Violences
politiques : quand LFI joue aux apprentis sorciers car ce sont des
trublions mélenchonistes qui jouent avec le feu !?
LA CHRONIQUE
D’ÉRIC DELBECQUE. L’invitation d’Andreas Malm au sein du think tank La Boétie
relève d’une apologie de la radicalité, au mépris des fondements de la
République.
Publié le
04/04/2024 à 06h30
QUAND ON
A UNE MAUVAISE GOUVERNANCE A LA TETE DE DE L’ETAT QUI NE MAITRISE RIEN ET DES
PARTIS RINGARDS QUI SEME LE TROUBLE ON COURE A LA CATASTROPHE A PLUS OU MOINS
BREVES ECHEANCES (Mais nous Français lambda c’est de notre faute car pas assez
exigeant envers ceux qui nous gouvernent si mal semble-t-il alors bien sur si
cela convient à certains tant pis pour les autres !?)
On ne
peut guère faire le reproche à LFI de se dissimuler. En invitant Andreas Malm
au sein de son think tank La Boétie et en affichant ostensiblement ses ouvrages
à côté de celui de Jean-Luc Mélenchon, on ne pourra pas dire que
« l'ambiguïté stratégique » flotte sur les vues du parti…
Les Insoumis soutiennent
donc ardemment le projet de violence contre les biens et l'apologie du
sabotage. Ce que cet affichage consacre, c'est le floutage de plus en plus
clair – si je puis m'exprimer ainsi – entre l'extrême gauche et l'ultragauche.
On fait usuellement la différence entre les deux par le rapport à la violence
et aux élections. L'extrême gauche d'aujourd'hui refuserait la première et
accepterait les secondes, tandis que l'ultragauche ferait exactement l'inverse
(elle adopte l'action violente et refuse de cautionner les élections,
« piège à cons »).
Andreas Malm, ou l'écoterrorisme à visage humain
À l'évidence, ça ne
fonctionne plus… LFI participe aux élections, siège au Parlement, tout en
cultivant l'agressivité et la violence verbale (voire l'intimidation) et en
faisant la cour à ceux qui, à l'instar d'Andreas Malm, font l'apologie d'une violence qui les fascine très
visiblement. Un message bien évidemment destructeur des fondements de la
République tant il est synonyme d'éloge totalement assumé de la radicalité,
vendue comme une autre manière de dire la pureté des intentions, le romanesque
des postures et l'idéalisme révolutionnaire lugubrement séduisant de ceux et
celles qui l'adoptent.
Inculture
ou mépris
Ce qui me frappe toujours
dans ce genre de démonstration en carton-pâte de résolution de petit-bourgeois
en mal de sensations fortes (du style « même pas peur », « vous
allez voir ce que vous allez voir »), c'est la combinaison de ridicule et
d'inquiétant qu'elle véhicule. Ridicule d'abord parce qu'il s'avère au final
très facile de jouer les matamores en face de forces de sécurité de pays
démocratiques où la préoccupation de préserver le « citoyen momentanément
égaré » rend la provocation haineuse et brutale dérisoire. Elle ne vous
coûtera pas grand-chose au bout du compte.
À l'heure où les Ukrainiens jouent leur vie
chaque jour et où un Navalny a payé de sa vie ses
convictions, on comprend bien qu'il fait bon militer en France, en Suède au
sein même de l'Université, en Allemagne ou en Italie. Surtout en France
néanmoins, car il semblerait – si l'on écoute Malm en personne – que la
plaisanterie régulière intitulée Soulèvements de la Terre passerait
plus difficilement dans sa Suède natale.
Appréciation d'autant plus
fondée que le Conseil d'État interdit même de
les dissoudre dans notre bel Hexagone : que demander de plus ? Il
n'y a quand même que dans la douce France qu'une militante peut provoquer une
crise de rire en expliquant pleine caméra, à visage découvert, qu'elle souhaite
une dédicace adressée à son pseudonyme de militante, à savoir
« Fleuve »… On ne peut pas dire que l'angoisse de la répression
menace… Il faut s'en réjouir du point de vue de l'État de droit, mais
probablement s'en désoler quant à la maturité des « rebelles »…
« L'ultragauche s'est
réveillée avec l'écologisme radical »
Inquiétant ensuite parce que
l'on attrape au vol des paroles et donc des idées dont on constate à quel point
elles charrient une abyssale et crasse inculture historique, ou bien un mépris
effarant des valeurs que notre présent a choisi de retenir en tirant un certain
nombre de leçons du terrible vingtième siècle. L'apologie de Lénine par Malm,
par exemple, incite à tendre l'oreille : est-il raisonnable aujourd'hui de
dresser des couronnes de laurier à l'homme qui prépara largement les crimes de
Staline et fut le pionnier du totalitarisme rouge ? Il ne s'agit pas d'« annuler » une figure
historique ou de faire des procès posthumes, mais d'envisager simplement
que s'inspirer de lui n'est pas forcément approprié en 2024.
Que penser encore de l'appel
à un « pouvoir coercitif » par un théoricien et ses affidés qui nous
vendront ensuite un combat pour la « justice » ? Sachant que
séparer violence contre les biens de celle contre les personnes constitue un
rempart bien fragile, tant on sait d'avance que la perméabilité entre les deux
dans les nébuleuses des minorités radicales tend de plus en plus à
s'actualiser.
Ultragauche, la nouvelle menace
Apprentis
sorciers
En réalité, c'est un joli
jeu d'apprenti sorcier… Au bout du compte, l'un des meilleurs moments reste
pour moi – sans aucun doute – le petit reportage de Quotidien qui donne la parole à un sénior aux
allures de professeur de fac initiant le moment de « l'intellectuel »
qui connaît ses classiques, exigeant donc de rappeler que radicalité renvoie à
« racines » ; on ne comprend pas bien la pertinence de la
remarque, mais l'on saisit l'arrière-pensée : ce n'est pas une apologie de
la violence du « beauf » qui se pratique ici
« moooôssieur », c'est la violence intelligente des gars et des
filles qui pensent… Sans manquer de préciser que monsieur Malm est radical sans
l'être vraiment…
Voilà bien le
problème : on attend de personnes matures et attachées à approfondir les
problèmes de notre société qu'elles fassent l'effort de nous proposer d'autres
chemins que ceux de la violence mimétique, bien connue
des lecteurs de René Girard, qui le préfèrent aux pages de Lénine. La seule
chose que ce genre de conférence prépare, c'est la violentoscène de ceux qui ne
feront pas de subtiles distinctions et n'iront pas au chaos par quatre chemins…
*Éric
Delbecque, expert en sécurité intérieure, est l'ancien directeur délégué à la
sûreté de Charlie
Hebdo après l'attentat de 2015.
Les Français sont les plus
mauvais électeurs ayant perdu leur bon sens que l’on puisse trouver en EUROPE
OCCIDENTALE (dite Unie) et ses pays libres et démocratiques avec cette AMERIQUE
USA nos frères issus de cette immigration ANGLO SAXONNE au début et autres pays
encore monarchies qui exportaient leurs condamnés par leur justice dans ses
pays comme prisonniers de droits communs ou politique dans des colonies pénitentiaires
( comme par exemple pour la France en nouvelle Calédonie) que l’on appelait pas encore issus de cette EUROPE UNIE
avec leurs nations et aussi les USA qui
date de notre révolution Française dont nous avons oublié le sens et plus tard
après nos guerres mondiales 14/18-39/45 son épouvantail défensif Otanien d’après-guerre
froide qui ne semble pas faire peur à ce dictateur Russe dit maitre du Kremlin
ni aux autres dictateurs divers qui prospère dans notre monde instable et
malade !?
On semble faire pire avec
cette classe politique lamentable et ses partis de gauche extrême et leur
leader mal élevé et incorrect inutile de le citer ce vieil aboyeur de foire
avec ce nouveau nom de parti ringard LFI dit la France Insoumise ce qui lui va
très-si bien mais en ce qui concerne les changements de noms de ces partis
ringards comme pour l’extrême droite FN devenu RN lepéniste ou la droite classique
devenu LR dont on ne compte plus les changements de sigle depuis que la Veme
république existe quant à la gauche PS ex SFIO elle est devenue marginale comme le PCF et
ne parlons par des écolos politiques car ce sont des empêcheurs de tourner en
rond incurables !?
Mais le pire peut-être c’est
les Français eux memes qui ont eu une 2eme chance pour sanctionner le premier
quinquennat « macronien » raté en réélisant le même président et ses gouvernements
de pattes cassées et ce jusqu’en 2027 car ils avaient le droit de se tromper (MAIS
PAS DEUX FOIS !?) Car là ce n’est pas pardonnable !?
Jdeclef 04/04/2024 14h23
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