vendredi 23 avril 2021

Quand on est incapable de gérer correctement la capitale de la France par une élection :

 

Anne Hidalgo la joue comme Chirac, mais rêve de Biden

LA LETTRE DU PALAIS. Contrariée par de mauvais sondages et des polémiques en série, la maire de Paris peaufine sa stratégie en vue de 2022. Récit.

 

Ces derniers temps, Anne Hidalgo a observé Édouard Philippe. Les circonvolutions de l'ancien Premier ministre quant à une candidature en 2022, chantant là sa fidélité à Emmanuel Macron et là sa liberté vis-à-vis du président de la République, laissent la maire de Paris plus que dubitative. « En politique, les trains ne passent pas deux fois », a sobrement lâché en petit comité l'édile socialiste.

Traduction : 2027, c'est loin et donc trop tard. Ainsi, ceux qui, par stratégie individuelle, enjambent 2022 acteraient d'ores et déjà une prise de pouvoir de l'extrême droite. Inconcevable aux yeux de celle qui n'a jamais eu autant envie de se lancer dans la course à l'Élysée mais qui, depuis plusieurs semaines, fait face à une escadrille « d'emmerdes » pour paraphraser le dicton chiraquien qu'on a fait sien dans les couloirs de la Mairie de Paris.

a gauche parle dans le vide

Ainsi, à gauche, les plus ingénus admettent que « la marche est haute » pour Anne Hidalgo quand l'entourage de celle-ci préfère parler d'un chemin « long et escarpé ». Et parsemé d'embûches ! Il y eut d'abord la « boulette » d'Emmanuel Grégoire, son numéro deux, qui en février évoquait de son propre chef la possibilité de confiner Paris pendant trois semaines. Puis les sondages catastrophiques qui s'enchaînent, la faisant plafonner à 6 % d'intentions de vote et expliquant qu'aucun prétendant à gauche ne prenait l'ascendant sur l'autre, qu'il soit socialiste ou écologiste, qu'il s'appelle Anne Hidalgo ou Yannick Jadot. Enfin, comme une cerise sur un gâteau déjà bien amer, il y eut la polémique « #SaccageParis » sur les réseaux sociaux où habitants et opposants politiques lui reprochaient la saleté des rues de la capitale.

#SaccageParis : la tolérance bobo

Appétence

Bien plus qu'un avis de gros temps pour la maire ? L'épisode #SaccageParis l'a particulièrement fait sortir de ses gonds. Patrick Bloche, l'adjoint chargé de l'éducation et proche d'Hidalgo, ne se fait guère d'illusions : « C'était une opération de déstabilisation et il y en aura d'autres. » Anne Hidalgo en est particulièrement consciente, elle qui, en mars dernier face au jury du prix du Trombinoscope, notait que « l'expérience des tempêtes fait partie de ce qui fait les personnalités politiques ». Quant aux mauvais augures sondagiers, elle en a vu d'autres. « S'il y a bien quelqu'un qui sait qu'on peut déjouer les sondages, c'est elle. Elle a passé sa vie politique à les contredire », lance un de ses proches qui rappelle que beaucoup lui prédisaient en 2018 une défaite aux élections municipales de 2020. Il n'en fut rien. Le même lieutenant renchérit : « Dans une pré-campagne, les sondages disent quelque chose dès lors que le plateau est constitué. À part Jean-Luc Mélenchon, personne à gauche ne s'est officiellement annoncé. Il n'y a que des candidats putatifs. Face à cette profusion de noms, l'électeur de gauche n'a évidemment aucune appétence. »

Le modèle pour nous, c’est Joe Biden.

Pour remonter la pente des mauvais sondages, Anne Hidalgo compose une valse en deux temps. Elle veut d'abord s'atteler à la reconquête des classes moyennes et des ruralités. Un chantier non seulement délicat pour la gauche en 202,1 mais plus encore pour celle qu'on a tant taxé de « maire des bobos ». « Les bastions de la gauche aujourd'hui, qu'ils soient tenus par les socialistes ou les écologistes, ce sont les grandes villes et rien d'autre. On ne ressent pas les injustices sociales quand on est un CSP+ vivant dans le centre-ville de Lyon, Bordeaux, Nantes, Rennes ou Paris », admet un stratège de la maire qui expose sans euphémisme : « le modèle pour nous, c'est Joe Biden ». Il poursuit : « Alors que tout le monde croyait la gauche progressiste américaine totalement hors du jeu et face à un président sortant toujours plus populiste, un démocrate de 78 ans redonne une perspective heureuse, une vision à cinq ou dix ans, sur la base d'un programme social et écologique. Joe Biden et Kamala Harris ont réussi à emmener avec eux les CSP+ des grandes métropoles, les classes populaires de la “Rust Belt”, les femmes, etc. Si la gauche progressiste française est incapable de proposer cela, alors il ne faut se lancer. »

La première magistrate de Lutèce veut ensuite frapper fort en proposant « très tôt de la campagne » un ticket, en toute logique aux écologistes. Plus qu'un ticket du type Hamon-Jadot en 2017, Anne Hidalgo rêve d'un binôme « à l'américaine », dont la vocation ne serait autre que d'installer à Matignon un Premier ministre dès les premières heures de la campagne sur la base d'un contrat de gouvernement « à l'allemande ». « Anne n'a pas envie d'être la femme providentielle. Les Français ne veulent plus de ça », estime un de ses proches. Reste à savoir qui sera le ou la « Kamala Harris » d'Anne Hidalgo : le soliste Yannick Jadot ? Éric Piolle ou Sandrine Rousseau, tous deux candidats à la primaire d'Europe Écologie-Les Verts ? La maire de Paris ne compte ni se mêler des affaires internes de ses partenaires ni « bouger une oreille » d'ici le 26 septembre, jour de jugement dernier chez les écologistes.

Gérard Araud – Du colbertisme en Amérique

À un an de l'élection présidentielle, il n'est donc qu'un seul et unique mot d'ordre dans le camp parisien : patience ! Rendez-vous est donné à la rentrée de septembre où elle publiera un livre aux Editions de L'Observatoire. Un passage obligé pour tout candidat où elle exposera les grandes lignes du contrat de gouvernement qu'elle souhaite proposer à ses futurs alliés. Un livre, aussi, « pour donner un tempo, pour dire qui elle est », promet un soldat. Voilà qui tombe bien, c'est le conseil que lui a distillé François Hollande il y a quelques semaines lors d'un tête-à-tête des plus informel. « Anne Hidalgo doit dire qui elle est plutôt que d'évaluer son influence vis-à-vis des autres candidats à gauche. Elle n'est jamais aussi convaincante que lorsqu'elle affirme sa vision », prêche l'entourage de l'ancien président de la République. En témoignent ses premières anicroches avec les écologistes parisiens, pourtant partenaires de sa majorité municipale, à qui elle a reproché d'avoir un « problème de rapport à la République » et la laïcité ; ou encore lorsqu'elle martèle son attachement aux valeurs républicaines tout en recadrant en coulisses Audrey Pulvar, son envoyée aux régionales en Île-de-France qui a créé l'émoi en estimant que l'on peut demander aux Blancs « de se taire » lors d'une réunion non mixte.

« Elle ressemble à Chirac »

Contrarié par le troisième confinement, son tour de France qui devait démarrer ce printemps devrait bientôt reprendre. Quelques déplacements lors des régionales et départementales pour soutenir les candidats de gauche sont en préparation, notamment en Occitanie et en Bretagne et quelques autres bastions tenus par la gauche. Elle en profitera pour donner les premières notes de sa campagne en mettant l'accent sur les « injustices sociales ». « Je ne suis pas certain que le terme inégalités sociales parle encore, pense-t-on autour d'Hidalgo. Les Gilets jaunes et beaucoup d'autres Français depuis le début de la crise sanitaire dénoncent des injustices sociales. » En attendant de « ré-enjamber » le périphérique, selon l'expression consacrée, Anne Hidalgo continue de consulter, réunissant son petit groupe de fidèles généraux composé de Patrick Bloche, Rémi Féraud, Emmanuel Grégoire, Jean-Marie Vernat, Sylvain Lemoine et son directeur de cabinet Frédéric Lenica.

Elle s'appuie aussi sur une ribambelle d'élus locaux socialistes, dont Martine Aubry, Carole Delga, François Rebsamen, mais aussi la nouvelle génération de maires socialistes que sont Johanna Rolland à Nantes, Nathalie Appéré à Rennes, Mathieu Klein à Nancy et Michaël Delafosse à Montpellier. Avec Olivier Faure, le patron du PS, les contacts n'ont jamais été aussi nombreux. Et si elle et Yannick Jadot ne s'étaient quasiment jamais adressé la parole, les échanges se font plus réguliers. Ces derniers temps, depuis la réunion des dirigeants de la gauche, le trio bavarde bien plus qu'il ne l'a jamais fait. « Elle se donne les moyens d'être candidate », veut croire Patrick Bloche quand un de ses grognards galèje : « Elle a très envie de faire campagne, elle a l'énergie pour ça. Elle ressemble à Chirac ! » À quand les pommes ?

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Tronquée par le fait du report de celle-ci par la mauvaise décision de notre pleutre président !

Quelle fasse son mandat de plus de maire puisqu'elle élue à minima, pour 6 ans, mais suffisant, car la ville de PARIS est déjà tombée bien bas déjà aux niveaux de ses caniveaux et autres nuisances !

Mais qu'elle ne brigue pas la présidence de notre république on a déjà un président dépassé par la tâche avec ses gouvernements médiocres, cela suffit les erreurs, il y a assez de nuls chez nos politiciens de tous bords qui candidatent et qui ne rêvent de la place peu enviable d'un pays malade au propre comme au figuré !

Ce même président faux monarque sans couronne qui n'enchaine que les erreurs depuis le début de son quinquennat (hors COVID la cerise sur le gâteau empoisonné) !

Alors si les français veulent enfin changer, ce qu’ils réclament depuis des décennies et les quinquennats précédents en fait depuis 40 ans, en 2017 ils ont failli le réussir donc il faut recommencer et il faut enfin se débarrasser de cette ancienne classe politique plus que médiocre et inutile et prendre enfin leur destin en main et surtout pas les mêmes !

Car HIDALGO comme tout ceux qui candidatent à la présidence ne sont que des nuls et le président actuel petit bourgeois parvenu qui n’a rien compris des français se prenant pour un pseudo monarque sans couronne ne vaut pas mieux qui bien essaie de s’accrocher à son trône virtuel comptant sur la kyrielle habituelle de français gogos versatiles ou il suffit de parler plus fort que les autres !

Jdeclef 23/04/2021 14h24


1 commentaire:

  1. Evidemment la censure arbitraire des soi disant modérateurs bornés du point à frappé inutilement en ne respectant pas la liberté d'expression pauvre France de bien pensant hypocrite !

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