lundi 1 avril 2024

Notre président le champion des Compassions larmoyantes hypocrites trouvera bien un discours alambiqué dont il a le secret qui ne fera pas oublier les 25000 jeunes français tombés pour rien à cause d’une guerre inutile menée cause de nos dirigeants de l’époque tout aussi nuls que ceux d’aujourd’hui !?

 

« Des crimes inexcusables » : que va faire Macron avec le 17 octobre 1961 ? (rien bavasser comme d’habitude car c’était un gamin à l’époque !?)

La résolution votée le 29 mars à l’Assemblée pour la reconnaissance d’une répression sanglante contre les Algériens de Paris marque un premier round. Et la suite ?

Par François-Guillaume Lorrain

Publié le 31/03/2024 à 12h26, mis à jour le 31/03/2024 à 12h33

Jeudi 29 mars, dans une Assemblée clairsemée (80 députés présents), une résolution portée par la députée écologiste Sabrina Sebaihi a « condamné la répression sanglante et meurtrière du 17 octobre 1961 commise sous l'autorité du préfet de police Maurice Papon » contre les Algériens à Paris. Chaque mot compte.

« Répression sanglante » : les termes que François Hollande, premier président à évoquer, en 2012, cette journée, avait employés. Des mots repris le 16 octobre 2021 par Emmanuel Macron qui avait surenchéri : « Des crimes inexcusables pour la République. » Il suivait le rapport de préconisation commandé à l'historien Benjamin Stora dans l'objectif d'une réconciliation franco-algérienne, où la date du 17 octobre 1961 figurait en bonne place. Des paroles présidentielles qui ont ouvert la voie à la députée Sebaihi, laquelle a voulu voir, dans ce vote, la première étape pour la « reconnaissance de ce crime colonial, de ce crime d'État ».

« L'État n'est pas responsable pénalement »

Cependant, cette résolution étant portée aussi par une députée Renaissance, Julie Delpech, chaque terme a été pesé avec l'Élysée. Pour l'heure, le Palais ne veut ni « du crime colonial » – rhétorique algérienne de son président Tebboune qui, le 17 octobre dernier, a encore dénoncé « la barbarie de la police coloniale à Paris » – ni du crime d'État.

Cette qualification n'a aucun sens juridique, constate l'historien Henry Rousso : « l'État n'est pas responsable pénalement. Seuls Maurice Papon ou des chefs de bataillon de police auraient pu être poursuivis à l'époque, ce qui ne fut pas le cas. » En 1961, une enquête avait été demandée par Gaston Deferre, refusée par le ministre de l'Intérieur Roger Frey.

Algérie – « Mon grand-père était membre du FLN… » Inquiété par des menaces d'insubordination des forces de police, « le pouvoir avait ainsi voulu leur prouver son soutien », nous explique l'historienne Sylvie Thénaut. De Gaulle, qui avait jugé l'événement « secondaire mais inacceptable », avait songé punir les responsables policiers avant de se raviser. « Ce pouvoir était hanté par la fronde du 13 mars 1958 où des centaines de policiers, venus défier le Palais-Bourbon, avaient fragilisé la IVe République », ajoute Jean-Marc Berlière, qui prépare un Dictionnaire historique de la police.

Marchandages commémoratifs sans fin

Dans ce premier round, Sabrina Sebaihi a réussi aussi à faire inscrire le 17 octobre 1961 à l'agenda des journées nationales qui « pour l'heure est du ressort du Parlement », précise l'historien Pascal Ory. Sa démarche peut-elle aboutir ? On verra le 17 octobre, peu après la visite en France du président Tebboune qui a, lui aussi, inscrit à son agenda des relations franco-algériennes cette date, magnifique atout pour culpabiliser non seulement Papon, mais tout l'État français.

« Ce conflit, analyse Sylvie Thénaut, qui vient de codiriger un Dictionnaire de la guerre d'Algérie (éditions Bouquins), est un levier privilégié, actionné de part et d'autre selon les humeurs. » « L'histoire peine à se faire une place tant le symbolique a tout écrasé », ajoute l'historienne qui s'avoue lasse de ces marchandages commémoratifs sans fin.

Une journée de plus ? L'Élysée n'y semble pas favorable – pour le moment, mais cela peut changer –, compte tenu des trois journées commémoratives de la guerre d'Algérie déjà existantes. Le 5 décembre, à destination des victimes militaires, le 25 septembre, en hommage aux harkis et aux supplétifs, et la journée du 19 mars, dédiée aux « victimes civiles et militaires », qui englobe, elle, déjà les pieds-noirs, mais aussi les victimes algériennes du 17 octobre 1961.

 Emmanuel Macron : « Je ne demande pas pardon à l'Algérie et j'explique pourquoi » Dans sa politique très graduelle de reconnaissance de la responsabilité de l'État, le « réparateur en chef » Macron continue à répartir baumes et bonnes paroles. En 2022, ce fut le « massacre impardonnable » des dizaines de pieds-noirs tués par l'armée, le 26 mars 1962, rue d'Isly à Alger. Puis les harkis reçus à l'Élysée. Enfin les neuf morts de la manifestation anti-OAS du métro Charonne tués par la police, avec une gerbe déposée en son nom par le préfet Lallement.

D'un côté, la rente mémorielle algérienne de la guerre de Libération, de l'autre, un saupoudrage, typique du ministère de la parole commémorative élyséenne. La mémoire est le royaume du « en même temps » macronien, son dernier refuge. La guerre en Ukraine ayant annulé la séquence centrale de mars 2022 sur les soixante ans des accords d'Évian, Macron en avait conçu de la frustration. Cette résolution semble indiquer qu'il songe à rouvrir le dossier algérien. Inquiétant tropisme pour le passé, ses plaies, ses fractures, alors que le présent nous impose des décisions bien plus urgentes. Alors que la situation géopolitique a radicalement changé, Macron 2024 n'a pas renoncé aux rêves mémoriels de 2017.

Mais on le sent indécis. L'heure a-t-elle sonné de céder aux collectifs du 17 octobre 1961 et à l'Algérie ? Jusqu'à quel point ? Que faire sans basculer dans la repentance d'État qui lui sera reprochée à droite ? LR s'est abstenu ce 29 mars, onze députés RN ont voté contre la résolution.

« Ligne de rupture répressive »

Le 29 mars, Dominique Faure, la ministre des Collectivités territoriales, a souhaité qu'on laisse encore les historiens faire leur travail. Or, la complexité de ce 17 octobre 1961 est peu compatible avec les pressions mémorielles. À lui seul, le bilan divise : 48, 58, 98 morts ? Pas des centaines en tout cas, comme on le lit encore souvent, confusion avec le bilan sur plusieurs mois.

Voici toutefois quelques pistes. Le contexte surchauffé des négociations entre la France et le GPRA (Gouvernement provisoire de la République algérienne). Le souhait de la fédération française du FLN, rétive aux consignes de modération du GPRA, de montrer sa légitimité, en mobilisant le maximum d'Algériens à qui la police venait, le 5 octobre, de « conseiller de manière pressante » de ne pas circuler la nuit.

 Massacre du 17 octobre 1961 : pour Alger, Maurice Papon n'a pas agi seulLa volonté des immigrés algériens de sortir de l'invisibilité. « Le chèque en gris » donné par le chef d'orchestre Maurice Papon aux policiers qui avaient perdu huit hommes en deux mois – et 47 depuis 1958. « Pour un coup donné, nous en porterons dix », déclare-t-il aux obsèques du brigadier Demoën, le 2 octobre. « Ce n'est pas un chèque en blanc, analyse Sylvie Thénaut, il donne le ton d'une ligne de rupture répressive, compte tenu d'une pratique de la violence bien plus forte alors : l'ennemi défile, on est en guerre, on sait que la guerre fait des morts. »

Autre piste : les « fake news » diffusées sur les fréquences radio, faisant état de dix policiers tués à la Défense : elles seraient le fait de forces parapolicières qui avaient formé, depuis l'été, des groupes autonomes de répression, désireuses de jeter de l'huile sur le feu. Une stratégie de la provocation partagée dans le camp FLN par des éléments de choc. L'histoire est-elle encore audible au royaume du symbolique et du commémoratif ? Réponse en octobre avec le second round.

Arrêtons cette repentance bien « macronienne » de notre président grand donneur de leçon comme il s’acharne à le faire pour tous sujets car gonflé comme une baudruche d’orgueil mal placé car trop jeune pour avoir connu cette guerre inutile et ses larmes de crocodile qu’il verse avec ses compassions hypocrites incongrues qui ne serve à rien car ce n’est pas à lui de juger seuls peut l’être à la rigueur par des historiens neutres puisque cela concerne que l’histoire de France et ses erreurs !?

Exemple mais il y en a d’autres car on était en guerre donc forcément des dérapages meurtriers ont eu lieu de la part des 2 pays belligérants depuis début des hostilités qu’à cette époque on n’appelait même pas guerre en 1954 !?

"Le massacre d'Oran ou massacre du 5 juillet 1962, se déroule à Oran en Algérie, le jour indiqué, trois mois et demi après la signature des accords d'Évian"

Celui-ci est un exemple mais il y en a eu d’autres inhérents au fait que nos deux pays étaient en guerre et d’ailleurs le terme employé à l'époque par la France et nos dirigeants était « événements d'Algérie », bien que l'expression « Guerre d'Algérie » ait eu cours dans le langage courant L'expression Opérations de maintien de l'ordre en Algérie a également été utilisée

L'expression « Guerre d'Algérie » n'a été officiellement adoptée en France que le  !?

Alors arrêtons cette hypocrisie en recevant a bras ouvert le dernier président Algérien TEBBOUNE car l’état algérien à une rancœur viscérale vissé aux corps anti français et beaucoup d’algériens ne nous aiment PAS (enfin ceux qui n’émigre pas chez nous !?)

Moi hélas comme d’autres j’ai été envoyé en Algérie 18 mois j’étais dans la marine et j’ai échoué à MERS EL KEBIR la grande base souterraine française d’ORAN et si je commente cet article du Point inféodé au pouvoir actuel, c’est que j’avais un voisin jeune comme moi dans ma rue ou j’habitais avec mes parents qui lui a été tué la bas et sa mère a porté le deuil bien sûr mais est restée en noir sans jamais le quitter et son plus jeune frere bien sur n’y est pas allé car notre état lui a donné une place réservée dans la police !?

Alors les compassions inutiles de notre président qui nous gouverne si mal m’insupporte car 25000 jeunes Français sont tombés en Algérie pour rien ?!

Sans compter ces français d’Algérie appelés « pieds noirs » pourtant nés dans ce pays qui ont été jetés comme des malpropres bien qu’ayant pour certains perdus le peu qu’ils possédaient car tous n’étaient pas riches loin de là par ces algériens qui prenaient leurs revanches !?

Jdeclef 01/04/2024 13h03 LP


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