Flinguera, flinguera pas ? Le
Rassemblement national se plaît à laisser planer le doute. Jouissant de ce
rôle, totalement inédit, que lui confère tant l'éclatement politique issu des
dernières législatives, que le veto de principe mis par la gauche à tout chef
de gouvernement qui ne serait pas du Nouveau Front populaire. Voilà donc le
parti de Marine Le Pen, pour la première fois de son
histoire, maître de l'avenir d'un Premier ministre, Michel Barnier, et de son futur
gouvernement. En mesure de le faire tomber, en adjoignant, à l'Assemblée,
ses 142 voix et celles de ses alliés à la motion de censure que ne
manquera pas de déposer la gauche. « Nous verrons bien… » lâche
Marine Le Pen, quelques minutes après l'officialisation de la nomination de
l'ancien commissaire européen à Matignon.
.
Quelques heures plus tôt, alors que
le scénario gouvernemental ne faisait plus guère de doute, la présidente du
groupe RN à l'Assemblée ainsi que le jeune président du mouvement à la flamme,
Jordan Bardella, ont convoqué une visioconférence avec l'ensemble de leurs
députés pour expliquer ce que serait désormais
leur ligne de conduite : « Nous jugerons sur pièce. Et voterons
tout ce qui va dans le bon sens, fidèle à la ligne de Jordan Bardella et
de Marine Le Pen », résume le député de la Somme et jusque-là président
délégué du groupe RN à l'Assemblée, Jean-Philippe Tanguy. Le parti nationaliste
attend, en clair, d'être traité à l'image de tous les autres partis, des gestes
quant à ses marqueurs que sont l'immigration, la sécurité et le pouvoir d'achat
ainsi qu'une ouverture d'une réforme du mode de scrutin dans le sens de
davantage de proportionnelle.
Le Rassemblement national face à de
nouvelles responsabilités
« On va regarder aussi très
attentivement qui il nomme comme ministres, va jusqu'à pousser un député RN.
S'il y a des ministres issus de la macronie, c'est une chose. S'il y a des
sortants, c'en est une autre. On n'a pas forcément envie que Le Maire et Dupond-Moretti continuent… » Au sein du parti
nationaliste, on se rassure en exhumant les propositions et les déclarations de
Michel Barnier lors de la primaire de la droite fin 2021, à laquelle il est
arrivé troisième : moratoire sur l'immigration, fin de l'Aide médicale
d'État, jusqu'à l'instauration d'un « bouclier constitutionnel »
permettant de s'affranchir du droit européen et de la jurisprudence de ses
instances dans quelques domaines clés…
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gauche ni gauche »
« Il est certain que si c'est
le Barnier de 2021 qui devient Premier ministre, il n'y aura pas de
censure du RN, s'amuse le député RN et porte-parole du mouvement, Laurent
Jacobelli. Mais il s'agissait alors d'une primaire LR où il parlait aux
électeurs LR. Je ne suis pas certain qu'il a défendu les mêmes idées lorsqu'il
était député européen… » Le choix ou non de censurer le nouveau Premier
ministre met le RN face à de nouvelles responsabilités,
non sans conséquence. Qu'il décide de ne pas faire tomber le gouvernement, et immédiatement
prêtera-t-il le flanc au procès – déjà intenté par la gauche – d'être la
nouvelle « béquille » du nouveau gouvernement d'Emmanuel Macron.
« Il n'y aura aucune complicité », promet un élu RN conscient du
risque, notamment auprès de son électorat très remonté contre le chef de
l'État.
De l'autre côté, une censure
risquerait également de faire passer le RN, auprès de l'électorat de droite
qu'il cherche depuis trois ans à séduire, pour un vecteur de chaos
institutionnel, semblable à La France insoumise… Venant ainsi contredire
sa stratégie poursuivie depuis 2022, de respectabilité des institutions dite de la
« cravate »… « Quoi qu'il advienne, LR se crame et continue de
creuser son tombeau en s'associant avec Emmanuel Macron pendant que nous
resterons au centre du jeu », balaye un cadre de poids du RN. Du moins
jusqu'à la prochaine dissolution…
Qu’on arrête un peu avec ce
« RN » EMPECHEUR DE TOURNER EN ROND extrémiste de droite « le
peniste » ( ou celui d’extrême gauche « mélenchoniste ») qui
passe maintenant leur temps à brandir ces menaces de censures arbitraires contre
le gouvernement avec cet article 49/3 ou autre artifice anti démocratique de
cette Veme république de + 66 ans usée qui sert à tout pouvoir en place pour
stopper toutes lois qui ne plaise qu’à ceux en place au pouvoir et de fait
empêche de gouverner correctement notre pays dit le plus libre du monde par
notre démocratie qui est noyautée par des dirigeants et politiciens de tous bords qui ne pensent qu’à eux et un chef
d’état qui vient de prouver son inutilité car perdu ayant attendu + de 50 jours
pour désigner un 1er ministre surement le meilleur MR BARNIER ( mais
âgé comme moi qui suis plus vieux que lui) mais on attendra et verra le temps
qu’il mettra à résister ainsi que son gouvernement ?!
Car notre pays, là est très malade
économiquement et est sur une corde raide qui ne demande qu’à casser car aussi
oublié à l’international dont on se moque avec notre politique déplorable et
nos partis ringards pilotés par des politiciens de tous bords qui ne pense qu’à
eux !?
Avec un président qui est toujours
là par cet épisode de trop mais pas fini hélas car les Français lambda n’ont rien
trouvé de mieux que de le réélire jusqu’en 2027 peut être masochistes ou
simplement naïfs ou ne s’intéressant pas à leur avenir préférant râler
inutilement alors qu’il faudrait tout changer : notre constitution notre système
electoral supprimer un 1er ministre inutile car inféodé à un président
élu et réélu par des Français dont certains n’y comprennent rien sauf à ressembler
à l’ancien régime monarchique avec un pseudo « roitelet » à qui on a
donné trop de pouvoir ?!
D'ailleurs les FRANCAIS ont perdus
tout amour propre et leurs bons sens !?
La classe politique française
inutile car déplorable et inaudible tout est a refaire à cause de poignées
d'incapables !?
jdeclef 06/09/2024 11h16
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