samedi 7 septembre 2024

Le fantôme de Marine Le Pen à Matignon naturellement elle aussi est indéboulonnable faisant partie des vieux meubles de la politique française médiocre !?

 

Michel Richard

LA CHRONIQUE DE MICHEL RICHARD. Où l’on voit que le RN, chassé à la porte du pouvoir, en juillet, par un front républicain, revient par la fenêtre de Matignon en septembre. La faute à une gauche indécente et obtuse !

Publié le 07/09/2024 à 08h00

Mais comment a-t-on pu en arriver là ? À ce que Marine Le Pen soit à Matignon ? Non pas en chair et en os, mais en directrice RH, en influenceuse sans qui Michel Barnier ne serait pas dans la place. On ne soupçonne en rien le maître officiel des lieux, Michel Barnier, d'être si peu que ce soit complice ou complaisant vis-à-vis du Rassemblement national. Mais il est avéré que sa nomination n'a été rendue possible que parce qu'elle a reçu un nihil obstat de ce parti. Voilà qui ne l'assure nullement d'une longévité garantie, mais au moins bénéficie-t-il d'une « non-censurabilité » immédiate..

Comment en est-on arrivé à ce que le parti de Marine Le Pen et de Jordan Bardella ait pu ainsi jouer les arbitres des élégances matignonesques ? C'était le parti à abattre à tout prix après qu'il a recueilli plus de dix millions de voix au premier tour des législatives. Il fallait barrer la route de Matignon à Bardella. Il en allait de la défense de la République, du combat contre le fascisme. Tout le monde s'y est mis. Bardella n'est pas à Matignon. C'est Barnier, mais sous condition, mais sous surveillance du RN.

 Michel Barnier, un Premier ministre à la merci de Marine Le Pen

N'aurait-il pas mieux valu, tant qu'à faire, si les Français le voulaient ainsi,permettre au RN accéder au pouvoir dès le 7 juillet, le laissant s'enferrer, aux prises avec la réalité, à la merci lui-même d'une censure ? C'eût été purger le fantasme du « on ne l'a jamais essayé », qui est le meilleur agent électoral du RN. On a préféré un front républicain contre-nature, rassemblant dans une même marmite des partis gouvernementaux et La France insoumise, dont les valeurs, méthodes et objectifs sont aux antipodes.

Une gauche qui s'est cadenassée

Emmanuel Macron aurait pu aussi appeler au pouvoir, d'emblée, le NFP, avant même qu'il ne s'accorde sur le nom de Lucie Castets. C'eût été une belle expérience de cacophonie et le laboratoire probable d'un éclatement de ce conglomérat électoral. Il aurait pu prendre au mot Jean-Luc Mélenchon quand celui-ci consentit à ce que LFI ne participe pas au gouvernement. Tout cela lui aurait personnellement profité en même temps que la situation de la gauche aurait été purgée, expurgée de ses maléfices, ouvrant des perspectives.

Moyennant quoi la gauche s'est cadenassée autour de Lucie Castets, le PS, autour d'Olivier Faure, est resté soumis aux Insoumis, empêchant la promotion de Bernard Cazeneuve, lui-même qualifié d'« anomalie », ce qui est sympathique s'agissant d'un ancien Premier ministre et ancien camarade de parti. Restait la voie de droite avec Xavier Bertrand, dégagée au dernier moment, quand Laurent Wauquiez accepta de le soutenir malgré son inimitié et son propre intérêt contrarié. Sarkozy était passé par là…

Sauf que le Rassemblement national, abandonnant sa posture de retrait, leva le doigt pour disqualifier Bertrand, coupable d'avoir battu deux fois Marine Le Pen. Ni Cazeneuve, ni Bertrand. D'où Barnier.

Matignon : Marine Le Pen décide, Emmanuel Macron exécute ?

Fin d'une période pénible, qui tournait à l'affaiblissement du pays et au ridicule des politiques, Macron le premier. En l'occurrence un peu injustement. On le présentait comme s'amusant, jouant avec les uns et les autres comme un chat avec des souris, les faisant défiler pour amuser la galerie, se jouant d'eux, jouissant de son jeu de dupes, marque de sa toute-puissance. Le temps passant, on enfourcha l'image d'un Macron toujours hésitant et procrastineur. Il en avait déjà donné de nombreuses preuves concernant des nominations de ministres ou de patrons d'entreprise publique. Il faisait attendre ses décisions comme il se fait attendre lui-même, toujours en retard. Il était comme ça.

Un choix contraint

Sauf là. Bien sûr, il n'était pas indifférent à ce que son prochain Premier ministre ne détricote pas complètement son bilan (les retraites), ni ne le cantonne à un rôle subalterne. Mais avant tout, il pesait et soupesait des solutions dont la viabilité ne dépendait pas de lui. Procrastiner suppose de remettre au lendemain ce que l'on pourrait faire aujourd'hui. Or, il ne pouvait rien faire, et même de moins en moins, au fil des jours.

Ni joueur, ni hésitant, il était simplement impuissant, coincé entre une gauche ne voulant rien entendre et une extrême droite intransigeante. Imagine-t-on qu'il ait pris plaisir de devoir demander à Marine Le Pen quelles étaient les conditions de sa bienveillance avant censure ? Macron n'a fait de choix que contraint.

Par chance, celui de Michel Barnier n'est pas le plus mauvais. Avec hauteur, des députés LFI s'en prennent à son âge, les imbéciles, sans même s'apercevoir que c'est le même que celui de leur gourou.

 

Le RN est toujours là avec ces 11 millions de votants protestataires anti gouvernement mais encore de droite même si extrême et MACRON avec son petit minet ATTAL le bavard  comme lui qui n’a tenu que 8 mois étant donné le reste de l’opposition médiocre envers le pouvoir toujours là qui s’est renforcé d’un 1 er ministre politicien chevronné connu BARNIER qui avait été déjà en lice en 2022 et qu’il y aurait fallu déjà choisir et car ne sortant pas de nulle part et qui peut être meilleur que le reste des jeunes (d’ailleurs il n’aura pas eu trop de mal a faire mieux) depuis la venue de Macron  élu et réélu par défaut en 2017/2022  par des Français stupides qui ne savent plus voter ou choisir depuis le mitterrandisme de gauche qui fut aussi des échecs et qui s’en mordent les doigts car là en place jusqu’en 2027 car c’est la réalité car on ne peut le destituer pas nos institutions qui le protège et même par les français qui le voudraient !?

Mais là c’est de M.LE PEN égérie usée de ce RN qui a grossit artificiellement par accident par le vote des français mécontents mais encore dans leurs rangs trop de dégonflés qui voulaient sanctionner MACRON mais pas assez nombreux pour que cela ne suffise à déboulonner le pouvoir en place car les Français si divisés d’ailleurs son dauphin RN le bon chic bon genre BARDELLA autre minet qui se voyant en haut de l’affiche est retombé au niveau du paillasson comme un pétard mouillé ne connaissait pas les français lambda si versatiles ni la politique !?

La conclusion c’est qu’il est extrêmement difficile de comprendre la mentalité des Français de tous bords d’ailleurs reflets de leurs partis politiques ringards et leurs leadeurs d’une nullité remarquable !?

La bouée de sauvetage BARNIER pour l’instant flotte mais il y a encore le clou MACRON qu’il faut limer car là pour là percer associé peut être avec le RN et pire avec cette LFI si ce Nouveau 1er ministre résiste se sera un grand politicien à suivre !?

 

JDECLEF 07/09/2024 13H05

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