dimanche 15 septembre 2024

L’Europe est-elle condamnée au déclin ? De toute façon si cela s’empire encore car avec MACRON qui est indéboulonnable jusqu’en 2027 il ne fera pas de miracle .Mais les USA eux ont déjà subi en 1930 une méga crise en faisant la queue a la soupe populaire et bien plus puissante que cette U.E mais vient de mettre en marche forcée une réindustrialisation qu’ils veulent comparer en plus grand au plan MARSHAL d’après guerres mondiales et eux ils y arriveront avec leur 333 millions d’AMERICAINS ce qu’ils se disent avant tout quand on les interrogent nous on ne dit pas EUROPEENS mais FRANCAIS (bien franchouillards !?)

 

LA CHRONIQUE DE GÉRARD ARAUD. Les Européens sont à la traîne plus qu’au volant des transformations rapides que connaît le monde actuellement.

Par Gérard Araud

Publié le 15/09/2024 à 08h00

En dehors des risques géopolitiques, l’Europe doit jouer tout son rôle dans la révolution technologique. © UNION EUROPEENNE / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

(MALHEUREUSEMENT LES FRANÇAIS SEMBLENT BETES A BOUFFER DU FOIN DANS DES RATELIERS VIDES CAR INCURABLES !?)

Mr MACRON S’EST ENCORE MOQUE OUVERTEMENT DES FRANÇAIS AVEC CES J.O. ET PARALYMPIQUES FESTIFS C’ETAIT TRES SYMPATIQUE ET A FAIT PLAISIRS AUX ATHLETES ET FRANÇAIS QUI LE MERITENT ALORS QUI N’A PAS AIME CELA C’EST SUR ?! MAIS MAINTENANT QUAND LE SOUFFLE SERA RETOMBE ET QUE LE NOUVEAU GOUVERNEMENT SERA ENFIN NOMME ON VERRA COMBIEN DE TEMPS IL RESISTERA AVEC CE BON MR BARNIER DONC C’EST LOIN D’ETRE GAGNE !?

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Non seulement l'Europe connaît le retour de la guerre interétatique après la plus longue période de paix depuis la chute de l'Empire romain, mais son environnement immédiat est porteur de menaces. La Turquie étend désormais ses ambitions du Caucase à la Libye, en passant par les eaux territoriales de Chypre et de la Grèce. Au Moyen-Orient, l'Iran se rapproche dangereusement du seuil nucléaire. La Libye n'a pas trouvé son équilibre depuis la chute de Kadhafi. La Tunisie et l'Algérie sont ballottées entre autoritarisme, islamisation et aspiration à la démocratie. Enfin, au sud du Maghreb, l'explosion démographique d'une Afrique dont la population devrait presque doubler au cours des décennies qui viennent annonce l'accroissement dramatique de la pression migratoire.

En dehors des risques géopolitiques, l'Europe doit jouer tout son rôle dans la révolution technologique qui nous attend. A priori, elle dispose des ressources scientifiques pour y parvenir. Or, il n'en est rien : ses chercheurs et ses ingénieurs partent en nombre croissant aux États-Unis où ils sont assurés de trouver les financements nécessaires et le climat favorable à l'entrepreneuriat, dont ils ont besoin. On l'a dit : les États-Unis innovent ; l'Europe réglemente. Ambassadeur à Washington, je n'ai cessé de rencontrer de jeunes Français qui venaient faire fructifier une idée ou un brevet ou qui venaient conduire des recherches. Ils savaient que tout leur serait plus facile outre-Atlantique. On peut se demander si notre continent n'est pas en train de devenir une destination touristique enviée pour ses paysages, ses monuments et sa qualité de vie pendant que l'avenir se forge ailleurs.

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Face à ces défis, les Européens sont tout à leurs problèmes intérieurs. Le modèle allemand est brisé. S'appuyant sur une énergie d'origine russe à bon marché, sur ses exportations et la protection américaine, il subit de plein fouet les conséquences de la guerre en Ukraine, de l'abandon de l'énergie nucléaire et de la concurrence chinoise. Son système politique est, de surcroît, ébranlé par le populisme de droite comme de gauche. Fondé sur le consensus, il peine à prendre les décisions difficiles qui s'imposent dans un pays qui, de surcroît, vieillit rapidement et s'accroche à un statu quo jusqu'à récemment très confortable.

Une France affaiblie

De son côté, la France, déjà affaiblie par sa situation budgétaire, s'enfonce dans une crise politique qui risque de durer et ne lui permettra pas de peser au sein de l'UE. La politique étrangère, c'est la projection extérieure d'une puissance intérieure. Une France divisée au gouvernement fragile n'impressionnera guère nos partenaires. Ailleurs, les populismes, qui partout se font entendre (qu'ils parviennent ou non au gouvernement), prônent un nationalisme qui va à l'encontre d'une réponse coordonnée par Bruxelles.

Le « chacun pour soi » d'États dont certains sont au mieux des puissances moyennes, face aux empires qui se réveillent, promettrait des lendemains douloureux. De toute façon, de leur côté, les partis modérés cèdent facilement aux vœux d'une population vieillissante qui demande plus de la protection que de l'innovation. L'UE prend l'allure d'une maison de retraite et non d'une start-up…

Le libre-échange pour les nuls

Les Européens sont donc à la traîne plus qu'au volant des transformations rapides que connaît le monde. Le protectionnisme est de retour, qu'il soit franc comme aux États-Unis ou plus dissimulé comme en Chine, où tout est fait pour encourager les exportations industrielles. La production européenne des panneaux solaires n'y a pas résisté ; celle des véhicules électriques pourrait suivre.

Alors qu'États-Unis et Canada ont imposé des droits de douane de 100 % sur ces exportations chinoises, l'UE n'a pas osé aller au-delà de 37 %. Il est vrai que l'Allemagne, qui réalise 40 % de ses exportations automobiles en Chine, s'y oppose. Hongrie, Suède et Espagne la soutiennent. On sent que Bruxelles se réveille progressivement de son « libre-échange pour les nuls » qui constituait son dogme, alors que tous nos partenaires l'ont jeté aux orties ou n'y ont jamais cru.

Mais, comme d'habitude, étant donné la lourdeur des procédures et la division des États membres, ce sera long et insuffisant. Le rapport Draghi que vient de publier la Commission, qui propose des pistes d'action audacieuses pour sortir notre continent de son marasme, n'a d'ailleurs été accueilli que par le silence de la plupart et un refus net de Berlin.

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Face aux menaces militaires, tous les États européens ont commencé à augmenter leur budget de la Défense, parfois substantiellement comme la Pologne. Mais les annonces ne sont pas toujours suivies d'effet, comme en Allemagne, et les marges de manœuvre budgétaires sont parfois réduites, comme en France ou en Italie. De toute façon, les limites imposées au soutien à l'Ukraine, dans son volume comme dans l'usage des armes transférées, ne sous-entendent pas une détermination géopolitique à toute épreuve. L'Europe s'agite dans son sommeil mais n'est pas encore réveillée.

Faut-il désespérer pour autant ? Prétendons-nous, Européens, rester spectateurs d'une Histoire qui se réveille ? Encore faudrait-il qu'on nous en laisse profiter… Ce qui est problématique si nous en laissons la décision à Moscou, à Ankara, à Pékin ou même à Washington

 

Oui l’EUROPE des « 27 » dite UNIE est en déclin car se croit protégé financièrement par cet Euro miracle comme pour la France et d’autres de ses pays de la communauté européenne n’ont jamais perdu leur mauvaise habitude du fameux  « chacun pour soi égoïste en tirant la couverture à eux-mêmes de chaque pays ou nations libres et encore démocratiques de cette fameuse U.E. et surtout les Français lambda dont une majorité ni comprennent rien surtout avec le niveau de l’enseignement donné par notre Education Nationale hyper politisée par un ministère de fonctionnaires bornés dédiés aux pouvoirs en MACRONIEN ou ceux d’avant destinés indirectement aux jeunes dont beaucoup s’en fichent car quand on est jeunes maintenant avec les tentations médiatiques réseaux sociaux télévision et ses multi chaines et canaux divers et en plus avec cette intelligence artificielle avec laquelle on peut maquiller tout fakes news et information fausses  ou erronées à dessein!?

Pensez donc moi qui suis déjà un pépé comme dit ma fille de 42 ans qui travaille et diplômée m’a dit en boutade tu pourrais être 1er ministre comme BARNIER tu es plus vieux que lui qui a déjà 74 ans !?

À la fin du quatrième trimestre 2017, la dette nette des administrations publiques s'élève à 2 005,5 Md€, soit 87,7 % du PIB mais bon tout cela est donc irremboursable car maintenant on est à établir à 3 200 milliards d'euros en 2024, soit environ 110,6 % du PIB, l'un des taux les plus élevés en Europe.17 juil.

Et nos dirigeants « macroniens » noient le poisson en faisant croire à tous ses gogos de citoyens Français que ce n’est grave et virtuel car on a l’Euro miracle pourtant on commence à voir que cette monnaie bat de l’aile car aussi l’ALLEMAGNE qui est en difficulté et les investisseurs commencent à freiner leur envie de s’installer en France ?!

La dette publique des États-Unis a atteint cette année plus de 34,5 billions de dollars (34 598 milliards de dollars, soit environ 31,9 billions d'euros) et avec la puissance des USA !? 

Jdeclef15/09/2024 14h06


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