Lutte
antiterrorisme : une nouvelle loi présentée en conseil des ministres
Cinq
jours après l’attaque de Rambouillet, un nouveau texte est sur la table des
ministres, mercredi, afin notamment de mieux repérer les personnes
radicalisées.
Traquer
les terroristes, détecter les profils dangereux, prévenir les attentats. Le gouvernement
durcit le ton en matière de lutte antiterroriste avec une nouvelle loi
présentée mercredi 28 avril en conseil des ministres. Un texte qui prévoit
de pérenniser la technique, pourtant décriée, des algorithmes et de l'étendre
dans le but de détecter toute personne radicalisée et qui tend actuellement à
rester invisible aux services de renseignements. Une loi surtout qui arrive sur
la table de l'exécutif cinq jours après l'attentat dans un commissariat de
Rambouillet et qui a fait une victime, une fonctionnaire de police de
49 ans.
« Il y a eu neuf attentats de suite que l'on ne pouvait pas
détecter à moyens constants », a relevé mercredi sur France Inter Gérald
Darmanin. « Nous continuons à être aveugles, à surveiller des lignes
téléphoniques normales que plus personne n'utilise », a-t-il insisté. À
l'appui de ses propos, le ministre de l'Intérieur a souligné que chacun des
meurtriers de Samuel Paty et des paroissiens de la basilique de Nice, en
octobre 2020, ne communiquaient avec ses interlocuteurs que par messageries
cryptées, Facebook et Messenger et non par téléphone.
Il a insisté en outre sur le profil des auteurs des récents
attentats, qui se sont radicalisés rapidement et n'étaient pas fichés par les
services de renseignements. Pour détecter les menaces, le texte pérennise la
technique de l'algorithme, qui permet le traitement automatisé des données de
connexion, tout en l'étendant aux adresses web (URL). Gérald Darmanin a fait
valoir que sur les 35 attentats déjoués
depuis 2017 « deux » l'avaient été grâce aux traces
numériques laissées par leurs auteurs.
Rougier :
« Nous avons affaire à un nouveau type de violence djihadiste »
Pas une réponse à l'attentat de Rambouillet
Il s'agit « d'appliquer à Internet ce que nous appliquons au
téléphone » en matière de surveillance, a-t-il fait valoir. Le projet de
loi – dont le vote définitif est prévu par le gouvernement « avant la fin
du mois de juillet », selon Marc Fesneau (Relations avec le Parlement) –
promet de vifs débats au Parlement et une nouvelle levée de boucliers des
défenseurs des libertés publiques. Sa présentation avait été annoncée dès
dimanche, deux jours après l'attentat de Rambouillet, où un ressortissant
tunisien de 36 ans a mortellement poignardé une fonctionnaire du ministère
de l'Intérieur.
Gilles
Kepel : « Le Facebook du tueur de Rambouillet traduit bien son
parcours »
Ce que contient le texte
Les « visites domiciliaires » – ex-perquisitions
administratives –, intensifiées après la décapitation de Samuel Paty, pourront
s'accompagner de la saisie du matériel informatique si un suspect refuse de
donner l'accès à son contenu. Les mesures individuelles de contrôles (Micas) –
ex-assignations à résidence – pourront être prolongées « jusqu'à deux
ans » après la sortie de prison, contre un an aujourd'hui, pour les
personnes condamnées à au moins cinq ans ferme pour terrorisme. Ces mêmes
« sortants », s'ils présentent une « dangerosité
particulièrement élevée » de récidive, pourront aussi faire l'objet de
mesures judiciaires, telles qu'établir sa résidence en un lieu donné ou
respecter une prise en charge sanitaire, jusqu'à cinq ans après avoir purgé leur
peine.
Coignard
– Immigration et terrorisme : débat impossible et nécessaire
« Ça concerne un peu moins d'une centaine de détenus qui ont
été condamnés, qui vont sortir, et qui doivent impérativement être suivis et
suivis de près », a expliqué le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti sur
France 2 mercredi. Cette disposition est une réponse à la censure
l'été dernier par le Conseil constitutionnel d'une proposition de loi LREM qui
prévoyait des « mesures de sûreté » pour les détenus terroristes sortant
de prison. Par ailleurs, le texte propose d'interdire à une personne tenue de
résider dans un périmètre géographique déterminé de paraître dans un lieu où
« se tient un événement soumis, par son ampleur ou sa nature, à un risque
terroriste particulier », tel qu'une rencontre sportive ou un festival de
musique.
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Ou
mêmes violences et délinquances voire crimes divers ou certains veulent faire
leurs lois dans notre république encore française semble-t-il !?
Cela
revient dans la face de nos gouvernements et nos dirigeants de tous bords
depuis des décennies, çà c’est un fait qui se vérifie, (mais aussi des français
lambda !)
Car
ce n’est pas en modifiant des lois diverses à la marge, qu’elle quelles soient qui
devraient déjà être appliquées avec rigueur ce qui n’est pas toujours le cas loin
de là à l’exemple entre autres de notre justice laxiste la plus lente que l’on
puisse trouver :
Car
des lois, on en a en magasin de quoi remplir bien plus que nos anciens
annuaires téléphoniques et avec cela nos dirigeants qui ne font que de la
mauvaise politique politicienne pour essayer de plaire à tout le monde à chaque
incident ou drame en pondent de nouvelles totalement inefficaces que l’on
oublie après, surtout quand les drames sont passés !
Ces
messieurs bienpensant hypocrites grands discoureurs donneurs de leçons qu’ils n’appliquent
pas avec rigueur ne servent à rien à part verser des larmes de crocodiles ou agrafer
des médailles sur les coussins des cercueils des victimes !
Alors
désolé de le dire, mais nous français nous devrions avoir honte, car si notre
pays est si mal géré ou mal protégé, c’est de notre faute, car nous pratiquons
le fameux « chacun pour soi » et oublions et passons à autre
chose rapidement, il n’y a pas de quoi être fier, car nos autorités que nous
avons élues ne sont pas à la hauteur dans bien trop de domaines !
Il
serait pourtant utile de se réveiller autrement que de penser à la belle saison
ou au bronzing sur nos plages (petit exemple en passant avec nos crises sanitaires
et économiques Covid et autres) car notre pays et ses habitants vont mal (mais
pas assez semble-t-il ?!)
Mais
il est vrai que dire ce que l’on pense et appeler « un chat un chat »
est mal vu dans notre France de bien-pensant ?!)
jdeclef
28/04/2021 16h56
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