vendredi 20 septembre 2024

J’aime la France mon pays car j’ai voyagé de par le monde et j’ai pu comparer chez les autres mais j’ai honte des Français mes compatriotes !?

 

Retailleau-Wauquiez-Larcher : les coulisses de la guerre des nerfs à droite

LA LETTRE DU PALAIS. Par quel rebondissement le sénateur de Vendée a-t-il coiffé au poteau Laurent Wauquiez pour le prestigieux ministère de l’Intérieur ? Récit.

Par Nathalie Schuck

Plusieurs fois ces jours derniers, alors que les tractations au sommet de l'État se tendaient au point de friser la catastrophe, Bruno Retailleau a confié en privé au Premier ministre : « Si je dois devenir un problème, donne le ministère de l'Intérieur à Laurent. » Prêt à s'effacer pour éviter une démission de Michel Barnier qui, si la réunion de la dernière chance organisée ce jeudi après-midi à Matignon avec les leaders des partis avait capoté, se profilait à grands pas. Un incroyable rebondissement tant, en début de matinée, les amis du sénateur de Vendée redoutaient qu'il finisse, une fois encore, comme le grand perdant de ce jeu de chaises musicales face à ceux qui n'hésitaient pas à jouer des coudes pour arracher un maroquin.

Durant la présidentielle de 2017 déjà, Bruno Retailleau, soutien de François Fillon et pressenti pour devenir Premier ministre en cas de victoire, avait proposé de s'éclipser quand, au pire de la crise du « Penelopegate », le candidat avait été pressé de toutes parts de proposer Matignon à François Baroin pour tenter de sauver sa campagne.

Barnier sait que ce sera très dur, il veut travailler avec des gens qu’il connaît et en qui il a toute confiance Un député proche du chef de gouvernement

« Bruno va encore finir comme le dindon de la farce ! » soupirait donc ces dernières heures un cadre LR qui l'apprécie. « La priorité, c'est d'éviter une démission du Premier ministre. Si Bruno doit renoncer à Beauvau pour éviter une crise de régime, il le fera », confiait de fait un « retailliste » ce jeudi matin, alors que la journée menaçait de virer à pile ou face. Face : Michel Barnier parvient à boucler son équipe ; pile : il part. Et si c'était cette capacité à faire abstraction de sa propre personne qui avait convaincu le Premier ministre que le Ligérien était l'homme idoine ? « Barnier sait que ce sera très dur, il veut travailler avec des gens qu'il connaît et en qui il a toute confiance », expose un député proche du chef du gouvernement.

Père la rigueur

Laurent Wauquiez n'en sera donc pas. C'est sans doute, à droite, la plus grosse surprise de ce gouvernement en cours de finalisation, qui sera officiellement annoncé d'ici à dimanche soir. Après avoir plaidé cet été du bout des lèvres pour un soutien sans participation, l'ancien patron de la région Auvergne-Rhône-Alpes s'était fait à l'idée qu'il fallait monter à bord du navire Barnier, au point d'activer tous ses réseaux pour obtenir l'Intérieur. Jusqu'à l'Élysée, où il entretient de cordiales relations avec le secrétaire général, Alexis Kohler.

Car un seul poste l'intéressait : Beauvau. « Ce sera l'Intérieur ou rien », avait-il clairement fait savoir à Michel Barnier. Le week-end passé, Wauquiez s'était toutefois enquis de la bonne stratégie à adopter auprès de proches. Fallait-il accepter un autre poste, ou décliner au risque de passer pour velléitaire ? Il n'a guère eu le choix, car Barnier ne lui a proposé qu'une piste, Bercy, où il aurait été contraint d'endosser le costume du père la rigueur pour boucler le périlleux budget 2025, voire d'endosser de possibles hausses d'impôts pour les plus fortunés.

Lors de la réunion à Matignon jeudi, Barnier a en effet écarté une augmentation de la fiscalité pour les classes moyennes et « ceux qui travaillent », mais évoqué de possibles « contributions ciblées » au nom de la « justice fiscale ». Peu compatible avec le costume de présidentiable que Wauquiez entend endosser. À noter que la stratégique citadelle de Bercy pourrait donc être confiée à un inconnu du grand public, devenu député il y a un peu plus de deux ans, l'élu Renaissance de Haute-Savoie et président de la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale, Antoine Armand.

 Gouvernement Barnier : Bruno Retailleau annoncé au ministère de l'Intérieur Un homme a pesé, en coulisse, pour pousser les pions de la droite et éviter le naufrage : Gérard Larcher. C'est lui que le chef de l'État aurait discrètement appelé à la rescousse ce mercredi lorsque Barnier était à deux doigts de renoncer. Un peu plus tôt, Emmanuel Macron avait retoqué une première liste de noms soumise par le Premier ministre, car trop peu respectueuse à ses yeux des équilibres au Parlement, trop RPR en clair. Décryptage d'un stratège de droite : « Il ne pouvait pas y avoir des LR à Matignon, à Beauvau et à Bercy. » Ne restait donc plus qu'un poste régalien en lice pour LR. Wauquiez ayant dit non à Bercy, la voie devenait libre pour Retailleau à Beauvau. Or, si l'on scrute attentivement la liste des neuf noms de futurs ministres LR qui a fuité, on comprend qu'ils sont tous proches de Larcher et de Retailleau, et plusieurs élus de la Haute Assemblée.

Force républicaine

Annoncée à la Famille, la sénatrice de Loire-Atlantique Laurence Garnier pourrait finalement ne pas être de l'aventure en raison de ses positions sociétales, dont son hostilité à la constitutionnalisation de l'IVG. Nouveau ministre de la Laïcité, le vice-président de la région francilienne Othman Nasrou est un lieutenant de Valérie Pécresse, mais il fut aussi directeur de campagne de Retailleau dans cette même bataille. Plusieurs futurs ministres sont aussi passés par les rangs d'un micro-parti aujourd'hui en sommeil mais bien connu des connaisseurs des arcanes de la droite : Force républicaine, fondé par Fillon puis repris par Retailleau. Probable secrétaire d'État à la Défense, le député DR (Droite républicaine, ex-LR) Jean-Louis Thiériot y a émargé, comme Patrick Hetzel, attendu à l'Enseignement supérieur. La sénatrice Sophie Primas, promise au Commerce extérieur, est par ailleurs une fidèle de Larcher. Pressenti aux Outre-mer, le sénateur François-Noël Buffet, ancien rapporteur de la loi immigration, est un proche de Larcher comme de Retailleau.

 Les indiscrets – Gérard Larcher, l'autre DRH du gouvernement Le retour en force des anciens fillonistes ? « C'est surtout la victoire des LR du Sénat sur les LR des régions, dont Wauquiez et Bertrand », observe un cadre LR, plus nuancé. Déjà évincé de Matignon en raison de la fatwa édictée contre lui par Marine Le Pen, Xavier Bertrand espérait sans doute placer des proches. Le nom du député DR Julien Dive était évoqué. Il n'en sera rien. Donnée entrante au gouvernement et reçue par Michel Barnier ces derniers jours, Valérie Pécresse ne sera pas ministre non plus mais, assure son entourage, « elle n'était candidate à rien ». Quant à Laurent Wauquiez, il a préféré poursuivre l'aventure à la tête du groupe DR. Chose tout à fait inhabituelle, et un rien cavalière, c'est lui qui a annoncé les noms des futurs ministres de droite lors d'une visioconférence des députés DR, ce jeudi soir. À noter qu'il avait fortement poussé pour la nomination d'Annie Genevard, secrétaire générale de LR qui fait partie de ses proches, pour le ministère de l'Agriculture.

Le « en même temps » poussé à son paroxysme

C'est donc une droite réputée très conservatrice, inflexible sur les questions de sécurité, d'immigration et de société, qui va, sauf coup de théâtre, cohabiter à parité au sein du même gouvernement avec la « start-up nation » de Gabriel Attal et les centristes de François Bayrou, notamment. Sont ainsi pressentis côté macronie, parmi les quelques nominations qui ont fuité, le MoDem Jean-Noël Barrot au Quai d'Orsay – le fils de feu Jacques Barrot connaît bien, lui aussi, Wauquiez et ne le porte pas dans son cœur – ou la cofondatrice d'En marche ! Astrid Panosyan-Bouvet au Travail. Soit le « en même temps » poussé à son paroxysme.

 Alain Minc : « Le gouvernement Barnier est assis sur une bombe »

Signe que tout ne tient qu'à un fil, les centristes du MoDem ont bien failli refuser de participer. « Barnier est tout de même étrange ! Il fait campagne pour Matignon en se vendant chez Alexis Kohler, pour entrer ensuite dans une phase de bras de fer pour imposer un gouvernement RPR-LR, que même les dirigeants de LR ne demandaient pas. Même Gérard Larcher considérait que ce n'était pas raisonnable. Il se présente comme un facilitateur et le voilà en homme du bras de fer qui veut restaurer l'UMP… » s'étranglait un cadre bayrouiste dans la matinée. Jusqu'au claquage ? Peu, au sein de la classe politique, donnaient cher de la peau d'un tel équipage, tant le choc des mondes s'annonce brutal.

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C'est surtout l'exemple de cette classe politique lamentable bien franchouillarde de politiciens de tous bords aussi nuls qui peuvent l'être depuis que cette Veme république existe dit gaullienne qui laisse le pays aller à vau l'eau depuis des décennies car ne pensant qu'à eux et leurs avantages encore hérité de l'ancien régime monarchique et surtout napoléonien malgré notre ancienne révolution de1789 de 235 ans vite oubliée et même le gaulisme qui été balayé par de citoyens Français lambda 1969 car les générations ont changé mais n'ont pas grandis en éducation grace aussi à un ministère de l'Education nationale orientée bien sûr par le pouvoir en place et diffusée à nos jeunes dans nos écoles !?

Et bien sur l'élection présidentielle de notre roitelet élu et réélu par ses Français qui bien sur votent sans réfléchir car beaucoup n'y comprennent plus rien ou ne s'y intéresse plus bien que soit pourtant leur destin et et celui de la FRANCE malgré un 1er ministre  connu âgé ancien et compètent par sa carrière passée ou le président qu'il l'a désigné si difficilement ne veulent pas travailler entre eux ces politiciens à cause de leurs étiquettes de partis ringards déplorables aussi lamentables les uns que les autres !?

MAIS POUR QUI SE PRENNENT-ILS CES MINABLES avec en plus le président MACRON qui s'ingénie à mettre des bâtons dans les roues de son 1er ministre se prenant pour un autocrate alors que c'est lui qui semé ce souk avec sa dissolution inutile puisqu'indéboulonnable jusqu'en 2027 et inéligible !?

Cette une HONTE pour la France et aussi les Français tous sans amour propre car en ci concerne l'élection présidentielle bien sûr en 2027 on ne manque pas de candidats potentiels mais hélas trop connus car la place est bonne quant à MACRON il s'amuse bien en continuant à se moquer des Français en les dédaignant !?

MAIS IL FAUDRAIT DONC Y METTRE LE HO LA ! CAR LE PAYS VA TRES MAL !? ET DONC IL FAUT QUE LES FRANCAIS S'UNISSENT VRAIMENT ?!

 

Jdeclef 20/09/2024 18h50


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