Sophie
Coignard
Journaliste
LA
CHRONIQUE DE SOPHIE COIGNARD. L’immobilisme est à imputer en premier lieu au
président de la République. Mais les forces d’opposition ne sortiront pas
grandies non plus de cet épisode.
Publié le
04/09/2024 à 07h13
Cela fait
aujourd'hui, mercredi 4 septembre, cinquante jours que Gabriel Attal et
son gouvernement ont présenté leur démission au chef de l'État. Cinquante jours
qu'un Premier ministre pourrait être nommé.
.
Cinquante jours, soit deux
calendriers de l'Avent ! Après avoir dissous l'Assemblée nationale en
catastrophe, écourté la campagne pour les élections législatives au strict
minimum de trois semaines, Emmanuel Macron étire le temps à l'infini. Comme dans
le calendrier de l'Avent, objet destiné à faire patienter les enfants jusqu'à
Noël et ses cadeaux, chaque jour l'Élysée ouvre pour nous une nouvelle case.
Elle ne contient ni un dessin ni un chocolat, mais le portrait d'un possible
Premier ministre. Le lendemain, c'est un autre profil qui apparaît, comme s'il
s'agissait d'un jeu pour bambins, d'une distraction sans conséquence.
Un calendrier qui n'amuse personne
C'est pourtant tout l'inverse. Le
calendrier de Matignon, contrairement à celui de l'Avent, n'amuse personne.
Chaque jour, il accable un peu plus. Et la dernière case, celle de la
révélation, ne suscitera aucun enthousiasme. Quel que soit le nom qu'elle fera
apparaître, il ne provoquera que de la déception, parce que le résultat ne sera
jamais à la hauteur de l'attente interminable imposée au pays.
EXCLUSIF.
Édouard Philippe : « Je serai candidat à la prochaine élection
présidentielle » Emmanuel Macron nage en pleine incohérence, et cela
se voit chaque jour un peu plus. Dernière embardée en date : envisager de
consulter les deux têtes du Rassemblement national pour s'attirer leurs bonnes
grâces après avoir favorisé le « front républicain » organisé à leur
encontre.
Qu'il ait pris son temps pour écarter
la candidature de Lucie Castets imposée par le Nouveau Front populaire
(NFP), et donc par LFI, est compréhensible. Qu'il ait voulu consulter ensuite
pour limiter les risques d'instabilité liés à la configuration de l'Assemblée
nationale, cela s'entend. Mais qu'il jette chaque jour en pâture un
nouveau nom pour le retirer, puis éventuellement le remette en piste dans
la course de petits chevaux qu'il entend continuer à organiser tourne à la
farce inquiétante.
La médiocrité du spectacle
S'il est le Monsieur Loyal de cette
représentation, il n'est pas seul en piste. Et le reste de la troupe contribue
largement à la médiocrité du spectacle. Jean-Luc Mélenchon a commencé dès le
7 juillet au soir à le saboter en exigeant l'application stricte du
programme de son camp, et en refusant toute recherche de compromis avec
d'autres forces politiques. Ses alliés au sein du NFP ont
maintenu cette ligne intransigeante sans sourciller.
Ce mardi soir, un bureau national du
Parti socialiste, réuni à la demande des « minoritaires » pour
s'engager à ne pas censurer un éventuel gouvernement de cohabitation mené par
Bernard Cazeneuve, a écarté cette hypothèse. La droite de gouvernement,
pourtant réduite à une quarantaine de députés dans l'hémicycle, refuse de
gouverner, comme n'a pas manqué de le relever Emmanuel Macron. Quant au RN,
après une posture pragmatique, où il prétendait ne vouloir censurer a priori
qu'un gouvernement où siégeraient des Insoumis ou des écologistes, il vient de
tourner casaque en promettant ses foudres à Bernard Cazeneuve comme à Xavier
Bertrand, considéré par Marine Le Pen comme l'homme à abattre.
Mêlées à celle du RN, les voix de
LFI ne suffisent pas à renverser un gouvernement. Mais celles de l'ensemble du
NFP le peuvent largement. Et pour l'heure, le PS ne semble pas prêt à s'en
affranchir, surtout si Emmanuel Macron s'arc-boute à sa réforme des retraites.
Comment dit-on au jeu de l'oie ? Retour à la case départ. Sauf qu'il
convient de le répéter au président, ceci n'est pas un jeu.
Je confirme un message déjà diffusé
car cette situation présidentielle de mauvaise gouvernance de notre chef dit d’Etat
devient grave et il faudrait enfin que les FRANÇAIS de tous bords lambda prennent
leur destin en main ce mauvais jeu « de qui perd gagne » totalement
inutile organisé par E.MACRON est inadmissible dangereux et irrespectueux
pour les Français !?
E.PHILIPPE : Pourquoi ferait-il
mieux que quand il était 1er ministre de MACRON lors de son 1er quinquennat
simple collaborateur effacé sans envergure inféodé à son patron là on a
l'exemple de ses politiciens ou dirigeants que l'on voit toujours les mêmes se
représenter les Français lambda avalent tout ce qui démontre la difficulté du président
à choisir un collaborateur inutile obéissant servile qui en fait ne sert à rien
dans notre Veme république de +66 ans usée car c'est notre faux monarque qui
décide tout soit disant mais lui aussi si procrastinateur qu'il ne sait plus
quoi ou qui choisir depuis 50 jours sans pourtant de gouvernement ni 1er
ministre il a le choix dans ses professionnels de la politique française
lamentable mais en fait il se comporte comme pseudo autocrate regrettant peut être
de ne pas être en démocrature pseudo totalitaire qui fleurissent comme de la
mauvaise herbe dans notre monde international entier malade !?
On n'en arrive à se demander
pourquoi les Français votent si mal et n'arrivent pas à choisir parce que
simplement on a un exemple car on donne trop de pouvoir à un seul homme
d'ailleurs sa dissolution inutile nous l'a prouvé car il a fait ce qu'il voulait
donc le résumé est d'attendre 2027 sans garantie que cela ne change après car à
cause des FRANCAIS d'une nativité lamentable qui mettent leurs destins entre
les mains d'incapables ou incompétents de tous bords ainsi que la FRANCE avec
un président qui pousse notre pays dans un gouffre sans fond !?
C'est vraiment une honte !?
Jdeclef 04/09/15h40
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