jeudi 29 avril 2021

Quand même une poignée d'ex officiers généraux à la retraite peuvent se permettre Permettre de critiquer, voire menacer le pouvoir en place, ce n'est pas neutre !


 

Quatre-étoiles et troisièmes couteaux : la lettre des généraux fait des vagues

Qui sont les « généraux » dont la tribune, reprise par Marine le Pen, agite jusqu’au ministère des Armées ? « Le Point » passe les troupes en revue.

La mayonnaise prend. La tribune d'anciens généraux – très proche des argumentaires du Rassemblement national – publiée mi-avril sur le site Place d'armes reçoit l'écho attendu. Comme dans un ballet bien huilé, la ministre des Armées Florence Parly « exige des sanctions », dont on peine à voir lesquelles. S'agissant de la liberté d'expression, le statut général des militaires stipule clairement que « les opinions ou croyances, notamment philosophiques, religieuses ou politiques, sont libres. Elles ne peuvent cependant être exprimées qu'en dehors du service et avec la réserve exigée par l'état militaire. »

Mais les personnes concernées ne sont pas des militaires d'active et elles ont le droit de penser et d'écrire ce qu'elles veulent. Sauf à dépasser les bornes prévues pour tous les citoyens français. Théoriquement, la vingtaine d'officiers généraux signataires du texte, généralement septuagénaires et retirés du service depuis quinze ou vingt ans, encourent la perte de quelques avantages fiscaux et pécuniaires. À supposer que cette voie soit suivie par le gouvernement, elle ne sera pas si facile à mettre en œuvre. Leur texte n'appelle pas à l'insurrection, bien qu'il dise craindre que le « laxisme » provoque « une explosion et l'intervention de nos camarades d'active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles et de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national ». Cette mission des armées est explicitement cadrée par l'état de siège prévu par l'article 36 de la Constitution Article 36 – Constitution du 4 octobre 1958 – Légifrance (legifrance.gouv.fr) de la Ve République.

Tribune d'anciens généraux : le piège de Marine Le Pen

Un promoteur sulfureux

La qualité et les états de service des signataires les plus gradés montrent bien que ces derniers ne sont pas de grosses pointures. Le catalyseur de ce mouvement, l'ancien gendarme Jean-Pierre Fabre-Bernadac, n'est pas vraiment un inconnu pour ceux qui ont de la mémoire. Officier de gendarmerie de 1990 à 1999, il est « entré capitaine dans l'institution, il l'a quittée au même grade », note sobrement L'Essor de la gendarmerie, qui relève une étape sulfureuse de sa carrière : de 1993 à 1994, il fut le responsable du Département protection sécurité (DPS), le service d'ordre du Front national. Au comportement suffisamment problématique pour que l'Assemblée nationale lui consacre une commission d'enquête en 1999. Il est un collaborateur régulier du site d'extrême droite Boulevard Voltaire et vient de publier un ouvrage, dont il continue la promotion.

« Racisme anti-blanc »

Autre tête de liste, Christian Piquemal est un général de corps d'armée (quatre étoiles) et tête de gondole de la liste. Saint-cyrien, ancien chef de corps du 3e régiment étranger d'infanterie, ancien membre des cabinets militaires des Premiers ministres Jacques Chirac et Michel Rocard, il n'a croisé la gloire qu'une seule fois dans sa vie : lorsqu'en 2016, il avait manifesté à Calais contre la présence des camps de réfugiés et la politique migratoire. Il avait alors lancé la polémique selon des termes que l'on retrouve dans le texte actuel : « Nous marchons allègrement vers un multiculturalisme imposé, menant à des communautarismes religieux fanatiques, encouragés par la plupart de nos élites et dirigeants et par des médias surinformants qui nous abrutissent de pensée unique. Nous sommes extrêmement inquiets en regard de l'invasion sourde, mais rapide, du radicalisme religieux et du racisme anti-blanc. » Ce coup de gueule lui avait alors valu d'être privé de son statut d'officier général et radié des cadres de l'armée par le Conseil supérieur de l'armée de terre.

Général Piquemal : itinéraire d'une dérive

Un profil atypique

Autre signataire : Emmanuel de Richoufftz de Manin, proche du Rassemblement national, ancien saint-cyrien, ancien aide de camp du Premier ministre Pierre Mauroy (entre 1981 et 1984). Il s'est distingué très tôt dans sa carrière en étant l'un des rares officiers d'active publiant des livres, quand ce n'était ni la mode ni une manière de se faire apprécier de ses petits camarades. En 1987, il publie Décembre 1997, les Russes arrivent (Albin Michel), suivi en 1992 de Encore une guerre de retard (Albin Michel) et, en 1998, d'une réflexion pertinente : Pour qui meurt-on ? (ADDIM). En 2005, alors adjoint territorial au gouverneur militaire de Paris, il visite en uniforme les banlieues de la région parisienne avec l'aide des réservistes de l'armée de terre. Il s'attribue le titre de « général des banlieues » et promeut, confie-t-il au Monde, un parcours de citoyenneté « fondé sur le volontariat, le travail et l'effort » et lance une initiative originale, l'opération « 105 permis pour 2005 ». Pour être retenus, les candidats doivent être de nationalité française, suivre une préparation militaire et la journée d'appel et de préparation à la défense (JAPD), tout en ayant un niveau scolaire minimal. Il n'appréciera pas l'absence de soutien gouvernemental ou des armées et en concevra une amertume certaine. Il quittera l'armée en 2006, pour rejoindre le groupe GDF-Suez.

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Ils sont retraités donc redevenus civils et âgés et donc peuvent s'exprimer comme tout un chacun !

(Les policiers eux aussi n’on pas le droit de protester car au service de l’état, ils ne le font pourtant pas assez souvent !)

Mais surtout cela dénote un malaise de faux push à cause de la mauvaise gouvernance exercée par nos dirigeants et surtout le premier d’entre eux en place gravure de mode petit bourgeois parvenu qui se prend pour un monarque de l’ancien régime à qui on a donné trop de pouvoir que l’on subi au gré de ses humeurs la gestion des crises sanitaires covid et économiques en étant la preuve de par leur mauvaise gestion !

Alors bien sur il y a M. LE PEN épouvantail RN qui saisi la balle au bon se croyant sur orbite pour 2022 et qui court après un pouvoir hypothétique qu’une majorité de français censés ne lui donneront pas (enfin ceux qui votent encore !)

Mais cet épisode militaro/politique de vieux soldats souligne néanmoins que le pays et les français vont mal, tant il y a de sujets mal traités ou pas du tout dans tous les domaines ou nos dirigeants ne sont pas à la hauteur et ne font que des discours ou ils s’écoutent parler pour ne rien dire d’utile !

Mais personne dans cette kyrielle de conseillers dont s’entoure le président ou même certains ministres peu courageux n’a de courage de dire ce qu’il pense en face sans faux fuyant à notre président il faut que ce soit de vieilles barbes galonnées à la retraite car les autres qui pourraient le faire préfèrent encore les avantages de leurs fonctions éphémères !

« Chacun pour soi » et tant pis pour les français lambda et la France qui n’a plus honte de rien, n’y d’amour propre et continue à glisser vers le fond ?!

Jdeclef 29/04/2021 11h40

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