Mort d’Émile : la
piste accidentelle se dessine (LOGIQUE QUAND ON EST DANS UNE IMPASSE !? )
Les
recherches se poursuivent au Haut Vernet. La priorité des enquêteurs est de
retrouver d’autres ossements du petit garçon, pour déterminer les causes
exactes de sa mort.
Publié le
03/04/2024 à 14h24, mis à jour le 03/04/2024 à 14h46
(ça deviendra peut être « un cold case de plus »
dans quelque temps d’un malheureux innocent?)
Depuis samedi 30 mars et la découverte du crâne du petit Émile à
proximité du Haut Vernet, l'enquête a pris un nouveau tournant.
Si de nombreuses interrogations demeurent, la confirmation de la mort du garçon
de 2 ans et demi, disparu le 8 juillet 2023 aux alentours
de 17 heures lors d'un séjour en vacances chez ses grands-parents au Haut
Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), a permis d'écarter une piste non
négligeable : celle de l'enlèvement.
Toutefois, malgré la découverte de ces ossements et de certains
vêtements que portait Émile le 8 juillet, la justice n'est toujours pas en
mesure de se prononcer avec certitude sur
les causes de la mort. « Entre la chute de l'enfant, l'homicide
involontaire et le meurtre, on ne peut toujours pas privilégier une hypothèse
plus qu'une autre », a résumé, mardi 2 avril, Jean-Luc Blachon, le
procureur d'Aix-en-Provence,
lors d'une conférence de presse.
« Aucun traumatisme ante mortem »
observé sur le crâne d'Émile
De nombreuses analyses ont été
menées depuis samedi. Sur le crâne d'abord. Confié à l'Institut de
recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), situé en région
parisienne, il a pu être identifié par les experts dès dimanche matin
par comparaison ADN. Grâce à la tomographie, une technique d'imagerie médicale,
ces derniers ont aussi pu déterminer que le crâne présentait de « petites
fractures et fissures post mortem » ainsi que des « traces
de morsures animales », selon le procureur qui a précisé « qu'aucun
traumatisme ante mortem n'a été observé ».
En l'absence d'une importante altération des ossements, les experts peuvent
exclure que le petit garçon soit mort d'un coup violent porté à la tête, qui
aurait laissé une ou plusieurs fractures de taille bien plus importante. Les
petites fissures post mortem sont plus probablement liées aux
« variations météorologiques et aux intempéries ».
Comme l'a indiqué le procureur se trouvaient également sur les
ossements du crâne un « dépôt » et plusieurs types de biotopes,
permettant de conclure que le crâne a séjourné assez longtemps à l'air libre et
qu'il n'a pas été enfoui. Jean-Luc Blachon a néanmoins ajouté que ces seuls os
ne permettaient pas de dire quelle était la cause de la mort d'Émile.
Le lieu de la découverte du crâne « très escarpé »
Concernant le lieu de découverte, les gendarmes ont pu affirmer que la zone
avait été fouillée. Avec cette précision qu'elle l'a été dans la foulée de la
disparition, mais pas lors de la deuxième phase de recherches techniques
survenue entre les 23 et 25 juillet. Il s'agit d'un lieu situé à
environ « vingt-cinq minutes à pied » du Haut Vernet et que le
procureur décrit comme étant « difficile, très escarpé » mais qui
aurait pu être rejoint par le petit Émile.
Le chemin où a été découvert le crâne est entouré de pentes « très
abruptes », entourées d'un ruisseau « qui peut devenir un torrent par
forte pluie », a dit le procureur. Une configuration qui pourrait
expliquer la chute du crâne vers ce chemin.
Mort d'Émile : qu'est-il
arrivé au petit garçon ?
« Nous sommes sur un terrain très escarpé, il y a eu, dans les semaines
précédentes, plusieurs épisodes méditerranéens avec des pluies très
importantes, ça ravine. Les éléments dont le rapport volume poids est le plus
léger, comme une boîte crânienne par exemple, ont une tendance plus naturelle à
rouler, à la différence d'un os plat ou long. Ça peut expliquer pourquoi on
retrouve le crâne plus bas que le point zéro
où pourrait peut-être se trouver le corps d'Émile », a
expliqué au Point François Daoust, ex-patron de la gendarmerie
nationale.
Un tee-shirt, une chaussure et une culotte d'Émile retrouvés éparpillés
Des éléments qui correspondent à la découverte faite, lundi, par les
enquêteurs. Cent cinquante mètres au-dessus du lieu où le crâne a été ramassé,
à proximité du ruisseau, les enquêteurs ont retrouvé « certains vêtements
que portait Émile », éparpillés sur quelques dizaines de mètres : un
tee-shirt, une chaussure et une culotte. Ces éléments sont en cours d'analyse à
l'IRCGN. Ces dernières vont permettre de rechercher si figurent un ou plusieurs
ADN différents de ceux de l'entourage familial.
Tout cela semble indiquer de manière assez certaine que le corps d'Émile se
trouvait, depuis sa disparition, non loin du lieu de découverte. « Bien
sûr, une mise en scène est toujours possible », confie un connaisseur de
ce type de dossier, qui insiste sur le fait qu'on ne peut pas exclure avec
certitude l'intervention d'un tiers. La piste criminelle, avec dépôt du corps
dans un endroit reculé, n'a, à ce stade, pas été refermée. Mais le fait que le
crâne soit couvert d'un dépôt exclut de manière assez certaine que le corps a
pu être déposé très récemment dans ce périmètre.
Et si Émile était tombé dans le ruisseau ?
L'étude des sols, en cours, devrait permettre de dire avec précision si le
crâne se trouvait depuis longtemps à l'endroit de sa découverte. « Pour
déterminer les causes exactes de la mort, il faudra cependant retrouver le plus
de “pièces” osseuses possible », explique François Daoust. Les enquêteurs
n'ont cependant aucune garantie d'y parvenir.
Après tant de mois passés dehors, les os, qui plus est ceux d'un enfant de
cet âge, peuvent se confondre avec les éléments naturels comme des brindilles,
les vertèbres avec des cailloux, dont ils prennent la couleur. Les recherches
dans le périmètre se poursuivront « aussi longtemps que nécessaire »,
a prévenu le procureur.
Disparition d'Émile :
« Il faudra compter sur la chance »
« Au regard des éléments indiciels dont disposent les experts et les
enquêteurs, les hypothèses en présence sont celles de l'enfant seul ou de
l'accident causé par un tiers. Comme l'a dit le procureur, les épisodes
climatiques ont pu transformer ce ruisseau en torrent et charrier les éléments
osseux retrouvés », explique François Daoust.
Si le garçonnet était tombé dans ce ruisseau, cela pourrait expliquer bien
des choses. À commencer par le fait que les caméras thermiques n'auraient pu,
en pareilles circonstances, déceler un halo de chaleur. La tâche des chiens
pisteurs aurait aussi été fortement compliquée : l'eau brouille leur
flair. Les fortes températures enregistrées peuvent aussi avoir altéré leur
odorat. Jean-Luc Blachon a également précisé que le périmètre où sont menées
les recherches est une zone « très végétalisée » en été. Peut-être
une manière de dire que, malgré les moyens impressionnants mis en œuvre pour
retrouver Émile – près de 100 hectares ont été fouillés, il est
impossible d'affirmer que chaque mètre carré a été ratissé.
En ce qui concerne la mise en situation réalisée le
28 mars dernier, qui avait pour objectif de
« contextualiser » les déclarations des témoins directs et indirects
jusqu'à l'appel aux forces de l'ordre – effectué par la grand-mère du petit à
18 h 12 –, le procureur a déclaré qu'elle n'avait « aucun
lien » avec la découverte du crâne.
Pauvre gamin c’est bien
malheureux cela ne le fera pas revenir mais quand on voit par exemple l’affaire
GREGORY depuis 30 ans toujours pas élucidée il ne faut plus croire au miracle
de la vérité !?
Car cette famille relativement
nombreuse de cette région avec ses hameaux retirés du monde ou les gens
semblent se refermer comme des huitres il est difficile de découvrir la vérité !?
Pour le reste de ce que l’on
sait et de ce que le procureur a bien voulu dire de l’enquête l’hypothèse n’est
pas à écarter de l’accident car ce petit bonhomme de 2 ans ce qui est très
petit semblait enclin à aller se promener dans ce village et qu’en on voit la
situation géographique de celui-ci ce n’est pas à écarter d’une chute mortelle !?
Mais surtout la découverte
de ce crane et des vêtements du bambin éparpillé notamment si longtemps après
la disparition mais pas retrouvés avant et un manque de surveillance d’un membre
de sa famille (soi-disant ce grand père qui ne se serait pas aperçu de sa
disparition toute de suite ?!)
Le procureur devrait pousser
plus à fond l’enquête sur la famille et les parents d’Emile en profondeur (car
pour l’instant c’est du mauvais buzz de journalistique de médias qui brodent et
patauge lamentablement) car l’on ressort des bribes d’éléments qui semblaient
cachés avant pour des raisons difficilement compréhensibles à ce niveau de l’enquête
que l’on voudrait terminer car malheureusement cet enfant est mort seule vérité
(car comment on ne sait pas !?)
Cette enquête a trop trainée
on ne sait pas trop pourquoi ceci étant les médias racontant tout et n’importe
quoi n’arrange rien et c’est souvent le cas dans ce genre de drame !?
Jdeclef 03/04/2024 16h56
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Je suis desolé de le dire mais cette censure habituelle DU POINT est pilotée par des crétins incurables qui ne peritent pas le nom de journalistes c'est desolant dans notre France dite libre et democratique il ne faut pas s'étonner si tout marche mal dans notre pays pourtant que j'aime mais qu'elle deception !?
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