; les dépenses poursuivent leur course folle ; le déficit pour 2025 s'établira entre 6 % et 7 % du PIB.

Les banques françaises touchées de plein fouet

L'hypothèse de l'absence de budget après la censure du gouvernement conduit par Michel Barnier est pire encore. Certes, le shutdown à l'américaine n'existe pas en France. Par ailleurs, une loi spéciale reconduisant les recettes de 2024 accompagnée de décrets engageant chaque mois les seules dépenses minimales serait préférable pour l'économie au choc fiscal prévu par le projet de budget.

Mais à la condition de pouvoir voter rapidement en 2025 une nouvelle loi de finances, comme ce fut le cas en 1962 et en 1979. Or, la délégitimation du président, la recherche désespérée d'un nouveau Premier ministre, l'absence de majorité même relative et l'impossibilité de dissoudre cette chambre ingouvernable avant juin 2025, l'empêcheront, créant, en pleine tourmente économique et stratégique, une incertitude politique insupportable.

Qui pour succéder à Michel Barnier ? La France risque de se trouver privée de gouvernement et de budget au plus mauvais moment. Alors que l'économie est à l'arrêt, que le chômage remonte avec la multiplication des plans sociaux, que les capitaux, les entrepreneurs et les investisseurs étrangers fuient, la crise financière a démarré, puisque notre pays emprunte à des taux plus élevés que l'Espagne, le Portugal et la Grèce. Quelques fonds ont déjà commencé à vendre massivement la dette française et à spéculer sur son défaut. Les conséquences sont immédiates sur sa charge, qui dépassera 55 milliards en 2025, soit l'équivalent du budget de la défense.

Menacée d’inéligibilité, Marine Le Pen n’a cessé de multiplier ses exigences pour faire tomber le gouvernement. © Raphaël Lafargue/Abaca

Les banques françaises sont touchées de plein fouet par la baisse de leurs cours de Bourse et l'ascension de leurs coûts de financement, de même que le CAC 40, qui a perdu 5,25 % depuis le début de l'année quand le DAX a progressé de 15 % malgré l'implosion du modèle mercantiliste allemand.

Compte tenu de la « dimension systémique » de la France, le choc gagne la zone euro avec une divergence inquiétante des primes de risque entre les États membres et le recul de la monnaie unique face au dollar, dopé par l'élection de Donald Trump. Et ce d'autant que l'Allemagne connaît également des difficultés économiques et politiques avec l'éclatement de la coalition conduite par Olaf Scholz.

Les élus macronistes avides de revanche

La situation géopolitique est au moins aussi tendue, puisque le conflit ukrainien entre dans une phase décisive avec l'ouverture annoncée de négociations en 2025 du fait de l'épuisement provoqué chez les belligérants par une longue guerre d'attrition, de l'escalade de la violence enclenchée par la Russie, enfin et surtout de l'élection de Donald Trump, qui remet en question le soutien militaire et financier des États-Unis à l'Ukraine.

L'Europe va dès lors devoir prendre position sur les garanties de sécurité qu'elle devrait apporter en vue d'un cessez-le-feu – y compris sous la forme du déploiement de troupes, puisque les États-Unis excluent de le faire –, pour la reconstruction de l'Ukraine, pour la défense du continent face à une Russie qui ne renonce pas à ses ambitions impériales, comme le prouve la déstabilisation de la Géorgie, de la Moldavie et de la Roumanie. La crise de notre pays, en rendant possible l'accession au pouvoir de dirigeants prorusses, pourrait faire basculer l'équilibre des forces sur le continent en faveur de Moscou.

Macron, manageur le plus pervers de France, de nouveau en quête d'un Premier ministreCette crise est d'abord due à Emmanuel Macron, enfermé dans le déni de sa défaite, qui a mené un travail de sape contre son Premier ministre. Mais aussi aux élus macronistes dirigés par Gabriel Attal et avides de revanche, au NFP, qui reste sous l'emprise de Jean-Luc Mélenchon et de sa stratégie du chaos, au RN, enfin, dont le calendrier s'est accéléré à la suite des réquisitions démesurées du Parquet national financier contre Marine Le Pen, qui, contre le droit et la raison, se retrouve sous la menace de l'exécution provisoire d'une peine d'inéligibilité.

Irresponsabilité de la classe politique

Or la chute de Michel Barnier transformera la crise politique en crise de régime. Contrairement à l'Italie de la coalition des populistes, au Royaume-Uni sous Liz Truss ou à l'Allemagne d'Olaf Scholz, qui pourrait céder le pouvoir à Friedrich Merz, il n'existe pas aujourd'hui d'alternative crédible en France.

Renommer Michel Barnier serait illégitime et voué à l'échec. Aucune majorité de substitution n'est envisageable tant que le PS demeure l'otage volontaire de LFI. Le Mario Draghi français reste introuvable. La dissolution est interdite jusqu'en juin 2025. La seule issue serait dès lors la démission d'Emmanuel Macron, qui ouvrirait la voie à une élection présidentielle dominée par Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen. Le tout sur fond de panique financière.

Censure de Michel Barnier : Emmanuel Macron sans fusibleLe naufrage de la France n'est pas imputable aux Français, mais à l'irresponsabilité sans limite de la classe politique, qui poursuit ses querelles d'ego et ses jeux de pouvoir en parfaite déconnexion des réalités économique, sociale et géopolitique.

La palme des ingénieurs du chaos revient assurément à Emmanuel Macron, qui consacre toute son activité à se placer au centre des cérémonies marquant la réouverture de Notre-Dame, sans mesurer que le contraste est dévastateur entre les bâtisseurs de cathédrales, géniaux et anonymes, et le fossoyeur égotique de la Ve République.

Mise sous tutelle de la France par le FMI

Mais la trahison de l'intérêt national est tout aussi présente parmi les responsables du socle commun, qui refusent toute économie et n'ont pour seule boussole que leur positionnement dans la future élection présidentielle, au sein du Parti socialiste, qui voit un ancien président de la République voter contre ses propres réformes et être prêt à censurer son dernier Premier ministre s'il était choisi, au sein du RN, qui détruit méthodiquement le pays qu'il prétend diriger, au sein de LFI, qui cultive la violence et s'inscrit dans une logique de guerre civile.

Mathilde Panot et Boris Vallaud, qui président respectivement les groupes parlementaires LFI et PS, après le dépôt de la motion de censure. © Raphaël Lafargue/Abaca

La France d'Emmanuel Macron renoue ainsi avec l'« étrange défaite » des années 1930, dont Marc Bloch fut l'historien et l'analyste : « Notre régime de gouvernement se fondait sur la participation des masses. Or, ce peuple auquel on remettait ainsi ses propres destinées et qui n'était pas, je crois, incapable en lui-même de choisir les voies droites, qu'avons-nous fait pour lui fournir ce minimum de renseignements nets et sûrs, sans lesquels aucune conduite rationnelle n'est possible ? Rien en vérité. Telle fut, certainement, la grande faiblesse de notre système prétendument démocratique, tel, le pire crime de nos prétendus démocrates. »

Le Kangourou du jour Répondre Il est encore temps de désarmer la machine infernale de la panique financière, qui implique à terme la mise sous tutelle de la France par le FMI, l'Union européenne et la BCE. Il est encore temps de conjurer la tentation d'une expérience autoritaire. Notre pays dispose de tous les atouts pour reprendre le contrôle de ses comptes publics et inventer un nouveau modèle qui permette de concilier compétitivité, solidarité, innovation, transition écologique et réarmement.

Mais il faut pour cela casser l'institutionnalisation du mensonge et l'irresponsabilité des dirigeants, qui ont fait basculer les Français dans la colère, les passions collectives et l'irrationalité. Votons un budget de transition pour 2025 en évitant au maximum le poison des hausses d'impôts pour les entreprises, remplacées par de vraies coupes dans les dépenses. Travaillons surtout à un projet de redressement de la France qui passe par le départ d'Emmanuel Macron, par une rupture effective avec le malthusianisme et la démagogie, par le retour au principe de réalité et à une morale de la responsabilité.

 

 

Et avec cette rénovation de la cathédrale de PARIS après cet incendie gigantesque grâce aussi à ses professionnels de haut gamme de tous métiers que nous avons dans notre pays et avec les dons récoltés que nous avons eu dans notre pays pour restaurer ce monument historique millénaire !?

Alors que ce personnage inutile se taise puisqu’on n’est pas capable de changer ou de s’en séparer puisqu’il a aussi réuni ces politiciens de tous bords pour faire tomber indirectement ce gouvernement « macronien » moribond de toute façon !?

Malheureusement pour nous Français lambda et autres nous sommes un peuple indiscipliné très difficile à gérer gouverner et même protéger surement du fait de notre histoire ancienne de notre révolution inventée par nos ancêtres en 1789 qui nous colle à la peau qu’on ne sait même plus enseigner à nos jeunes par notre Education Nationale d’état orientée par le pouvoir en place lamentable !?

Et que fera notre président il viendra encore bavasser à la télé cet inutile politicien haut de gamme mais attention grâce aussi aux Français de tous bords qui ont voté dans notre France un de pays des plus démocratiques du monde !?

POURTANT LA ON A TOUCHE LE FOND LE MAL EST FAIT MAIS EN PLUS C’EST LUI CE PAUVRE « Mr petit ROITELET » SANS AMOUR PROPRE QUI DEVRA CHOISIR UN NOUVEAU 1er MINISTRE DE PLUS (comme on change de roue de secours dans une vielle voiture !?)

Il s’en fiche d’ailleurs il pourra continuer à faire des erreurs jusqu’en 2027 de par notre constitution qui ne tient plus la route !?

Résumons : les Français depuis des lustres que se soit sous la IV eme Republique ou la Veme en cours n’arrive pas à s’entendre d’ailleurs bien aidés par les médias de tous bords et des politiciens qui ne pensent qu’à eux quelle honte pour la France !?

D'ailleurs leurs discours au « café du commerce » de ses FRANCAIS LAMBDA : « Ce n’est pas moi c'est les autres » !?

 

Jdeclef 05/12/2024 15h02

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