mercredi 18 septembre 2024

Etant donné la mauvaise qualité de nos dirigeants de tous bords et la mauvaise éducation de nos citoyens Français à cause d’un mauvais enseignement diffusé à nos enfants par un ministère de l’Education nationale d’état inféodé au pouvoir en place on est très mal parti pour s’en sortir dans notre pays dans tous les domaines de notre gouvernance et on ne risque pas heureusement de refaire notre révolution de 1789 de 235 ans oubliée car les Français sont devenus apathiques avalant tout !?

 

Europe du nucléaire : en arrière toute ?

Pour prendre en charge les portefeuilles stratégiques de l’Énergie et de la Transition écologique, Ursula von der Leyen choisit deux antinucléaires notoires. Un camouflet pour la France.

Par Géraldine Woessner

Publié le 18/09/2024 à 06h24

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, le 11 septembre 2024. © Wiktor Dabkowski/ZUMA Press Wire/SIPA / SIPA / Wiktor Dabkowski/ZUMA Press Wire

« Si on avait encore un doute sur l'effondrement de notre influence à Bruxelles, c'est terminé », soupirait, ce mardi 17 septembre, un diplomate français. Annoncée dans la matinée par sa présidente Ursula von der Leyen, la composition de la nouvelle Commission européenne a sidéré les spécialistes. La nomination de Stéphane Séjourné, proche d'Emmanuel Macron désigné in extremis pour remplacer Thierry Breton au poste de vice-président en charge de la prospérité et de la stratégie industrielle, est présentée par l'Élysée comme un « portefeuille clé », au « périmètre élargi ».

Pourtant, comme l'a récemment rappelé Mario Draghi dans un rapport cinglant, aucune « stratégie industrielle » n'est possible sans politique énergétique ambitieuse, et surtout cohérente. L'énergie est au cœur des politiques de décarbonation portées par Bruxelles. Son prix détermine la compétitivité, la survie et le développement des entreprises. Sa disponibilité permettra, ou non, d'atteindre les ambitions européennes en termes d'innovations – IA, santé, réindustrialisation, numérique… Or l'énergie échappe totalement à Stéphane Séjourné.À LIRE AUSSI Cinq choses à retenir de la nouvelle Commission européenne

Opposés aux intérêts français

Ce secteur échoit, au contraire, à deux personnalités aux positions radicalement opposées à la stratégie et aux intérêts français. Nommé commissaire à l'Énergie, Dan Jørgensen, socialiste danois diplômé de sciences politiques, est un antinucléaire convaincu, connu pour s'être farouchement opposé à l'inclusion du nucléaire dans la liste des technologies durables susceptibles d'être financées par des fonds européens – un combat remporté de haute lutte par la France l'hiver dernier, au terme d'un bras de fer épique avec l'Allemagne, notamment.

« Son travail contribuera à faire baisser les prix de l'énergie, à investir dans l'énergie propre et à garantir que nous réduisions notre dépendance », a déclaré Ursula von der Leyen lors d'une conférence de presse. En clair : appliquer à l'Union la recette « tout-ENR » choisie par l'ancien ministre de l'Énergie et du Climat danois : pour réduire sa dépendance au gaz russe, le Danemark a en effet poussé les développements des renouvelables, qui ont fourni près de 55 % de son électricité en 2023… Le fait que le nucléaire suédois et le charbon allemand, massivement importés, assurent la stabilité de son réseau est rarement évoqué.

 Le nucléaire fait une entrée fracassante à la COP28Dan Jørgensen devra travailler sous la supervision d'une autre antinucléaire historique : l'Espagnole Teresa Ribera, nommée vice-présidente exécutive en charge d'une transition propre, juste et compétitive. La nouvelle commissaire dispose d'un portefeuille élargi, dont la lettre de mission précise les contours : application du Green Deal, politiques climatiques, industrie propre, croissance propre… Celle qui a supervisé la sortie du nucléaire de son pays (les cinq derniers réacteurs espagnols doivent fermer en 2035), et dont le gouvernement promet un mix 100 % renouvelables d'ici à 2050, s'était elle aussi farouchement opposée à l'inclusion du nucléaire dans la taxonomie verte.

L'axe pro-gaz Madrid-Berlin

À l'heure où l'urgence climatique a favorisé un retour en force de l'énergie nucléaire, soutenue par une quinzaine de pays européens au sein d'une « Alliance du nucléaire » portée par la France, les profils choisis par Ursula von der Leyen interrogent. « Aucun signal n'est envoyé montrant que quelque chose a changé sur le nucléaire. Au contraire, on voit se renforcer le nouvel axe énergétique Madrid-Berlin, qui est apparu avec la crise ukrainienne », souligne la spécialiste de l'énergie Cécile Maisonneuve, fondatrice de Décisive. « Un axe qui refuse de fermer notre marché aux voitures électriques chinoises, et mise sur le gaz renouvelable pour se décarboner. »

L'Académie des sciences appelle à la raison sur l'hydrogène

Pour la France, le nouveau visage de la Commission européenne pourrait rapidement devenir urticant : si le nucléaire a bel et bien été inclus dans la taxonomie européenne des activités durables, et placé sur le même pied que les énergies renouvelables dans le Net Zero Industry Act, cette ouverture attend de se traduire en faits. Certains fonds spécifiques, comme le Fonds pour une transition juste ou celui qui soutient l'hydrogène, excluent toujours l'atome. « Si un commissaire n'est pas convaincu et que son administration garde sa force d'inertie, rien ne changera », s'alarme un député européen, membre du PPE, qui s'attendait, comme beaucoup, à la nomination du Tchèque Jozef Síkela comme commissaire à l'Énergie, ce qui aurait illustré la volonté de l'Union de soutenir les efforts de décarbonation rapides des pays de l'Est. « Ces pays, fortement dépendants des fossiles pour leur électricité, n'ont aucun espoir de remplir leurs objectifs climatiques sans le nucléaire », souligne-t-il. « L'Allemagne elle-même, si elle n'avait pas fermé ses centrales, irait dix fois plus vite. »

Conflits d'arbitrage en vue

Autre sujet d'inquiétude : Paris fait pression depuis des mois pour remplacer les objectifs actuels de l'UE en matière d'énergies renouvelables par d'autres objectifs, ciblés sur la faiblesse des émissions de carbone. « Il est invraisemblable que la France soit régulièrement condamnée pour n'avoir pas atteint X % d'éoliennes, alors qu'elle a l'électricité la plus décarbonée d'Europe », répète-t-on dans les troupes françaises. Privée de leviers d'influences, il est peu probable que la France, désormais, parvienne à imposer ses vues…

 Les Européens veulent peser dans la bagarre mondiale de la « cleantech »

D'autant plus que la nouvelle répartition des portefeuilles annoncée par Ursula von der Leyen annonce une gouvernance particulièrement complexe. À Paris, on souligne que le vice-président exécutif français, Stéphane Séjourné, disposera d'instruments de financements supplémentaires et aura la responsabilité du Pacte sur l'industrie propre (« Clean Industrial Deal »), annoncé par la cheffe de l'exécutif européen juste avant l'élection. Mais cette responsabilité figure aussi en toutes lettres dans la lettre de mission de Teresa Ribera, ce qui laisse présager des conflits d'arbitrage. « Six personnes différentes ont des portefeuilles liés à l'énergie : logement, eau et environnement, transports, climat, industrie… C'est un pied de nez au rapport Draghi, qui démontre que l'approche en silo est destructrice, comme on l'a vu avec l'échec des voitures électriques », redoute Cécile Maisonneuve.

Les commissaires seront auditionnés par le Parlement européen entre le 14 et le 18 octobre. Mais il y a peu de chances qu'ils soient désavoués… « Les socialistes sont plus que bien servis dans cette nouvelle commission, le PPE a 15 commissaires sur 27 et ne peut pas voter contre, et Stéphane Séjourné décroche une vice-présidence, alors que son groupe Renew a beaucoup perdu », décrypte un fin connaisseur du Parlement européen. Qui s'inquiète du message envoyé aux opinions d'Europe, qui ont clairement exprimé, lors des derniers scrutins européens et nationaux, le rejet d'un « Pacte vert » imposé sans études d'impact, et sans concertations. Ursula von der Leyen, fragilisée, assure dans ses discours les avoir entendus. Dans les faits… c'est aujourd'hui moins sûr.

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On a l’impression en France du fait de la médiocrité de nos dirigeants de tous bords depuis surtout la fin de nos empires coloniaux africains et magrébins et cette immigration de les après 1eres guerres mondiales14/18 et surtout 39/45 maintenant et avant de cette VEME REPUBLIQUE FRANCAISE vieillissante usée de + 66 ans créée par le Général de Gaulle en 1958 !?

Quant à Mme URSULA VON DER LEYEN présidente de la commission européenne elle n’a pas eu de mal à être plus intelligente que nos ex dirigeants Français par exemple comme les anciens JOSPIN CHIRAC SARKOZY HOLLANDE and co° etc et bien sur le dernier en place ce remarquable nul Mr MACRON ce roitelet sans couronne fat qui se moque d’eux en les dédaignant qui n’a rien fait en 2017élu et réélu par des français par défaut en 2022 car ne sachant plus choisir après le MITTERANDISME de gauche qui fut aussi un échec et maintenant pour l’instant on a un vieux politicien bien qu’émérite mais aussi vieux en fin de carrière Mr BARNIER 1er ministre qui a bien du mal à constituer son gouvernement car il a déjà un clou ou caillou dans sa chaussure : Notre président mais lui qui n’est pas gêné car lui attend sans amour propre 2027 car ayant été battu à la dernière législative comme quoi cela ne sert pas à grand-chose notre système electoral qui favorise le pouvoir en place et dont certains croient que de faire une action en destitution du président puisse servir à quelque chose mais tellement compliqué donc sans effet ce qui fait le bonheur des médias diverses !?

Alors bravo aux Français lambda qui regardent leur pays sombrer du moment qu’on ne leur enlève pas leurs petits avantages étriqués du « chacun pour soi » comme pour nos poignées de politiciens de tous bords !?

Car fini la fête des J.O. et paralympiques « macroniens » alibi genres d'arbres qui cachaient la forêt de l'incompétence de notre président et les ennuis à venir !?

Je prends 8 jours de vacances (loin loin) de la France que pourtant j'aime avant le pire peut être !?

 

JDeclef 18/09/2024 14h09


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