lundi 26 avril 2021

MACRON pour être réélu promettrait tout et son contraire en fonction de la versatilité des français gogos qui s'y laisseront prendre !?


 

Michel Richard – Quand Macron se met à trahir Macron

CHRONIQUE. Sur un sujet sécuritaire, le président renie sa singularité et bafoue sa parole. Le mauvais prix d’un mauvais calcul électoral.

 

Pour autant qu'on le sache, mais à croire ce qu'il dit vouloir être, le macronisme est une approche des réalités ouverte, sans œillères, ni tabou, ni déni. Un regard débarrassé de tout préjugé d'où découlent des solutions pragmatiques, éventuellement novatrices.

À cette aune, Emmanuel Macron vient de bafouer le macronisme de spectaculaire façon. Ce qu'il dit dans Le Figaro du 19 avril de sa politique contre la drogue est à l'exact opposé de ce qu'il préconise comme mode de gouvernement.

Le président ne nie certes pas que la France a un grave problème : « La France est devenue un pays de consommation. » Mais il en tire une drôle de leçon : « Il faut briser ce tabou, lancer un grand débat national sur la consommation de drogue et ses effets délétères. » On ne savait pas que le 1er rang européen de la France dans la consommation de drogue était un tabou ayant besoin d'un débat national pour être levé, ni on ignorait que la drogue avait des effets délétères.

Résultats accablants

Ce qui mériterait un grand débat national, en revanche, c'est comment lutter contre la drogue et ses trafiquants de manière efficace, c'est s'interroger sur les résultats de la politique de prohibition menée en France depuis 1970 avec les résultats accablants que le président reconnaît.

Or, ce débat-là, Macron lui ferme la porte au nez. Il ne jure que par la répression, la traque policière, le harcèlement des trafiquants et des dealers, la poursuite, autrement dit la politique qui a obstinément échoué.

Il ne veut rien entendre d'autre. Ni le travail de parlementaires de tous bords, LR inclus, qui n'excluent pas la légalisation du cannabis ni les prises de position d'un nombre croissant d'élus, de policiers, de médecins qui ne se résignent pas aux dégâts économiques, sécuritaires et sanitaires que perpétue une prohibition impuissante.

Pire, tous ceux-là, le président les expédie d'une même chiquenaude désinvolte : « À l'inverse de ceux qui prônent la dépénalisation, je pense que les stups ont besoin d'un coup de frein, pas d'un coup de publicité. » En effet, mais pas non plus d'un coup de com présidentielle, aurait-on envie d'ajouter. Et il poursuit : « Dire que le haschisch est innocent est plus qu'un mensonge. » Mais qui dit cela ? Faire passer les partisans de la légalisation pour les meilleurs amis de la drogue et les zélateurs de ses bienfaits, ce n'est pas honnête quand, au contraire, par réalisme et non par plaisir, ils ne souhaitent ainsi qu'assécher le trafic, amplifier la prévention auprès de publics jeunes et contrôler la qualité des produits alors que le marché est inondé de substances frelatées et toxiques.

Gaspard Koenig sur la route du cannabis

Objectif faussement ambitieux

Comme ses prédécesseurs et comme tous les ministres de l'Intérieur, Emmanuel Macron joue de rodomontades dans cette lutte pour éradiquer « par tous les moyens » les trafics. À preuve, sa comptabilité apparemment implacable : « Sur les 4 000 points de deal répertoriés récemment, plus de 1 000 opérations coup de poing ont été réalisées ces dernières semaines. Et, chaque jour, nous fermons un point de deal », se vante-t-il. Diable ! Et il faudrait croire que ça marche ? Que ce qui n'a jamais marché se met à marcher sur injonction présidentielle et coup de sifflet policier, qu'aucun point de deal fermé un jour n'ouvrira le lendemain ou quelques mètres plus loin quand la police aura le dos tourné ? Qu'un petit commerce à 50 000 euros par jour de recette comme il en existe baissera, sans résistance, le rideau ?

Sans parler de l'objectif faussement ambitieux fixé par le président : car, s'il y a 4 000 points de deal, et à raison d'une fermeture par jour, il faudra attendre près de 11 ans avant que le dernier ne soit fermé. Les trafiquants ont le temps de voir venir, y compris les successeurs de Macron.

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Et il a raison, car malgré son quinquennat déplorable, il s'enferre dans ses certitudes quitte à changer d'attitude, si cela devenait nécessaire d’ci 2022 !

Ce n'est un petit bonhomme politicien se prenant pour un monarque sans couronne à qui on a donné trop de pouvoir !

Défaut inhérent à nos présidents passés surtout ceux des derniers quinquennats !

Mais le pire étant que c’est les français eux-mêmes qui les élisent et doivent subirent leurs incompétences et égos démesurés !

Le reste étant du verbiage de mauvaises politiques politiciennes basiques et nos partis médiocres qui vont avec que l’on traine depuis plus de trente ans !

Et les français qui n’arrivent pas à changer cela depuis des décennies, car incurables ce qui fait le bonheur de notre classe politique de tous bords !

Ce qui souligne la faiblesse des français lambda gogo qui avalent tout et ne peuvent rien changer malgré leurs protestations qui s’évaporent, car ce sont des assistés incapables de se prendre en charge ou le dernier qui a parlé plus fort que les autres fait ce qu’il veut, (on n’est pas en démocrature) mais en ersatz de fausse démocratie qui ne sert qu’à nos dirigeants aux pouvoir) !

Car les français ne préfèrent qu’une seule chose « le chacun pour soi » (d’ailleurs la pandémie inégalitaire à souligné indirectement ce défaut avec par exemple la vaccination ?)

Alors Mr MACRON fait sa propagande électorale en toute logique, il n’a rien à perdre avec ces français, si facile à manœuvrer, malgré ses erreurs que l’on ne compte plus en fait en France, il suffit d’être élu, c’est ça, le plus dur, après tout va bien pendant 5 ans, voir plus les français (enfin ceux qui votent si mal, n’ont que ce qu’ils méritent) il ne faut pas venir râler après....

Jdeclef 26/04/2021 13h29

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