LA CHRONIQUE
DE SOPHIE COIGNARD. Un rapport parlementaire fustige l’opacité du
financement de l’enseignement privé. Mais c’est à l’Éducation nationale de
balayer devant sa porte.
Publié le
03/04/2024 à 07h05
Un rapport de deux députés, l'un
Renaissance, l'autre LFI, accuse l'école libre de concurrence déloyale.
L'argent public y coule à flots, mais les contrôles laissent à désirer, tandis
que les mixités sociale et scolaire y sont
mises à mal.
LA CHRONIQUE
DE SOPHIE COIGNARD. Un rapport parlementaire fustige l’opacité du
financement de l’enseignement privé. Mais c’est à l’Éducation nationale de
balayer devant sa porte.
Publié le
03/04/2024 à 07h05
LES POLITIQUES
ET CES POLITICIENS DIVERS NE DEVRAIENT PAS AVOIR LA PAROLE CAR SEULE NOTRE
HISTOIRE ANCIENNE DEVRAIT ETRE MIEUX ENSEIGNEE A NOS ELEVES CAR DANS NOTRE MONDE
HYPER TENDU ON NE S’Y REFERE PAS ASSEZ ET L’ON CONTINUE A COMMETTRE LES MEMES ERREURS
AUJOURD’HUI A CAUSE DE DIRIGEANTS BORNES DE TOUS BORDS GONFLES D’ORGUEILS MAL
PLACES QUI NE SONT PAS LOIN DE NOUS MENER A DE NOUVELLES CATASTROPHES !?
Car Le siècle
des Lumières est bien loin et un mouvement philosophique,
littéraire et culturel bourgeois que connaît l'Europe au xviiie siècle (de 1715 à 1789) et qui se propose de promouvoir
le rationalisme, l'individualisme et le libéralisme, contre l'obscurantisme et la superstition de l'Église catholique et contre l'arbitraire de la royauté et de la noblesse, avec pour modèle la philosophie empirique, l'économie libérale et la monarchie constitutionnelle anglaise.
Un
rapport de deux députés, l'un Renaissance, l'autre LFI, accuse l'école libre de
concurrence déloyale. L'argent public y coule à flots, mais les contrôles
laissent à désirer, tandis que les mixités sociale et scolaire y sont
mises à mal.
À la lecture des 175 pages de ce document, le premier élément qui
saute aux yeux est l'incurie de l'administration. Les établissements privés attirent les
familles, chaque année un peu plus, parce que celles-ci font de moins en
moins confiance à l'enseignement public. C'est bien dommage, mais à qui la
faute ? Les choix résultent avant tout d'une défiance accrue envers le
service public d'éducation, suspecté dans de nombreux cas de ne pas assurer sa
mission d'instruction, voire de mettre en péril son ardente obligation
d'inculquer les règles du « vivre ensemble ».
Comment
expliquer les résultats affligeants du système éducatif françaisL'enseignement
privé est, dès lors, accusé de contribuer à une forme de
« séparatisme ». Il est vrai que les statistiques, par quelque bout
qu'on les prenne, montrent que les élèves qui y sont scolarisés proviennent de
milieux socialement et économiquement plus favorisés que la moyenne. Les
auteurs en concluent donc que, bien que financé à 75 % environ par de
l'argent public, le privé ne contribue pas comme il le devrait à l'égalité des
chances. Encore faudrait-il que la puissance publique soit en mesure d'adopter
sur cette question une position claire. C'est loin d'être le cas.
La guerre scolaire aura-t-elle lieu ?
Le rapport assure que les contreparties exigées des établissements
privés ne sont pas à la hauteur des financements qu'ils perçoivent au titre de
leur association au service public de l'éducation. Les corapporteurs estiment
par ailleurs que l'évaluation de la contribution de l'État, environ
10 milliards d'euros, est largement sous-évaluée. Le contrôle des
autorités publiques est de surcroît considéré comme « largement
insuffisant ».
Mais, à qui la faute ? Il ne tient qu'aux mêmes « autorités
publiques » de renforcer ledit contrôle, dans la stricte philosophie de la
liberté pédagogique. Le rapport souligne qu'un établissement privé a, selon les
statistiques, la probabilité d'être inspecté tous les 1 500 ans. Une
fois encore, à qui la faute ?
Programmes,
financement, cours de religion : comment fonctionnent les établissements
privés ? Si la « traçabilité » des financements,
pour reprendre le terme technocratique qui a la faveur des corapporteurs, n'est
pas possible à établir, est-ce parce que l'enseignement privé dans son ensemble
s'ingénie à brouiller les pistes, ou parce que la puissance publique se révèle
incapable de faire son travail ? Depuis quand accuse-t-on le contrôlé de
la carence dont fait preuve celui qui a la charge de veiller à ses obligations
de service ?
En juin dernier, un rapport de la Cour des comptes avait fermement invité
l'enseignement privé à « rénover en profondeur » ses liens avec
l'État. Mais une fois de plus, n'est-ce pas inverser les rôles ? L'État
financeur, à hauteur d'environ 75 % du budget des établissements privés,
doit être à l'initiative.
« Les contreparties exigées des établissements privés sont loin d'être
à la hauteur des financements, comme en témoigne la dégradation de la mixité
sociale et scolaire », estiment les deux auteurs du rapport. Et on ne
saurait leur donner tort. C'est au pouvoir politique de définir des règles,
éventuellement contraignantes, qui permettent d'y remédier. En prenant garde de
ne pas rallumer une guerre scolaire qu'il a toutes les chances de perdre. Car,
c'est peut-être un triste constant, mais un constat évident :
l'enseignement privé est aujourd'hui un recours, voire une bouée de sauvetage,
pour de nombreuses familles, pas toutes hautement privilégiées.
À la lecture des 175 pages de ce document, le premier élément qui
saute aux yeux est l'incurie de l'administration. Les établissements privés attirent les
familles, chaque année un peu plus, parce que celles-ci font de moins en
moins confiance à l'enseignement public. C'est bien dommage, mais à qui la
faute ? Les choix résultent avant tout d'une défiance accrue envers le
service public d'éducation, suspecté dans de nombreux cas de ne pas assurer sa
mission d'instruction, voire de mettre en péril son ardente obligation
d'inculquer les règles du « vivre ensemble ».À
LIRE AUSSI Comment
expliquer les résultats affligeants du système éducatif françaisL'enseignement
privé est, dès lors, accusé de contribuer à une forme de
« séparatisme ». Il est vrai que les statistiques, par quelque bout
qu'on les prenne, montrent que les élèves qui y sont scolarisés proviennent de
milieux socialement et économiquement plus favorisés que la moyenne. Les
auteurs en concluent donc que, bien que financé à 75 % environ par de
l'argent public, le privé ne contribue pas comme il le devrait à l'égalité des
chances. Encore faudrait-il que la puissance publique soit en mesure d'adopter
sur cette question une position claire. C'est loin d'être le cas.
La guerre scolaire aura-t-elle lieu ?
Le rapport assure que les contreparties exigées des établissements
privés ne sont pas à la hauteur des financements qu'ils perçoivent au titre de
leur association au service public de l'éducation. Les corapporteurs estiment
par ailleurs que l'évaluation de la contribution de l'État, environ
10 milliards d'euros, est largement sous-évaluée. Le contrôle des
autorités publiques est de surcroît considéré comme « largement
insuffisant ».
Mais, à qui la faute ? Il ne tient qu'aux mêmes « autorités
publiques » de renforcer ledit contrôle, dans la stricte philosophie de la
liberté pédagogique. Le rapport souligne qu'un établissement privé a, selon les
statistiques, la probabilité d'être inspecté tous les 1 500 ans. Une
fois encore, à qui la faute ?
Programmes,
financement, cours de religion : comment fonctionnent les établissements
privés ? Si la « traçabilité » des financements,
pour reprendre le terme technocratique qui a la faveur des corapporteurs, n'est
pas possible à établir, est-ce parce que l'enseignement privé dans son ensemble
s'ingénie à brouiller les pistes, ou parce que la puissance publique se révèle
incapable de faire son travail ? Depuis quand accuse-t-on le contrôlé de
la carence dont fait preuve celui qui a la charge de veiller à ses obligations
de service ?
En juin dernier, un rapport de la Cour des comptes avait fermement invité
l'enseignement privé à « rénover en profondeur » ses liens avec
l'État. Mais une fois de plus, n'est-ce pas inverser les rôles ? L'État
financeur, à hauteur d'environ 75 % du budget des établissements privés,
doit être à l'initiative.
« Les contreparties exigées des établissements privés sont loin d'être à la hauteur des financements, comme en témoigne la dégradation de la mixité sociale et scolaire », estiment les deux auteurs du rapport. Et on ne saurait leur donner tort. C'est au pouvoir politique de définir des règles, éventuellement contraignantes, qui permettent d'y remédier. En prenant garde de ne pas rallumer une guerre scolaire qu'il a toutes les chances de perdre. Car, c'est peut-être un triste constant, mais un constat évident : l'enseignement privé est aujourd'hui un recours, voire une bouée de sauvetage, pour de nombreuses familles, pas toutes hautement privilégiées.
Il serait plus que temps que nos autorités ou
dirigeants de tous bords depuis que cette Veme république existe cesse de se regarder
le nombril en politisant trop les enseignements nationaux car instrumentalisés
par leurs mauvaises politiques politisées en fonction des pouvoirs en place qui
change à chaque quinquennat présidentiel et avant mêmes les septennats et qui
en plus change de ministres niais ou inféodés à nos presidents qui changent
même pendant leurs mandatures éphémères !?
Car moi qui suis âgé j’ai eu 2 enfants un
garçon qui est allé à l’école le publique mais qui n’a pas brié mais a fait sa vie
quand même tant bien que mal il a 51 ans ?!
Mon 2eme enfant ma fille qui a 42 ans a
nettement mieux réussie car mon épouse a décidé car elle avait des difficulté s
à suivre au deuxième siècle nous avons décider de la mettre en établissement
privé et là cela a été une révélation elle a brillé a eu son brevet et bac
professionnel de secrétaire de direction et après plus tard a trouvé des
emplois mais pas sans difficulté en CDD et enfin en CDI ou elle est actuellement
bien sûr et ou elle a fait sa place !?
Ce genre d’enseignement est payant mais des
parents de classes moyennes qui travaillent peuvent les offrir à leurs enfants (mais
il est évident que ce n’est pas normal dans notre pays libre et démocratique
avec cette devise « liberté égalité fraternité » inscrite sur nos bâtiments
publics !?)
Moi j’étais cadre de banque et mon épouse éducatrice
spécialisée pour enfants handicapés décédée à 65 ans qui n’a pas profitée de sa
retraite car touchée par une maladie grave ayant nécessité une transplantation
de foie mais nous avons travaillés pour arriver à cela !?
Mais maintenant ce que l’on constate c’est que
le niveau scolaire de nos enfants en FRANCE a régressé et devient le plus mauvais
des pays libres de cette U.E. car les professeurs sont mal protégés comme bien
des Français lambda et vont travailler la peur au ventre en édulcorant les
programmes de cette éducation nationale d’état mal orientée car ne plaisant pas
à certaines communautés par l’insécurité latente présente dans leur profession
avec un risque avérant des derniers attentats ou agressions contre ces
enseignants !?
JDeclef 03/04/2024 14h31
La seconde plaie que l'on doit subir dans notre pays pourtant libre et democratique c'est la censure arbitraire de ces hebdo donneurs de leçons comme LE POINT et ses moderateurs degonflés et leur redaction infeodée au pouvoir en place qui ne font rien pourtant pour les FRANCAIS n'admettant pas la simple verité et faisant de la mauvaise information orientée vers un pouvoir en place incapable de dire simplement la verité qui souligne leurs incompetences de mauvaise gouvernance !?
RépondreSupprimer