LA
CHRONIQUE DE GÉRARD ARAUD. Les Européens sont à la traîne plus qu’au
volant des transformations rapides que connaît le monde actuellement.
Par Gérard Araud
Publié le
15/09/2024 à 08h00
En dehors
des risques géopolitiques, l’Europe doit jouer tout son rôle dans la révolution
technologique. © UNION EUROPEENNE / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
(MALHEUREUSEMENT
LES FRANÇAIS SEMBLENT BETES A BOUFFER DU FOIN DANS DES RATELIERS VIDES CAR
INCURABLES !?)
Mr MACRON
S’EST ENCORE MOQUE OUVERTEMENT DES FRANÇAIS AVEC CES J.O. ET PARALYMPIQUES FESTIFS
C’ETAIT TRES SYMPATIQUE ET A FAIT PLAISIRS AUX ATHLETES ET FRANÇAIS QUI LE
MERITENT ALORS QUI N’A PAS AIME CELA C’EST SUR ?! MAIS MAINTENANT QUAND LE
SOUFFLE SERA RETOMBE ET QUE LE NOUVEAU GOUVERNEMENT SERA ENFIN NOMME ON VERRA
COMBIEN DE TEMPS IL RESISTERA AVEC CE BON MR BARNIER DONC C’EST LOIN D’ETRE GAGNE !?
Non seulement l'Europe connaît le
retour de la guerre interétatique après la plus longue période de paix depuis
la chute de l'Empire romain, mais son environnement immédiat est porteur de
menaces. La Turquie étend désormais ses ambitions du Caucase à la Libye, en
passant par les eaux territoriales de Chypre et de la Grèce. Au Moyen-Orient,
l'Iran se rapproche dangereusement du seuil
nucléaire. La Libye n'a pas trouvé son équilibre depuis la chute de
Kadhafi. La Tunisie et l'Algérie
sont ballottées entre autoritarisme, islamisation et aspiration à la
démocratie. Enfin, au sud du Maghreb, l'explosion démographique d'une Afrique
dont la population devrait presque doubler au cours des décennies qui viennent
annonce l'accroissement dramatique de la pression migratoire.
En dehors des risques géopolitiques,
l'Europe doit jouer tout son rôle dans la révolution technologique qui nous
attend. A priori, elle dispose des ressources scientifiques pour y parvenir.
Or, il n'en est rien : ses chercheurs et ses ingénieurs partent en nombre
croissant aux États-Unis où ils sont assurés de trouver les financements
nécessaires et le climat favorable à l'entrepreneuriat, dont ils ont besoin. On
l'a dit : les États-Unis innovent ; l'Europe réglemente. Ambassadeur
à Washington, je n'ai cessé de rencontrer de jeunes Français qui venaient faire
fructifier une idée ou un brevet ou qui venaient conduire des recherches. Ils
savaient que tout leur serait plus facile outre-Atlantique. On peut se demander
si notre continent n'est pas en train de devenir une destination touristique
enviée pour ses paysages, ses monuments et sa qualité de vie pendant que
l'avenir se forge ailleurs.
Compétitivité
en Europe : les 20 propositions chocs de Mario Draghi
Face à ces défis, les Européens sont
tout à leurs problèmes intérieurs. Le modèle allemand est brisé. S'appuyant sur
une énergie d'origine russe à bon marché, sur ses exportations et la
protection américaine, il subit de plein fouet les conséquences de la guerre en
Ukraine, de l'abandon de l'énergie nucléaire et de la concurrence chinoise. Son
système politique est, de surcroît, ébranlé par le populisme de droite comme de
gauche. Fondé sur le consensus, il peine à prendre les décisions difficiles qui
s'imposent dans un pays qui, de surcroît, vieillit rapidement et s'accroche à
un statu quo jusqu'à récemment très confortable.
Une France affaiblie
De son côté, la France, déjà
affaiblie par sa situation budgétaire, s'enfonce dans une crise politique qui
risque de durer et ne lui permettra pas de peser au sein de l'UE. La politique
étrangère, c'est la projection extérieure d'une puissance intérieure. Une
France divisée au gouvernement fragile n'impressionnera guère nos partenaires.
Ailleurs, les populismes, qui partout se font entendre (qu'ils
parviennent ou non au gouvernement), prônent un nationalisme qui va à
l'encontre d'une réponse coordonnée par Bruxelles.
Le « chacun pour soi »
d'États dont certains sont au mieux des puissances moyennes, face aux empires
qui se réveillent, promettrait des lendemains douloureux. De toute façon, de
leur côté, les partis modérés cèdent facilement aux vœux d'une population
vieillissante qui demande plus de la protection que de l'innovation. L'UE prend
l'allure d'une maison de retraite et non d'une start-up…
Le libre-échange pour les nuls
Les Européens sont donc à la traîne
plus qu'au volant des transformations rapides que connaît le monde. Le
protectionnisme est de retour, qu'il soit franc comme aux États-Unis ou plus
dissimulé comme en Chine, où tout est fait pour encourager les exportations
industrielles. La production européenne des panneaux solaires n'y a pas
résisté ; celle des véhicules électriques pourrait suivre.
Alors qu'États-Unis et Canada ont
imposé des droits de douane de 100 % sur ces exportations chinoises, l'UE
n'a pas osé aller au-delà de 37 %. Il est vrai que l'Allemagne, qui
réalise 40 % de ses exportations automobiles en Chine, s'y oppose.
Hongrie, Suède et Espagne la soutiennent. On sent que Bruxelles se réveille
progressivement de son « libre-échange pour les nuls » qui
constituait son dogme, alors que tous nos partenaires l'ont jeté aux orties ou
n'y ont jamais cru.
Mais, comme d'habitude, étant donné
la lourdeur des procédures et la division des États membres, ce sera long et
insuffisant. Le rapport Draghi que vient de publier la Commission, qui
propose des pistes d'action audacieuses pour sortir notre continent de son
marasme, n'a d'ailleurs été accueilli que par le silence de la plupart et un
refus net de Berlin.
Pourquoi
Mario Draghi fait de l'énergie la mère des batailles
Face aux menaces militaires, tous
les États européens ont commencé à augmenter leur budget de la Défense, parfois
substantiellement comme la Pologne. Mais les annonces ne sont pas toujours
suivies d'effet, comme en Allemagne, et les marges de manœuvre budgétaires sont
parfois réduites, comme en France ou en Italie. De toute façon, les limites
imposées au soutien à l'Ukraine, dans son volume comme dans l'usage des armes
transférées, ne sous-entendent pas une détermination géopolitique à toute
épreuve. L'Europe s'agite dans son sommeil mais n'est pas encore réveillée.
Faut-il désespérer pour
autant ? Prétendons-nous, Européens, rester spectateurs d'une Histoire qui
se réveille ? Encore faudrait-il qu'on nous en laisse profiter… Ce
qui est problématique si nous en laissons la décision à Moscou, à Ankara, à
Pékin ou même à Washington
Oui l’EUROPE des « 27 » dite
UNIE est en déclin car se croit protégé financièrement par cet Euro miracle comme
pour la France et d’autres de ses pays de la communauté européenne n’ont jamais
perdu leur mauvaise habitude du fameux « chacun pour soi égoïste en
tirant la couverture à eux-mêmes de chaque pays ou nations libres et encore démocratiques
de cette fameuse U.E. et surtout les Français lambda dont une majorité ni
comprennent rien surtout avec le niveau de l’enseignement donné par notre Education
Nationale hyper politisée par un ministère de fonctionnaires bornés dédiés aux
pouvoirs en MACRONIEN ou ceux d’avant destinés indirectement aux jeunes dont
beaucoup s’en fichent car quand on est jeunes maintenant avec les
tentations médiatiques réseaux sociaux télévision et ses multi chaines et
canaux divers et en plus avec cette intelligence artificielle avec laquelle on
peut maquiller tout fakes news et information fausses ou erronées à dessein!?
Pensez donc moi qui suis déjà un
pépé comme dit ma fille de 42 ans qui travaille et diplômée m’a dit en boutade
tu pourrais être 1er ministre comme BARNIER tu es plus vieux que lui
qui a déjà 74 ans !?
À la fin du quatrième trimestre
2017, la dette nette des administrations publiques s'élève à 2 005,5 Md€,
soit 87,7 % du PIB mais bon tout cela est donc irremboursable car maintenant
on est à établir à 3 200 milliards d'euros en 2024, soit environ 110,6 %
du PIB, l'un des taux les plus élevés en Europe.17 juil.
Et nos dirigeants « macroniens »
noient le poisson en faisant croire à tous ses gogos de citoyens Français que
ce n’est grave et virtuel car on a l’Euro miracle pourtant on commence à voir que
cette monnaie bat de l’aile car aussi l’ALLEMAGNE qui est en difficulté et les
investisseurs commencent à freiner leur envie de s’installer en France ?!
La dette publique des États-Unis a
atteint cette année plus de 34,5 billions de dollars (34 598 milliards de
dollars, soit environ 31,9 billions d'euros) et avec la puissance des USA !?
Jdeclef15/09/2024 14h06
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