dimanche 8 septembre 2024

Et alors qu’ils vivent leur vie de pays souverain et nous oublient ça suffit ils ne nous aiment pas et nous tiennent responsables de tous leurs malheurs alors que c’est un pays riche avec leurs ressources énergétiques qui leur rapporte alors qu’ils restent chez eux comme tous pays du monde normal !?

 

Algérie : le second quinquennat de « Tonton Tebboune »

LETTRE DU MAGHREB. Sans surprise, le président algérien Abdelmadjid Tebboune, 78 ans, va être réélu malgré un piètre premier mandat. (De toute façon la démocratie chez eux ce n’est une chimère!?)

 

À 78 ans, Abdelmadjid Tebboune est l'incarnation de l'apparatchik pur et dur placé à la présidence de la République par un « système » militaro-politique qui manœuvre l'Algérie depuis des décennies. Sous des allures de notable en CDI, « Tonton Tebboune » – expression dont on l'affuble sur les réseaux sociaux – aura été d'une sévérité implacable, embastillant et/ou harcelant journalistes et opposants jusqu'à extinction de toutes les voix discordantes.

Samedi, vingt-quatre millions d'Algériens étaient convoqués aux urnes. À 13 heures, la participation atteignait 13,11 % au niveau national et 16,18 % à l'étranger. Le président de l'autorité électorale Anie, Mohamed Charfi, a annoncé « un taux moyen de participation de 48,03 % à 20 heures » (19 heures GMT). Le résultat sera annoncé ce dimanche 8 septembre, mais, aucun suspense, l'homme sera réélu malgré un premier quinquennat qui aura isolé l'Algérie au niveau régional et international.

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La fin de la rente mémorielle

Sa carrière a décollé à la fin des années 1990 lorsqu'Abdelaziz Bouteflika l'a nommé ministre, et ce, à six reprises. La vague du hirak annihilera la tentative d'un cinquième mandat Bouteflika et offrira à Abdelmadjid Tebboune, 73 ans, une nouvelle carrière. En décembre 2019, il est élu avec 58 % des suffrages au premier tour, l'abstention obtenant un score supérieur : 60,12 %.

Durant son quinquennat, les libertés ont reculé, le conflit avec le Maroc s'est aggravé, le divorce avec la France a été prononcé, l'économie ne s'est pas diversifiée et les oukases du régime ont nui aux investissements étrangers.

Jusqu'en 2024, l'Algérie disposait de deux rentes : les hydrocarbures et le « commerce de la mémoire », expression fabriquée sur mesure pour obtenir de la France ce qu'elle voulait. Soixante ans après l'indépendance, trois générations ayant passé, le président Macron y a mis fin après avoir tenté vaille que vaille de clore la « guerre sans nom ». Lorsque la France a fait savoir au Maroc qu'elle soutenait « le plan d'autonomie du Sahara occidental », Alger n'a pas réagi comme on l'imaginait.

 Algérie : retenez-moi ou je fais un malheur !

L'Armageddon algérien ne s'est pas abattu sur l'Hexagone. Certes, son ambassadeur a été « retiré », on pinaille pour reprendre les brebis galeuses sous OQTF (à peine plus que l'habitude), on complique administrativement ce qui l'était déjà, bref rien d'une riposte en IMAX. Au sommet du pouvoir, on patine, on se rend compte que l'époque n'est plus la même, que la politique de la mauvaise humeur permanente a finalement lassé. On fait désormais attention avec la France : 14 % des importations algériennes, les accords de 1968, la plus importante diaspora y réside…

La rente des hydrocarbures

Alger est la capitale de la Sonatrach, la compagnie nationale qui gère pétrole et gaz. Un État dans l'État qui a repris du poids le 24 février 2022 lorsque l'armée russe est entrée par effraction dans la maison Ukraine. Les exportations ont alors bondi de 76,4 %. L'embargo sur le pétrole russe a causé des sueurs froides dans certains pays russo-dépendants pour moitié de leurs besoins. La flambée des cours a dopé les réserves en devises du pays qui étaient au plus bas au moment du hirak.

Mais Alger n'a pas diversifié son économie, succombant à la malédiction des pays rentiers (sous-sols riches, corruption et nonchalance). Le budget de l'État est financé à près de 90 % par les hydrocarbures qui représentent 89,8 % du total des exportations algériennes (41 % de gaz naturel, 30,3 % de pétrole brut et 15,4 % de carburants). Le reste des exportations du pays (10,2 %) se compose de dérivés des industries pétrolières et gazières (engrais, ammoniac, huiles issues de la distillation des goudrons) et de rares produits agroalimentaires (dattes, sucre). Le pays importe pour quarante milliards de dollars : céréales, produits laitiers, produits en plastique, équipements industriels…

Après six années déficitaires, le commerce extérieur affiche un excédent de 32 milliards de dollars. Mais le pouvoir n'anticipe pas la fin du pétrole, 2050 semblants très loin pour la génération Tebboune dont le modèle économique repose sur les recettes du pétrole, point final. Pas de fonds souverain comme dans les pays du Golfe pour faire fructifier les rivières de dollars en océan de placements financiers. Soumis au changement
climatique, le pays sera de plus en plus contraint d'importer toute son alimentation.

Un pouvoir imperméable aux changements extérieurs

Ce n'est pas à 78 ans qu'Abdelmadjid Tebboune va amorcer une mue politique. L'Algérie évolue en 2024 avec un logiciel « Sud Global » particulièrement daté. Si la Chine est son premier fournisseur, l'Europe demeure son premier client. Abdelmadjid Tebboune n'aura tiré aucune leçon des évolutions internes et externes, ni du poids de sa jeunesse (30 % de la population a moins de quinze ans), ni du changement de génération à la tête des exécutifs en Europe (Pedro Sanchez a 52 ans, Emmanuel Macron a 46 ans et Giorgia Meloni, 47 ans).

Longtemps l'Algérie s'est moquée de ce que l'on pouvait penser d'elle, ce qui était une force et le signe d'une indépendance réelle (la dette extérieure n'est que de 1,5 % du PIB). Aujourd'hui, le régime se maintient au pouvoir par la seule grâce du prix du gaz et du pétrole.

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Mais sincèrement qu'est-ce qu'on en a fiche de L'Algérie et ses présidents qui nous détestent depuis la fin de leur guerre d'indépendance inutile qui a fait le malheur des jeunes Algériens et Français de ma génération personne n'est capable de le dire et de l'admettre chez nous ainsi que tourner la page de cette décolonisation de notre ancien empire colonial le MAGREBH ainsi que celui pour l'Afrique noire occidentale de notre ex empire colonial qui nous envoie toujours cette migration encore importante de certains de leurs ressortissants qui ne supporte pas justement leurs dirigeants dans leurs pays totalitaires ou la liberté n'est pas CELLE de la FRANCE démocratique et libre !?

Etant donné que depuis + de 1962 on a largement payé l'addition de nos erreurs peut être  et qu'il faut tourner la page mais hélas on a dans notre pays ce président MACRON car trop jeune à l'époque de cette décolonisation et qui est en ce moment en mauvaise posture avec le pas encore nouveau gouvernement à trouver avec notre nouveau 1er ministre beaucoup plus vieux que lui peut être une qualité que l'on puisse de ce fait trouver mieux dans la gouvernance prochaine de la France qui va déjà assez mal la comme cela que de s'occuper de nos ex colonies anciennes de + de 60 ans comme notre Veme république usée si mal gouvernée !?

Car le trop c'est trop çà suffit de se moquer des Français métropolitains SVP!?

 

Jdeclef 08/09/2024 15h49LP

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