mercredi 4 septembre 2024

Dans les anciens élus ou réélus on les voit réapparaitre car on n’a pas de choix nouveaux dans cette kyrielle de politiciens et mêmes dirigeants de tous bords car la place est bonne et les Français lambda si nuls pour choisir et qualifier des valables ou surtout compétents qui ne pensent pas qu’à eux comme E.MACRON !?

 

EXCLUSIF. Édouard Philippe : « Je serai candidat à la prochaine élection présidentielle »

« Ce que je proposerai sera massif. » Dans un entretien au « Point », l’ancien Premier ministre s’engage officiellement dans la course à l’Élysée.DE TOUTE FACON QUI OSE TOUT NE CRAINT RIEN TANT LA STUPIDITE DES FRANCAIS LAMBDA EST GRANDE ?!

Propos recueillis par Mathilde Siraud et Valérie Toranian

Publié le 03/09/2024 à 19h50, mis à jour le 03/09/2024 à 22h59

 

Édouard Philippe est un homme ponctuel. C'est d'ailleurs l'un des traits de personnalité qu'il ne partage pas avec Emmanuel Macron. Entre deux convocations à l'Élysée dans le cadre des interminables consultations pour Matignon – il a plaidé auprès du chef de l'État pour la nomination d'un Premier ministre de droite –, l'ancien chef de gouvernement a longuement reçu Le Point dans son vaste bureau de la mairie du Havre, d'où l'on entend le cri des goélands et le passage du tramway. Cet été, l'une des personnalités politiques préférées des Français, en embuscade pour la prochaine présidentielle, a profité de sa famille en Toscane et lu The World: A Family History of Humanity, le pavé de 1 000 pages de l'écrivain britannique Simon Sebag Montefiore. On le retrouve fidèle à lui-même, teint hâlé et fine monture de lunettes, boutons de manchette en forme de sablier, toujours prêt à faire montre de ses épatants talents d'imitateur.

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L'élu local, qui n'a pas souhaité se présenter aux législatives, dit travailler à des « changements majeurs, systémiques » et donc à son futur programme. D'autres auraient parlé de « révolution », mais le patron du parti Horizons n'est pas de ceux qui se paient de mots. « Le Normand est d'abord un taiseux et ensuite un modéré »,revendique-t-il doctement. D'où la réponse proverbiale : « P'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non » – interprétée à tort comme une forme d'indécision, corrige-t-il. On n'ose y voir une pierre dans le jardin d'Emmanuel Macron, dont il ne prononce jamais le nom… À l'inverse, Édouard Philippe n'hésite pas à étriller son ancienne famille politique, la Droite républicaine emmenée par Laurent Wauquiez, coupable selon lui de petits calculs politiciens. « Quand il s'agit de la France, je recommande vivement de n'être ni aveuglé par le passé, ni obsédé par le futur. » Il sonne l'alarme face au risque de l'immobilisme et aux périls démocratique, budgétaire, sécuritaire qui menacent la France.

Le Point : La France est plongée depuis la dissolution dans un vaudeville tragique, un désastre dont on n'a pas fini de payer les conséquences. Qu'auriez-vous fait au soir du 9 juin si vous aviez été président de la République ?

Édouard Philippe dans son bureau de la mairie du Havre, le 29 août 2024, lance la bataille pour l'élection présidentielle. © ÉLODIE GREGOIRE POUR « LE POINT »

Édouard Philippe : J'ai déjà eu l'occasion de dire tout le mal que je pensais de la façon dont cette décision de dissoudre avait été pensée et exécutée. Mais avant la décision de dissoudre, il y a eu, en janvier, la décision de changer de Premier ministre. J'avais recommandé au président de la République de conserver Élisabeth Borne, qui me paraissait accomplir sa mission avec loyauté et abnégation, jusqu'aux européennes. Après le 9 juin, il aurait pu, s'il l'estimait nécessaire, changer de Premier ministre pour changer de politique. Ce ne fut pas la décision du président de la République.

On vous a peu entendu depuis le second tour des législatives. Quelle est votre lecture des résultats de ce scrutin ?

Les Français ont voulu exprimer un besoin d'autorité et de liberté. Le RN a de toute évidence gagné le premier tour dans une élection où les gens sont massivement allés voter. Le second tour a montré à l'inverse qu'il y avait une majorité très large de Français qui ne voulaient pas du RN. Les désistements ont pu surprendre, mais la très forte participation au second tour montre qu'un très grand nombre d'électeurs a voulu empêcher l'arrivée au pouvoir du Rassemblement national.

Au soir du second tour, trois sentiments ont prévalu : la déception des électeurs RN, le soulagement dans le bloc central – de LR à Renaissance, ils se voyaient laminés et ne l'ont pas été –, et l'enthousiasme de la gauche, qui prétend avoir gagné. Pour ma part, j'ai surtout vu le caractère ingouvernable d'une Assemblée sans aucune majorité nette. Le RN est le premier parti, mais le bloc le moins important ; le NFP rassemble 193 députés ; et entre le NFP et le RN, il y a un bloc central de 235 députés en incluant l'ex-majorité, les Liot et la Droite républicaine, dont 47 députés LR qui affirment ne pas vouloir participer à ce bloc, mais qui votent avec lui…

Lorsque près de deux tiers des électeurs ont le sentiment de s’être fait voler une élection, le péril n’est pas loin.

Comment sortir de la nasse ?

La situation est inédite parce qu'il n'y a pas de majorité. Elle est surtout périlleuse. Et je vois quatre dangers redoutables.

Le premier, c'est une forme de péril démocratique, qui tient au fait qu'un grand nombre d'électeurs RN doivent avoir le sentiment qu'ils n'ont pas gagné l'élection législative en raison d'une union contre-nature entre des gens qui ne sont d'accord sur rien. À cette frustration s'ajoute celle des électeurs de gauche qui, de bonne ou de mauvaise foi, considèrent qu'ils ont gagné et que ce qui se passe depuis le 7 juillet constituerait une forme de déni démocratique, de coup d'État institutionnel. Lorsque près de deux tiers des électeurs ont le sentiment de s'être fait voler une élection, le péril n'est pas loin.

Le deuxième péril, c'est le péril budgétaire, que je crois sous-estimé. Je suis toujours un petit peu l'empêcheur de tourner en rond parce que je parle toujours d'argent public, de déficit, de dette. Mais c'est un fait : le gouvernement sortant a exécuté un budget 2023 qui laisse un déficit à 154 milliards d'euros, c'est-à-dire 5,5 % du PIB au lieu des 4,9 % annoncés, soit 0,6 point en plus. C'est un écart énorme. Au mois d'avril, le gouvernement sortant a envoyé à Bruxelles un document [le Programme de stabilité 2024-2027, NDLR]pour dire comment il envisageait de stabiliser les finances publiques et de revenir dans les clous budgétaires en 2027.

Personne n'y croit ! D'ailleurs, la Commission n'y croit tellement pas qu'elle ouvre une procédure pour déficit excessif. Notre situation budgétaire est une des plus mauvaises d'Europe, et nous nous berçons d'illusions en pensant que nous allons pouvoir continuer à nous endetter parce que nous sommes un pays riche, stable et que tout le monde a confiance en nous. Mon sentiment c'est que nous sommes au bord de la falaise. Que l'instabilité politique perdure, ou qu'un gouvernement prenne des mesures directement contraires à nos engagements, et nous risquons l'accident majeur.

Édouard Philippe-Laurent Wauquiez : la guerre de positions a commencé

Le troisième péril, c'est celui de l'immobilisme. On consulte, on conjecture, on s'oublie dans la crise politique, et on ne parle plus des sujets importants qui ne se régleront pas si nous ne faisons rien : l'Éducation devrait être notre priorité et on n'en parle plus ; l'Écologie devrait nous obnubiler, plus personne n'en parle. C'est désastreux. Nous vivons une crise terrible du logement, qui limite les perspectives d'un grand nombre de nos concitoyens. Les générations de jeunes Français qui entrent sur le marché du travail se trouvent confrontées à la quasi-impossibilité de se constituer un premier patrimoine. L'immobilisme a un coût considérable sur ces sujets notamment.

Vous n'évoquez pas les enjeux de sécurité, d'autorité, qui sont des préoccupations majeures des Français…

Le quatrième péril, justement, c'est l'ordre public et la sécurité. Avec un énorme sujet sur la justice. Naïma Moutchou et les députés Horizons ont porté, il y a plus d'un an, une proposition de loi permettant d'instaurer des peines planchers en matière de récidive. J'aimerais entendre les arguments de ceux qui, y compris parfois dans l'ancienne majorité, disaient que ce n'était pas une bonne idée !

Recommandez-vous des changements d'ordre institutionnel, une réforme du mode de scrutin ? Beaucoup prônent la proportionnelle…

Je suis très attaché au scrutin majoritaire. Notamment parce qu'il impose un lien entre un député et les électeurs d'un territoire. Je me demande parfois si on ne devrait pas, pour les élections législatives, instituer la même règle que pour l'élection présidentielle, c'est-à-dire qu'au deuxième tour restent seulement les deux premiers. Et s'il fallait aller vers la proportionnelle, alors je ne la soutiendrais que si était rétablie la possibilité de cumuler un mandat exécutif local et le mandat parlementaire. Méfions-nous d'un mode de scrutin qui laisserait la possibilité aux états-majors de partis politiques parisiens de construire des listes de candidats sans aucun lien avec les réalités politiques locales.

Pensez-vous, comme François Hollande, qu'Emmanuel Macron a commis une « faute institutionnelle » en ne nommant pas Lucie Castets ?

Un ancien président de la République ne devrait pas dire ça… Peut-être maintenant est-il plus député NFP qu'ancien président de la République ! Je redis que le bloc du NFP est plus restreint que le bloc central. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le NFP n'a pas réussi à faire élire monsieur Chassaigne à la présidence de l'Assemblée.

Vous incluez la Droite républicaine dans le bloc central, mais elle s'est jusqu'ici montrée hostile à toute participation au gouvernement…

C'est parfois un peu compliqué de saisir les positions de la Droite républicaine. Laurent Wauquiez a dit le premier jour de son mandat : « Pas de discussions ! ». Et, le lendemain, il a proposé un pacte législatif qui impose de discuter avec les autres forces du bloc central. Moi, je ne sais pas comment ça marche un pacte législatif sans discussions ! J'observe qu'à gauche une partie du PS ne veut pas renoncer à la culture de gouvernement et aimerait engager des discussions avec le bloc central. Personne n'ayant gagné, il faut parler à tous ceux qui peuvent se retrouver sur un socle commun.

Vous dites donc que Laurent Wauquiez a tort…

Laurent Wauquiez est intelligent, et je ne vais pas commencer à critiquer ceux avec qui je crois qu'il est nécessaire de travailler. Mais je suis, c'est vrai, en désaccord avec lui. La droite doit s'engager ! En refusant de participer à ce bloc central, elle précipite l'ensemble vers la gauche. J'observe d'ailleurs qu'il y a un certain nombre de gens, au sein de cette Droite républicaine, qui seraient prêts à prendre leurs responsabilités, parce qu'ils pensent que c'est nécessaire pour le pays. J'en connais ! Tous les partis de gouvernement devraient avoir pour objectif principal de favoriser la stabilisation de la vie politique. Quand il s'agit de la France, je recommande vivement de n'être ni aveuglé par le passé, ni obsédé par le futur.

La fin de la maison Macron

Pour vous, l'homme de la situation, c'est davantage Xavier Bertrand que Bernard Cazeneuve ?

Ils ont tous les deux une expérience politique solide. Je soutiendrai tout Premier ministre choisi dans un espace politique qui va de la droite conservatrice à la social-démocratie et qui inscrira son action dans cet espace politique en construisant les compromis pour avancer.

Bernard Cazeneuve est un homme d'État, j'ai pour lui estime, respect et affection. Entre des maires de grandes villes portuaires normandes, il y a toujours une amitié qui fait fi des logiques partisanes. Et je ne suis pas non plus insensible à son sens de la fidélité, de la nuance et de l'humour, qualités rares par les temps qui courent.

Je connais Xavier [Bertrand]depuis longtemps, nous avons beaucoup travaillé ensemble à la création de l'UMP. Nous partageons la même culture d'élu local de territoires populaires et ouvriers, le même engagement contre les extrêmes. Je sais qu'il n'a pas toujours soutenu mon action réformatrice quand j'étais à Matignon, je l'ai regretté. Mais il sait qu'il pourrait compter sur mon soutien et celui des députés Horizons pour redonner une certaine stabilité politique au pays.

Fixez-vous des lignes rouges quant à votre soutien au prochain gouvernement ? Sur la question des retraites ou de l'ISF, par exemple ? Sur les réformes que vous avez mises en œuvre à Matignon ?

Fixer des lignes rouges, c'est souvent le meilleur moyen pour éviter de discuter. Bien sûr, je serais peu sensible aux charmes d'un discours consistant à vouloir défaire ce que j'ai personnellement contribué à faire : la transformation du marché du travail, la politique ambitieuse d'attractivité des capitaux et de réindustrialisation, la réforme de l'apprentissage. Tout cela porte ses fruits et doit être défendu. J'aurais également bien du mal à avancer avec ceux qui voudraient revenir sur ce qui fait notre souveraineté militaire et notre autonomie stratégique. Et si certains veulent parler d'impôt, alors parlons également de baisse des dépenses publiques, en insistant sur la question du partage de l'effort et de la justice sociale.

L’immobilisme est un danger […] On ne s’en sortira pas en rabotant, mais en transformant radicalement des pans entiers de l’action publique.

Que proposez-vous pour redresser les finances publiques ? Comment fait-on des économies ?

Je n'exclus pas que face au Covid, après une phase nécessaire de soutien à l'activité économique et aux entreprises, on ait tardé à remettre un peu de rigueur dans la dépense. J'ai longtemps pensé que, si on voulait remettre de l'ordre dans les comptes, il fallait s'astreindre à une discipline consistant à ralentir l'augmentation des dépenses publiques afin qu'elle soit toujours inférieure à la croissance du pays. Je ne pense plus ça. Faire cela conduit à raboter les politiques publiques, alors qu'il faut les transformer. On ne s'en sortira pas en rabotant, mais en transformant radicalement des pans entiers de l'action publique. Par ailleurs, si on veut réduire les déficits, il faudra travailler plus longtemps, en prenant évidemment en compte les situations particulières des carrières les plus longues et des métiers les plus pénibles. Mais il va falloir s'y faire. Je ne dis pas ça pour emmerder le monde, la gauche espagnole et la droite dure italienne font le même constat : notre démographie condamne notre système de retraite et peut-être même de protection sociale. Je pense en outre qu'on n'a pas, dans tous les domaines de l'action publique, pris en compte un certain nombre d'avancées technologiques.

Comment réagissez-vous face à la recrudescence de l'antisémitisme et face aux idiots utiles qui soufflent sur les braises ?

Je porte sur eux un jugement très dur. Avec une absence totale de mansuétude pour ceux qui connaissent trop bien l'histoire de France et les codes de la communication et qui, par intérêt, par désinvolture ou par calcul, utilisent des codes qui correspondent très largement à ceux de l'antisémitisme.

Vous pensez à Jean-Luc Mélenchon ?

Notamment. Quand on a sa culture, quand on a sa connaissance de l'histoire de France, quand on a sa maîtrise rhétorique, laisser passer ces allusions ou ces attaques misérables, les tolérer dans son propre parti, c'est inacceptable.

Est-ce que, ce faisant, il ne se place pas en dehors de ce qu'est l'essence même du pacte républicain ?

Lorsque j'ai expliqué les raisons pour lesquelles ma ligne au second tour des élections législatives était « ni RN ni LFI », c'est notamment ça que j'avais en tête. Je pense qu'on vit un moment de grand danger, de grande confusion des esprits, et que nous devons montrer une fermeté incroyable dans le combat politique qu'on mène contre l'antisémitisme, contre les atteintes à la laïcité, contre les renoncements à notre modèle républicain. C'est difficile parce qu'il faut le faire en étant à la fois impitoyable sur le plan des idées, intraitable avec toutes les discriminations et respectueux du droit. C'est difficile mais c'est indispensable.

Quand je suis à Paris, je m’inquiète. Et quand je suis dans le pays, je me rassure. […] Partout où je vais en France, je suis à 15 kilomètres d’une pépite.

Les fractures profondes du pays, ça vous inquiète ?

Très souvent, quand je suis à Paris, je m'inquiète. Et quand je suis dans le pays, je me rassure. Je vois partout des initiatives incroyables dans une multitude de domaines. J'ai l'impression que, partout où je vais en France, je suis à 15 kilomètres d'une pépite. Il ne faut jamais désespérer de notre pays, nous avons des ressources, des talents, des énergies, des compétences ! Je pense sincèrement que si nous cessons de nous bercer d'illusions et si nous nous rassemblons, nous pouvons construire une France plus prospère, plus juste, plus forte et plus libre.

Quel sera l'héritage des Jeux olympiques ?

La France a montré un visage extraordinaire ! Tout le monde l'a reconnu, après. Et pourtant, qu'est-ce qu'on a entendu avant ! La vérité, c'est que les organisateurs ont fait un travail remarquable, que les pouvoirs publics ont été à la hauteur, que les athlètes nous ont fait rêver et que l'ambiance était exceptionnelle. Et je dois dire que dans un pays qui doute, cela a fait du bien ! Qu'en restera-t-il ? J'espère un peu plus d'humilité pour ceux qui critiquent toujours tout avant…

Où en êtes-vous personnellement ? Il y a un an et demi, vous nous disiez à propos de 2027 : « Je me prépare. »

Ce n'est un mystère pour personne que je serai candidat à la prochaine élection présidentielle.

Je préfère agir que délibérer. Je préfère faire au Havre que parler à Paris.

On vous reproche parfois une forme de dilettantisme. Vous auriez d'ailleurs pu vous présenter aux législatives… Certains disent de vous que vous êtes un « capitaine par beau temps ». Êtes-vous prêt à tout pour y arriver ?

Je préfère agir que délibérer. Je préfère faire au Havre que parler à Paris. J'ai créé un parti politique, Horizons, pour continuer à être un acteur de la vie politique nationale. Les commentaires, ça m'en touche une sans faire bouger l'autre, pour citer les bons auteurs. Je m'astreins à une très grande indifférence à ce que l'on peut dire de moi. Surtout de la part du monde politique et de la presse. On dit souvent que pour une présidentielle il ne faut avoir envie de rien d'autre. J'y souscris.

Comment vous situez-vous politiquement aujourd'hui ? Êtes-vous toujours un « homme de droite » ?

Oui. Et je me sens à l'aise en vous disant ça. Mais je ne cherche pas tous les matins à me demander quelle est mon étiquette. Je pense qu'en politique, si on se sent prisonnier de son étiquette, on ne va pas très loin. Je crois surtout que ce qui importe, c'est de créer son espace politique et de ne jamais se cantonner là où certains voudraient vous limiter.

Quels sont vos atouts pour affronter et espérer battre Marine Le  Pen ?

Je me prépare pour proposer des choses aux Français. Ce que je proposerai sera massif. Les Français décideront.

Qu'avez-vous appris ces dernières années ?

Qu'il fallait être soi-même.

Vous êtes prêt ? Y compris en cas de présidentielle anticipée ?

Je vous le confirme.

 

Quand je dis que l’on reprend toujours les mêmes cela ce confirme et je dirais même plus on nous les impose indirectement et pour E.PHILIPPE cela n’a pas été un foudre de guerre dans le 1er quinquennat de MACRON plutôt une lumière éteinte inféodée à son patron et sa «  macronie  fantome » comme le 1er ministre de ce 1er quinquennat un pétard mouillé qui a fait pschitt avec l’alibi du COVID excuse bateau qui l’a dépassé !?

 

Car se personnage n’est pas antipathique et peut plaire à certains gogos de Français lambda bon chic bon genre pour se donner bonne conscience et ne pas avoir à supporter une copie « macronienne » espérons-le en 2027 !?

Pour le reste c’est Mr MACRON le problème qui continue à se moquer des Français ouvertement mais qui s’en fiche totalement car indéboulonnable !?

 

Et ce n’est pas une pléiade de journalistes politiques médiocres qui font des articles fleuves orientés vers le pouvoir « macronien » en place qui changeront quelque chose car le mal est fait et ne changera pas à cause de Français lambda apathiques bornés quelque soit le 1er ministre (inutile) qui sortira du chapeau présidentiel car c’est notre petit roitelet qui décide quand ce sera son bon plaisir de faux monarque digne de l’ancien régime de par la faute des Français eux-mêmes car ils votent dans notre démocratie libre ( enfin pour l’instant car à la limite d’une démocrature en filigrane à cause de ce président qui  est la marge d’être un autocrate à qui on a donné trop de pouvoir comme dans d’autres grands pays connus dans ce monde malade !)

 

De toute façon la mentalité franchouillarde de certains Français ou politiciens de tous bords et donneurs de leçons ne les étouffent pas car incurables c'est désolant et honteux tant pis POUR NOUS c'est comme cela !?

 

Jdeclef 04/09/2024 11h27

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