mercredi 3 avril 2024

IL FAUT REMERCIER LES INCAPABLES QUI NOUS GOUVERNENT ET QU'ON A MIS EN PLACE AVEC TROP DE POUVOIR JUSQU’EN 2027 !?

 

Pourquoi l’économie de guerre à la française n’est encore qu’un slogan (par ce qu’on n’y croit pas !?)

LETTRE DES ARMÉES. Le discours politique n’est pour le moment pas suivi d’effets : les commandes figurent dans le budget militaire mais tardent à se concrétiser.

Par Jean Guisnel

Publié le 03/04/2024 à 12h36

Un canon Caesar au siège de Nexter Systems, à Versailles (Yvelines), le 2 avril 2024. © Raphaël Lafargue/Abaca

Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, n'a pas tort de rappeler que les deux quinquennats d'Emmanuel Macron ont marqué une très nette inflexion en matière de budgets militaires. Les achats d'équipements ont plus que doublé, rappelle-t-il, pour passer de 9,5 milliards d'euros entre 2012 et 2016 à 20 milliards en 2023. Ce n'est pas du luxe : pour toutes les armées, il faut remplacer les matériels anciens par des moyens nouveaux, nettement plus performants sans doute, mais aussi beaucoup plus chers.

L'industrie de défense et son environnement, que l'on appelle la Base industrielle et technologique de défense (BITD), compte neuf groupes industriels de premier rang identifiés comme tels par la Direction générale de l'armement (DGA) – Airbus Defence and Space, Ariane Group, Arquus, Dassault Aviation, MBDA, Naval Group, Nexter, Safran, Thales – et 4 000 PME, dont 1 000 qualifiées de « stratégiques ».

Au total, 210 000 personnes produisent pour les besoins nationaux et ceux de l'exportation. Depuis 2022, le soutien militaire à l'Ukraine a essentiellement consisté, pour la France, à livrer des matériels anciens prélevés dans ses stocks, évalués à 2,615 milliards d'euros en valeur de remplacement par des matériels neufs, en sus des 1,2 milliard d'euros donnés à la Facilité européenne pour la paix (FEP).

« Un discours de réveil »

Tout cela fait-il une « économie de guerre », terme que le président de la République a employé pour la première fois en juin 2022 ? À cette époque, il lançait : « Il faudra aller plus vite, réfléchir différemment sur les rythmes, les montées en charge, les marges, pour pouvoir reconstituer plus rapidement ce qui est indispensable pour nos forces armées, pour nos alliés et pour celles et ceux que nous voulons aider. Une économie dans laquelle nous ne pouvons plus vivre au rythme et avec la grammaire d'il y a même un an. Tout a changé. »

Comment l'Amérique a enclenché sa machine de guerre en1941Sauf que non, rien n'a changé ! Et c'est bien le problème… On a bien compris le président : les efforts sont à la charge des industriels. L'État n'a pas l'intention de consacrer plus d'argent que celui prévu par la loi de programmation militaire. Dans une note de la Fondation Jean-Jaurès, dont il dirige l'Observatoire de la défense, l'économiste Renaud Bellais remet les pendules à l'heure, en rappelant qu'une économie de guerre, c'est, par exemple, celle des États-Unis durant la Seconde Guerre mondiale : 37 % du PIB consacré aux dépenses militaires, qui ont représenté jusqu'à 90 % des dépenses fédérales.

« Nous ne sommes donc pas dans une économie de guerre mais dans une économie qui doit à la fois gérer les conséquences – indirectes – de la guerre en Ukraine et changer de braquet pour que les armées puissent être en mesure de faire face à une hypothèse d'accélération des tensions internationales », détaille l'économiste.

Europe : à quand une économie de guerre ? Renaud Bellais précise au Point que le paradoxe du propos officiel sur l'économie de guerre, « c'est qu'il s'agit d'un discours de réveil, sans que des commandes arrivent derrière, comme ça peut être le cas dans d'autres pays. Si on prend le cas du missile sol-air Scalp, pris sur les stocks français pour donner à l'Ukraine, il n'y a pas eu de commande pour les remplacer. On a dit que cela serait fait, mais il y a un délai… »

Même motif, même punition pour les armements air-sol modulaires AASM Hammer, produits par Safran. Les Ukrainiens sont largement demandeurs de ces kits de guidage qui peuvent être associés à des corps de bombe standard de différents types, entre 125 et 1 000 kg. La France en livre 50 par mois à Kiev, « qui en voudrait 50 par jour », confie un connaisseur qui ajoute : « Les commandes de remplacement ne sont toujours pas passées, et nos stocks se réduisent. »

« Accélérer la production »

Certaines commandes figurent dans le budget militaire, mais elles tardent à se concrétiser. Problème : les cycles de production sont incroyablement longs. Dans La Tribune Dimanche, le ministre des Armées Sébastien Lecornu estime que les industriels devraient accélérer la cadence, donc constituer, à l'avance, des stocks en prenant pour cible le missilier MBDA. Il indique que la direction générale de l'armement (DGA) « va faire une première injonction à MBDA afin qu'il constitue des stocks suffisants de composants. Pour être clair, j'exige la constitution de stocks pour produire des munitions ».

Le 29 mars, le Journal officiel a publié un décret en ce sens et le ministre menace les industriels de réquisitions s'ils traînent les pieds. Le ministre a choisi d'évoquer un cas concret : celui des missiles sol-air Aster livrés à l'Ukraine avec le système SAMP/T Mamba. Dans une autre version, ces missiles équipent les navires déployés non loin du Yémen, qui en ont déjà tiré une vingtaine contre des drones des rebelles houtis. Le ministre confirme au passage leur prix : 900 millions pour 200 exemplaires, soit 4,5 millions pièce !

En Laponie, la démonstration de force de l'Otan « Le missilier européen MBDA nous doit des livraisons rapides, indique Sébastien Lecornu, j'ai demandé à la DGA de me faire des propositions de mise en œuvre de ces mesures pour accélérer la production du missile Aster. » Les gros yeux ne font pas une politique, et l'économie de guerre n'est à ce stade qu'un slogan.

Elle ne pourrait devenir une réalité que si la France passait au stade du réarmement, avec les commandes, les budgets et la volonté politique qui en seraient le signe. Un industriel nous confie que « depuis deux ans que l'on entend ce discours sur l'économie de guerre, il n'y a rien derrière, si ce n'est ce qui a été fait pour la fabrication d'obus, les canons Caesar. Tant que les injonctions que nous recevons de l'Élysée ou du cabinet de Sébastien Lecornu ne sont accompagnées d'aucune commande… »

Parce que on n’a pas des dirigeants à la hauteur préférant bavarder comme notre président actuel avec un dictateur Russe dangereux et déjanté et que depuis 1989 et la fin de la guerre froide et la fin de l’URSS on a cru à une paix eternelle de nos présidents pas seulement celui en place alors qu’on se bat encore partout et notamment pas seulement en UKRAINE dans un monde TRES instable ?!

Et qu’on n’a pas été dans cette U.E. capable de le stopper voire l’arrêter ce malade dit maitre du KREMLIN qui peut dérailler à tout moment !?

Tout ça parce qu'on n’est en crise en plus économique et en pré faillite avec notre dette irremboursable qu’on a laissé courir et que l’on doit forcément aider les Ukrainiens car ce pays meurtri est aux frontières de l’Europe occidentale abandonnée pour l’instant de cet epouvantail Otanien par les USA nos alliés qui s’occupent de faire réélire un de leurs 2 vieillards BIDEN ou TRUMP (autre risque avéré !?)

Et avec des Français lambda qui ne croient pas à cela pourtant si mal protèges et mal gouvernés par cette « macronie » inaudible et inefficace de toute façon quand il s’agit de voter ou choisir leurs dirigeants ou politiciens de tous bords ils ne savent plus le faire depuis + de 40 ans alors si « le ciel nous tombe sur la tête comme nos ancêtres les gaulois qui croyaient à cela tant pis pour nous » CAR IL SERA TROP TARD  car de toute façon on peut rien faire d’ici 2027 (sans parler des J.O. à risque pour leur sécurité !?)

JDeclef 03/04/2024 18h13

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