mercredi 28 avril 2021

A force de ne pas vouloir voir ces problèmes de terrorismes islamiques et ce sentiment d’insécurité... Lois de plus à rallonge qui n'effraient plus ces illuminés ou autres anti chrétiens ou anti français devenus trop donneurs de leçons !

 

Lutte antiterrorisme : une nouvelle loi présentée en conseil des ministres

Cinq jours après l’attaque de Rambouillet, un nouveau texte est sur la table des ministres, mercredi, afin notamment de mieux repérer les personnes radicalisées.

 

 Traquer les terroristes, détecter les profils dangereux, prévenir les attentats. Le gouvernement durcit le ton en matière de lutte antiterroriste avec une nouvelle loi présentée mercredi 28 avril en conseil des ministres. Un texte qui prévoit de pérenniser la technique, pourtant décriée, des algorithmes et de l'étendre dans le but de détecter toute personne radicalisée et qui tend actuellement à rester invisible aux services de renseignements. Une loi surtout qui arrive sur la table de l'exécutif cinq jours après l'attentat dans un commissariat de Rambouillet et qui a fait une victime, une fonctionnaire de police de 49 ans.

« Il y a eu neuf attentats de suite que l'on ne pouvait pas détecter à moyens constants », a relevé mercredi sur France Inter Gérald Darmanin. « Nous continuons à être aveugles, à surveiller des lignes téléphoniques normales que plus personne n'utilise », a-t-il insisté. À l'appui de ses propos, le ministre de l'Intérieur a souligné que chacun des meurtriers de Samuel Paty et des paroissiens de la basilique de Nice, en octobre 2020, ne communiquaient avec ses interlocuteurs que par messageries cryptées, Facebook et Messenger et non par téléphone.

35 attentats déjoués depuis 2017

Il a insisté en outre sur le profil des auteurs des récents attentats, qui se sont radicalisés rapidement et n'étaient pas fichés par les services de renseignements. Pour détecter les menaces, le texte pérennise la technique de l'algorithme, qui permet le traitement automatisé des données de connexion, tout en l'étendant aux adresses web (URL). Gérald Darmanin a fait valoir que sur les 35 attentats déjoués depuis 2017 « deux » l'avaient été grâce aux traces numériques laissées par leurs auteurs.

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Le projet de loi porte à deux mois, contre un seul aujourd'hui, la durée autorisée pour recueillir des données informatiques. Au-delà, ces données sont considérées comme « mortes » mais pourront être conservées pendant cinq ans aux fins de recherches et développement et faire progresser l'intelligence artificielle des « boîtes noires » des services de renseignements. En termes de garantie des libertés individuelles, le ministre a expliqué qu'écouter une personne détectée par les algorithmes serait soumis à des « autorisations », en ajoutant qu'était prévu également un contrôle parlementaire.

Pas une réponse à l'attentat de Rambouillet

Il s'agit « d'appliquer à Internet ce que nous appliquons au téléphone » en matière de surveillance, a-t-il fait valoir. Le projet de loi – dont le vote définitif est prévu par le gouvernement « avant la fin du mois de juillet », selon Marc Fesneau (Relations avec le Parlement) – promet de vifs débats au Parlement et une nouvelle levée de boucliers des défenseurs des libertés publiques. Sa présentation avait été annoncée dès dimanche, deux jours après l'attentat de Rambouillet, où un ressortissant tunisien de 36 ans a mortellement poignardé une fonctionnaire du ministère de l'Intérieur.

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Au ministère, on assure cependant que ce projet de loi n'est « pas une réponse » à cet attentat et qu'il était en préparation depuis longtemps. Il met à jour pour l'essentiel des mesures déjà expérimentées. Néanmoins, il arrive à point nommé pour le gouvernement qui voit son action en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme critiquée de toutes parts, un an avant la présidentielle. Fort de 19 articles, il vise principalement, selon le ministère, à « actualiser », voire renforcer, plusieurs dispositions de la loi renseignement de juillet 2015 et celle sur la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme (Silt) d'octobre 2017.

Ce que contient le texte

Les « visites domiciliaires » – ex-perquisitions administratives –, intensifiées après la décapitation de Samuel Paty, pourront s'accompagner de la saisie du matériel informatique si un suspect refuse de donner l'accès à son contenu. Les mesures individuelles de contrôles (Micas) – ex-assignations à résidence – pourront être prolongées « jusqu'à deux ans » après la sortie de prison, contre un an aujourd'hui, pour les personnes condamnées à au moins cinq ans ferme pour terrorisme. Ces mêmes « sortants », s'ils présentent une « dangerosité particulièrement élevée » de récidive, pourront aussi faire l'objet de mesures judiciaires, telles qu'établir sa résidence en un lieu donné ou respecter une prise en charge sanitaire, jusqu'à cinq ans après avoir purgé leur peine.

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« Ça concerne un peu moins d'une centaine de détenus qui ont été condamnés, qui vont sortir, et qui doivent impérativement être suivis et suivis de près », a expliqué le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti sur France 2 mercredi. Cette disposition est une réponse à la censure l'été dernier par le Conseil constitutionnel d'une proposition de loi LREM qui prévoyait des « mesures de sûreté » pour les détenus terroristes sortant de prison. Par ailleurs, le texte propose d'interdire à une personne tenue de résider dans un périmètre géographique déterminé de paraître dans un lieu où « se tient un événement soumis, par son ampleur ou sa nature, à un risque terroriste particulier », tel qu'une rencontre sportive ou un festival de musique.

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Ou mêmes violences et délinquances voire crimes divers ou certains veulent faire leurs lois dans notre république encore française semble-t-il !?

Cela revient dans la face de nos gouvernements et nos dirigeants de tous bords depuis des décennies, çà c’est un fait qui se vérifie, (mais aussi des français lambda !)

Car ce n’est pas en modifiant des lois diverses à la marge, qu’elle quelles soient qui devraient déjà être appliquées avec rigueur ce qui n’est pas toujours le cas loin de là à l’exemple entre autres de notre justice laxiste la plus lente que l’on puisse trouver :

Car des lois, on en a en magasin de quoi remplir bien plus que nos anciens annuaires téléphoniques et avec cela nos dirigeants qui ne font que de la mauvaise politique politicienne pour essayer de plaire à tout le monde à chaque incident ou drame en pondent de nouvelles totalement inefficaces que l’on oublie après, surtout quand les drames sont passés !

Ces messieurs bienpensant hypocrites grands discoureurs donneurs de leçons qu’ils n’appliquent pas avec rigueur ne servent à rien à part verser des larmes de crocodiles ou agrafer des médailles sur les coussins des cercueils des victimes !

Alors désolé de le dire, mais nous français nous devrions avoir honte, car si notre pays est si mal géré ou mal protégé, c’est de notre faute, car nous pratiquons le fameux « chacun pour soi » et oublions et passons à autre chose rapidement, il n’y a pas de quoi être fier, car nos autorités que nous avons élues ne sont pas à la hauteur dans bien trop de domaines !

Il serait pourtant utile de se réveiller autrement que de penser à la belle saison ou au bronzing sur nos plages (petit exemple en passant avec nos crises sanitaires et économiques Covid et autres) car notre pays et ses habitants vont mal (mais pas assez semble-t-il ?!)

Mais il est vrai que dire ce que l’on pense et appeler « un chat un chat » est mal vu dans notre France de bien-pensant ?!)

jdeclef 28/04/2021 16h56


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