vendredi 6 septembre 2024

Même Mme COIGNARD excellente journaliste DU POINT cet hebdo inféodé au pouvoir en place ne peut dire le contraire que ce qui est la vérité que tout le monde peut constater chez les Français qui n’ont pas besoin des médias pour cela !?

 

 

Michel Barnier à Matignon : honte à Olivier Faure et sa censure systématique !?

 

Sophie Coignard
Journaliste

LA CHRONIQUE DE SOPHIE COIGNARD. Le patron du PS dénonce le rôle du RN dans la nomination de Michel Barnier, une situation dont il est très largement l’artisan.

Publié le 06/09/2024 à 07h24

Les circonlocutions de l'ancienne majorité présidentielle ont commencé et elles vont prospérer dans les jours qui viennent. Michel Barnier est un Premier ministre du troisième type, pas vraiment en situation de cohabitation mais pas non plus à la tête d'une coalition. Tels sont les éléments de langage, compliqués à articuler en termes de communication.

Mais cela n'est rien comparé à l'attitude d'Olivier Faure. Le premier secrétaire du Parti socialiste parle de « déni démocratique » pour évoquer cette nomination. Une attitude indigne pour un responsable politique qui n'a cessé de pratiquer la politique du pire, celle de l'inféodation à LFI quoi qu'il en coûte pour le pays.

Un sectarisme absolu

Ce professionnel de la politique sait très bien à quoi il joue. Il a propulsé Raphaël Glucksmann sur le devant de la scène pour les élections européennes, puis l'a laissé seul avec ses 14 % de voix pour retourner à grandes enjambées au bercail mélenchoniste. Il a maintenu envers et contre tout sa vassalité à LFI jusqu'au sectarisme le plus absolu.

Il a empêché sans broncher la nomination d'un Premier ministre de gauche, Bernard Cazeneuve, en lui refusant tout soutien de son parti. Il a même déclaré que celle-ci serait une « anomalie ». Un registre lexical à la fois violent et gênant.

 Michel Barnier, un Premier ministre à la merci de Marine Le Pen ? Et maintenant, le voilà qui s'insurge contre le fait que le RN se trouve en position d'arbitre des élégances, auquel revient le privilège de décider, ou pas, de la survie du futur gouvernement Barnier. Il dénonce par avance, et avec véhémence, une politique « qui sera menée sous la houlette de l'extrême droite ». À qui la faute ?

Machine arrière

Un élève de collège à peu près assidu en cours d'éducation civique comprendrait que le sectarisme auquel le contraint sa soumission a interdit toute ouverture vers la gauche. Alors maintenant, il fait machine arrière, comme jeudi soir sur France 5, à propos de l'obstruction qu'il a menée contre la nomination de Bernard Cazeneuve :

« Nous avons dit que nous étions favorables à un certain nombre de points. (Mais) Il y avait là la volonté de briser le Front populaire sans même avoir l'assurance que Bernard Cazeneuve serait à Matignon. Vous imaginez ce que ça peut représenter. C'est complètement illusoire. Comment pouvez-vous penser un seul instant que c'est la décision des socialistes qui aurait guidé le choix du président de la République ? Il a fait un vrai choix qui est de se placer sous la tutelle du RN. » Un « vrai choix » qui devenait mathématiquement inévitable, du fait même de son entêtement à demeurer arrimé à LFI.

Dette : deux gauches irréconciliables « Déni démocratique » ? « Anomalie » ? Que de grands mots pour décrire une impasse qu'il a lui-même dessinée.

La palme de l'hypocrisie

Olivier Faure pourrait toutefois se faire ravir la palme de l'hypocrisie par François Hollande, qui n'a pas hésité à déclarer ce jeudi soir : « Je connais les qualités de Michel Barnier et le rôle qu'il a joué au niveau européen, mais Bernard Cazeneuve aurait pu plus facilement, et sans avoir besoin de je ne sais quel quitus du RN, ne pas être censuré par l'Assemblée nationale. »

Sûrement, mais à condition d'avoir reçu une forme de soutien de la part du PS. Un PS dont François Hollande a été le patron pendant plus de dix ans avant de devenir président de la République. Pourtant, il n'a voulu peser d'aucune manière dans les moments décisifs de ces derniers jours. La décence voudrait qu'il retienne aujourd'hui ses larmes de crocodile sur un dénouement qu'il a, par son silence, contribué à faire advenir. La déploration a posteriori n'a aucune valeur, et encore moins de panache. Pour Olivier Faure, on savait. Pour François Hollande, on s'en doutait. La confirmation, désormais, est là, comme l'éléphant dans la pièce.

Tout cela représente la pauvreté de la classe politique française de tous bords si médiocre et ses médias souvent orientés ce qui est désolant ne reflétant pas  forcement l’avis ou le sens politique quand ils en ont un des Français lambdas enfin ceux qui votent ou font l’effort de réfléchir ou d’essayer de comprendre que c’est quand même leur avenir qu’ils mettent dans le mains de politicards médiocres inféodés à des partis ringards que l’on revoit a chaque quinquennats présidentiels ou autres qui nous donnent des présidents médiocres et députés de même acabit !?

Les Français sont de mauvais électeurs car ne savent plus choisir ou voter pour leurs élus DEPUIS TROP LONGTEMPS et c’est leurs principaux défauts mais en ce moment c’est plus grave que d’habitude !?

 

Jdeclef 06/09/2024 11h43


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