Sophie
Coignard
Journaliste
LA
CHRONIQUE DE SOPHIE COIGNARD. Pour mieux masquer leur effacement, les
membres de l’ex-majorité veulent faire entendre leur différence et redoublent
de créativité langagière.
Publié le 10/09/2024 à 07h19
Dans une situation politique des
plus instables, en attente de la composition
du nouveau gouvernement, la « macronie » cherche ses marques. Il
y a les taiseux, ceux qui considèrent que le silence est d'or pour garder ou
conquérir un poste de ministres. Mais avec la nomination de Michel Barnier,
d'autres personnages ont retrouvé leur liberté et, avec elle, l'usage de la parole.
C'est le cas, tout d'abord, du plus exposé d'entre eux, Gabriel Attal.
Désormais pleinement
chef des députés Ensemble pour la République (EPR, ex-Renaissance), il
réunit ses troupes ce mardi à Rosny-sur-Seine, dans les Yvelines, et a précisé
au préalable sa nouvelle philosophie : « Ni volonté de
blocage ni soutien inconditionnel. »
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Une forme de « ni-ni » qui
contraste avec le « et-et » que défendait Aurore Bergé, ministre
démissionnaire chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, lundi soir
sur France 5. Pour elle, le futur gouvernement devra « intégrer des
membres du bloc central tout en démontrant qu'il y a une alternance ».
Faire du neuf avec du vieux, en quelque sorte.
« Alors,
qui va rentrer au gouvernement ? » : LR en ébullitionSigne
des tiraillements en macronie, Roland Lescure, ministre de l'Industrie sortant
et désormais vice-président de l'Assemblée nationale, se montre plus farouche…
peut-être parce qu'il ne souhaite pas intégrer l'équipe de Michel Barnier. Il
assurait, lundi, dans les colonnes de Libération que sa « confiance au gouvernement
de Michel Barnier ne sera pas automatique » : « Nous nous
inscrivons dans une logique constructive, sans signer de chèque en blanc. Une
forme de “majopposition” ! On ne peut pas considérer notre soutien comme
acquis. »
Néologismes en série
Il est intéressant de s'arrêter sur
la contribution de Roland Lescure à l'enrichissement du vocabulaire politique.
« Majopposition » est une de ces nouvelles créations langagières
censées magnifier la position ambiguë de l'ancienne majorité présidentielle.
Elle s'ajoute à d'autres néologismes, destinés à marquer à la fois une forme de
rupture avec le passé, conforme aux souhaits des électeurs, et une certaine
continuité, fidèle aux désirs du chef de l'État qui répugne à voir son
« nouveau monde » exploser en vol.
Macron peut-il
jouer les présidents modestes ? La première innovation est d'ailleurs
sortie de l'Élysée, la semaine dernière, pour définir une cohabitation qui n'en
serait pas vraiment une, une espèce de « changement dans la
continuité ». La « coalitation », contraction de coalition et de
cohabitation, n'a toutefois pas fait florès. Elle a été remplacée depuis par la
« coexistence exigeante », formule plus facile à comprendre mais tout
aussi nébuleuse.
François Bayrou, pour sa part,
brandit le concept de « coresponsabilité », illustré par un
merveilleux mais illusoire triptyque : « un président fort, un
gouvernement fort, un Parlement fort ». À entendre le président du MoDem,
on se demande pourquoi la France s'est privée si longtemps d'une aussi enviable
équation politique !
Là c’est le pire qu’on puisse faire
dans la qualité si médiocre de ses politiciens français et ceux de cette « macronie
moribonde » que l’on supporte par les votes et mauvais choix des français
lambda qui l’ont élu par défaut en 2017 et 2022 ce président alors qu’il n’avait
rien fait de probant (après) avec cette clique de branquignols incapables et ce
président le pire que l’on est eu en faisant cette dissolution inutile pour
nous et pour lui-même car inéligible en 2027 !
Donc ce qui confirme qu’il ne sert à
rien en pseudo apprenti hyper bavard autocrate qui nous as soulé par des
discours creux alambiqués de bienpensant donneur de leçon hypocrite !?
Bien des français le déteste car il
s’est moqué de citoyens « gens de peu qu’il dédaigne car n’étant pas
de son monde » et continue car il n’a rien à craindre de ces mêmes français
râleurs peut être si loin de ceux qui ont fait la révolution Française depuis 235
ans car beaucoup ce sont embourgeoisés avec nos empires napoléoniens dans un monde
instable actuel et même les trublions de 1968 qui avaient fuir un court temps
le General de GAULLE auprès de son beau-frère haut général militaire en poste le
General MASSU en fait mesure bidon médiatique de l’époque !?
Mais là on a fait mieux car en 1969
les Français ont rejeté de Gaulle grâce à un referendum et il a démissionné ?!
Depuis la France va de mal en pis et
pire avec MACRON car on change de génération qui ne sais plus choisir et voter
depuis+ de 40 ans et qui espère peut-être un miracle avec ce nouveau 1e
ministre âgé que çà change MR BARNIER (si on le laisse gouverner !?)
Je crois que c'est les français qui
sont difficiles à comprendre car ingouvernables frondeurs remontant au XVI eme siècle
car on a gagné en technicité et modernisme voir facilité et éducation intellectuelle
surtout après nos guerres mondiales et donc si nos concitoyens bornés ne se
remettent pas en cause rapidement on sera perdu d'ailleurs la FRANCE continuera
à chuter dans un trou sans fond !?
Jdeclef 10/09/2024 17h32
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