jeudi 4 avril 2024

Les Français ont ce qu’ils méritent c’est évident et fort regrettable voir même risqué ou dangereux car ils ne semblent pas se rendre compte des conséquences déjà internationales en plus de celles intérieures à notre petite France si mal gouvernée !?

 

Violences politiques : quand LFI joue aux apprentis sorciers car ce sont des trublions mélenchonistes qui jouent avec le feu !?

Éric Delbecque

LA CHRONIQUE D’ÉRIC DELBECQUE. L’invitation d’Andreas Malm au sein du think tank La Boétie relève d’une apologie de la radicalité, au mépris des fondements de la République.

Publié le 04/04/2024 à 06h30

QUAND ON A UNE MAUVAISE GOUVERNANCE A LA TETE DE DE L’ETAT QUI NE MAITRISE RIEN ET DES PARTIS RINGARDS QUI SEME LE TROUBLE ON COURE A LA CATASTROPHE A PLUS OU MOINS BREVES ECHEANCES (Mais nous Français lambda c’est de notre faute car pas assez exigeant envers ceux qui nous gouvernent si mal semble-t-il alors bien sur si cela convient à certains tant pis pour les autres !?)

On ne peut guère faire le reproche à LFI de se dissimuler. En invitant Andreas Malm au sein de son think tank La Boétie et en affichant ostensiblement ses ouvrages à côté de celui de Jean-Luc Mélenchon, on ne pourra pas dire que « l'ambiguïté stratégique » flotte sur les vues du parti…

Les Insoumis soutiennent donc ardemment le projet de violence contre les biens et l'apologie du sabotage. Ce que cet affichage consacre, c'est le floutage de plus en plus clair – si je puis m'exprimer ainsi – entre l'extrême gauche et l'ultragauche. On fait usuellement la différence entre les deux par le rapport à la violence et aux élections. L'extrême gauche d'aujourd'hui refuserait la première et accepterait les secondes, tandis que l'ultragauche ferait exactement l'inverse (elle adopte l'action violente et refuse de cautionner les élections, « piège à cons »).

 Andreas Malm, ou l'écoterrorisme à visage humain

À l'évidence, ça ne fonctionne plus… LFI participe aux élections, siège au Parlement, tout en cultivant l'agressivité et la violence verbale (voire l'intimidation) et en faisant la cour à ceux qui, à l'instar d'Andreas Malm, font l'apologie d'une violence qui les fascine très visiblement. Un message bien évidemment destructeur des fondements de la République tant il est synonyme d'éloge totalement assumé de la radicalité, vendue comme une autre manière de dire la pureté des intentions, le romanesque des postures et l'idéalisme révolutionnaire lugubrement séduisant de ceux et celles qui l'adoptent.

Inculture ou mépris

Ce qui me frappe toujours dans ce genre de démonstration en carton-pâte de résolution de petit-bourgeois en mal de sensations fortes (du style « même pas peur », « vous allez voir ce que vous allez voir »), c'est la combinaison de ridicule et d'inquiétant qu'elle véhicule. Ridicule d'abord parce qu'il s'avère au final très facile de jouer les matamores en face de forces de sécurité de pays démocratiques où la préoccupation de préserver le « citoyen momentanément égaré » rend la provocation haineuse et brutale dérisoire. Elle ne vous coûtera pas grand-chose au bout du compte.               

À l'heure où les Ukrainiens jouent leur vie chaque jour et où un Navalny a payé de sa vie ses convictions, on comprend bien qu'il fait bon militer en France, en Suède au sein même de l'Université, en Allemagne ou en Italie. Surtout en France néanmoins, car il semblerait – si l'on écoute Malm en personne – que la plaisanterie régulière intitulée Soulèvements de la Terre passerait plus difficilement dans sa Suède natale.

Appréciation d'autant plus fondée que le Conseil d'État interdit même de les dissoudre dans notre bel Hexagone : que demander de plus ? Il n'y a quand même que dans la douce France qu'une militante peut provoquer une crise de rire en expliquant pleine caméra, à visage découvert, qu'elle souhaite une dédicace adressée à son pseudonyme de militante, à savoir « Fleuve »… On ne peut pas dire que l'angoisse de la répression menace… Il faut s'en réjouir du point de vue de l'État de droit, mais probablement s'en désoler quant à la maturité des « rebelles »…

« L'ultragauche s'est réveillée avec l'écologisme radical »

Inquiétant ensuite parce que l'on attrape au vol des paroles et donc des idées dont on constate à quel point elles charrient une abyssale et crasse inculture historique, ou bien un mépris effarant des valeurs que notre présent a choisi de retenir en tirant un certain nombre de leçons du terrible vingtième siècle. L'apologie de Lénine par Malm, par exemple, incite à tendre l'oreille : est-il raisonnable aujourd'hui de dresser des couronnes de laurier à l'homme qui prépara largement les crimes de Staline et fut le pionnier du totalitarisme rouge ? Il ne s'agit pas d'« annuler » une figure historique ou de faire des procès posthumes, mais d'envisager simplement que s'inspirer de lui n'est pas forcément approprié en 2024.

Que penser encore de l'appel à un « pouvoir coercitif » par un théoricien et ses affidés qui nous vendront ensuite un combat pour la « justice » ? Sachant que séparer violence contre les biens de celle contre les personnes constitue un rempart bien fragile, tant on sait d'avance que la perméabilité entre les deux dans les nébuleuses des minorités radicales tend de plus en plus à s'actualiser.

Ultragauche, la nouvelle menace

Apprentis sorciers

En réalité, c'est un joli jeu d'apprenti sorcier… Au bout du compte, l'un des meilleurs moments reste pour moi – sans aucun doute – le petit reportage de Quotidien qui donne la parole à un sénior aux allures de professeur de fac initiant le moment de « l'intellectuel » qui connaît ses classiques, exigeant donc de rappeler que radicalité renvoie à « racines » ; on ne comprend pas bien la pertinence de la remarque, mais l'on saisit l'arrière-pensée : ce n'est pas une apologie de la violence du « beauf » qui se pratique ici « moooôssieur », c'est la violence intelligente des gars et des filles qui pensent… Sans manquer de préciser que monsieur Malm est radical sans l'être vraiment…

Voilà bien le problème : on attend de personnes matures et attachées à approfondir les problèmes de notre société qu'elles fassent l'effort de nous proposer d'autres chemins que ceux de la violence mimétique, bien connue des lecteurs de René Girard, qui le préfèrent aux pages de Lénine. La seule chose que ce genre de conférence prépare, c'est la violentoscène de ceux qui ne feront pas de subtiles distinctions et n'iront pas au chaos par quatre chemins…

*Éric Delbecque, expert en sécurité intérieure, est l'ancien directeur délégué à la sûreté de Charlie Hebdo après l'attentat de 2015.

Les Français sont les plus mauvais électeurs ayant perdu leur bon sens que l’on puisse trouver en EUROPE OCCIDENTALE (dite Unie) et ses pays libres et démocratiques avec cette AMERIQUE USA nos frères issus de cette immigration ANGLO SAXONNE au début et autres pays encore monarchies qui exportaient leurs condamnés par leur justice dans ses pays comme prisonniers de droits communs ou politique dans des colonies pénitentiaires ( comme par exemple pour la France en nouvelle Calédonie) que l’on  appelait pas encore issus de cette EUROPE UNIE  avec leurs nations et aussi les USA qui date de notre révolution Française dont nous avons oublié le sens et plus tard après nos guerres mondiales 14/18-39/45 son épouvantail défensif Otanien d’après-guerre froide qui ne semble pas faire peur à ce dictateur Russe dit maitre du Kremlin ni aux autres dictateurs divers qui prospère dans notre monde instable et malade !?

On semble faire pire avec cette classe politique lamentable et ses partis de gauche extrême et leur leader mal élevé et incorrect inutile de le citer ce vieil aboyeur de foire avec ce nouveau nom de parti ringard LFI dit la France Insoumise ce qui lui va très-si bien mais en ce qui concerne les changements de noms de ces partis ringards comme pour l’extrême droite FN devenu RN lepéniste ou la droite classique devenu LR dont on ne compte plus les changements de sigle depuis que la Veme république existe quant à la gauche PS ex SFIO elle est devenue marginale comme le PCF et ne parlons par des écolos politiques car ce sont des empêcheurs de tourner en rond incurables !?

Mais le pire peut-être c’est les Français eux memes qui ont eu une 2eme chance pour sanctionner le premier quinquennat « macronien » raté en réélisant le même président et ses gouvernements de pattes cassées et ce jusqu’en 2027 car ils avaient le droit de se tromper (MAIS PAS DEUX FOIS !?) Car là ce n’est pas pardonnable !?

Jdeclef 04/04/2024 14h23

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