Au
Vatican, le pape François ne lâche rien !?
LE
POUVOIR DU PAPE (1/4). À bientôt 87 ans et quoiqu’affaibli, le chef de
l’Église catholique réforme et continue de parler au monde. Reportage.
Il est comme nos dirigeants donneurs de leçons bienpensant donneurs de
leçons qu’ils n’appliquent pas à eux-mêmes mais lui à l’avantage d’avoir aucun
pouvoir politique et faire de la morale à ceux qui avalent ses bonnes paroles
mais qui restent de fait sans lendemain car les décisions ne peuvent être
appliquées que si elles sont suivies que par les chefs d’état de religion chrétienne
(ce qui est très rarement le cas dans nos pays ou « l’argent roi »
est la seule pseudo religion semble-t-il !?)
Sous le cagnard romain, la foule se presse sur la place Saint-Pierre. C'est
ainsi quasiment chaque mercredi sur ce parvis – ou bien dans la vaste salle
Paul VI, quand le temps ne le permet pas – pour l'audience générale
hebdomadaire du pape François. Ce sera aussi le cas lors de la visite
ces 22 et 23 septembre du chef de l'Église catholique à
Marseille, pour une grande messe dans le stade Vélodrome et au passage de la
« papamobile » sur le Prado.
Ce pape de bientôt 87 ans – il les aura le
17 décembre 1936 –, handicapé par des douleurs qui le font
souffrir – au poumon (il lui manque un lobe), à la hanche et au genou – et qui
l'obligent désormais à se déplacer en chaise roulante, à la tête d'une Église
minée par les scandales, déplace les foules. « Je ne vois aucun signe de
fin de pontificat, assure un (très) proche, Andrea
Tornielli, le directeur éditorial de Vatican News. Le pape
voyage, et il fait de son mieux pour faire passer au monde un message de
miséricorde et défendre la paix ». Plus étonnant, Sandro Magister, le
« pape » des journalistes vaticanistes italiens, qui par ailleurs ne
ménage pas ses critiques sur un « pontificat de confusions et de
contradictions », abonde : « À part ses problèmes
d'articulation, l'état de santé du pape reste bon pour son âge. Il travaille
sans cesse, tous les jours, il suit personnellement une quantité de dossiers.
Il pourrait très bien prolonger le pontificat durant des années. »
Un pape qui n'arrête jamais
Avant Marseille, François était dans la lointaine Mongolie et au milieu de
plus d'un million de jeunes catholiques à Lisbonne, après la Hongrie et un
déplacement sous tension en République démocratique du Congo et au Soudan du
Sud. Il enchaîne les rendez-vous et les prises de parole. Il s'apprête à
publier, le 5 octobre, la suite de son
encyclique Laudato si' sur l'écologie intégrale, qui a connu un fort
succès en 2015 et continue d'inspirer nombre de décideurs et de
jeunes, une « mise à jour » très attendue.
Au même moment, François réunira à Rome le grand synode
rassemblant 300 évêques et experts laïcs pour plancher pendant un
mois sur « sa » grande réforme pour l'avenir de l'Église. Il a
profondément remodelé la curie romaine à sa main, créant, le
10 juillet, 21 nouveaux cardinaux – dont 2 Français –
qui entreront en fonction le 30 septembre : aujourd'hui, 72 %
des cardinaux électeurs – ceux qui sont âgés de moins de 80 ans – ont été
nommés par le pape François. La promotion récente à la tête de la très stratégique
Congrégation pour la doctrine de la foi – gardienne de la doctrine, à la tête
de laquelle Joseph Ratzinger, futur Benoît XVI, officia plus de
vingt ans – de l'Argentin Mgr Victor Manuel
Fernandez marque aussi un tournant.
« L'image d'un pape parmi les loups, comme ça l'était au début du
pontificat, ne correspond plus à la réalité », remarque une
vaticaniste. François semble vouloir garder le contrôle pour imposer un
successeur qui poursuive l'action dans la ligne qu'il a fixée. Même si cela
sera compliqué. « Les oppositions et résistances dans la hiérarchie des
évêques et cardinaux sont sourdes, très diversifiées, de gauche et de droite,
et, au moment du conclave pour désigner le successeur, elles apparaîtront en
pleine lumière », soutient Sandro Magister, qui, après avoir été le
chroniqueur « religions » de l'hebdomadaire L'Espresso,
continue de suivre le Vatican sur son blog Septième Ciel, traduit en
quatre langues.
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au pape François, un moment de fraternité
La voix puissante des
« sans-voix »
Drôle d'ambiance à Rome. Ce pape très politique ne lâche rien. Il reste une
autorité morale dans un monde à la géopolitique bousculée, la voix puissante
des « sans-voix », des individus exclus – les migrants, en priorité –
et des petites nations isolées. Mais son action n'est pas toujours lisible sur
plusieurs points chauds. S'il continue à prendre des positions courageuses –
voyage en Irak, admonestations répétées contre les mafias, « organisations
du péché »… –, son ménagement de la Russie dans le conflit ukrainien –
pour favoriser « un chemin de paix », soulignent ses proches – et ses
silences sur l'Arménie, notamment, pèsent lourd, pour l'instant.
Tout comme, ce qui est à cette heure une tache sombre du pontificat, sa
politique de lutte contre les abus sexuels, jugée en deçà de celle menée par
son prédécesseur Benoît XVI. Son soutien indéfectible à son ami jésuite le père
Marko Rupnik, malgré la multiplication à son encontre des accusations abus
sexuels et spirituels de la part de femmes et d'hommes, choque. Ça tangue
beaucoup au Vatican sur ce sujet, comme l'a récemment souligné la démission du
jésuite allemand Hans Zollner, qui y siégeait depuis 2014, de la Commission
pontificale pour la protection des mineurs en invoquant des
« questions structurelles et pratiques ».
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François le réformateur poursuit la mission qui est la sienne de
restructurer en profondeur la gouvernance de l'Église pour ouvrir
davantage le dialogue, donner plus de place aux femmes et aux laïcs, en
essayant de libérer le « mammouth » vaticanesque entravé par une
machinerie lourde, figée et conservatrice. Tout, évidemment, ne se fait pas
sans heurts. « François a rééquilibré beaucoup d'injustices, il a
repris en main des dossiers ouverts, il a encouragé des communautés, remarque
Giovanni Maria Vian, qui a dirigé (et profondément remanié) pendant onze ans L'Osservatore
romano, le quotidien du Vatican. Mais il veut tout faire, tout contrôler,
tout voir. Quand il a été élu, le gouvernement de l'Église était très faible,
et il l'a repris en main, dans les dernières années de façon de plus en plus
personnaliste et brutale. Résultat, il divise. »
En début d'année, après la mort de Benoît XVI et l'hospitalisation du pape
François pour une « infection pulmonaire », les rumeurs de
l'ouverture de sa succession avaient repris de plus belle. Et les listes de papabili –
candidats potentiels au trône de Saint-Pierre – commençaient à tourner
dans Rome. « Je suis vivant », a lancé dans un grand sourire
l'intéressé. Et il veut le montrer chaque jour, s'épuisant à la tâche, ainsi
que ses collaborateurs. Beaucoup de témoignages de l'intérieur parlent ainsi du
climat d'angoisse, voire de peur, que son exigence et son management sans
ménagement imposent. « Il est clair qu'il y a moins de sérénité,
remarque un prélat. Avant, on pouvait s'installer ad vitam aeternam ;
maintenant, François a inventé un temps limite pour servir le
Saint-Siège : un mandat de cinq ans renouvelable une fois. Il n'y a plus
de positions établies. »
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le pape qui veut mourir sur scène
Ce qui rejaillit sur le contexte. « Le pape se répète sur ces thèmes de
prédilection, il y a une fatigue avec un discours qui se renouvelle assez peu
et des gestes qu'on a l'habitude de voir, observe le même prélat. Mais le pape
François reste une “machine de guerre” : quand il se met sur un texte, il
le reprend ligne à ligne. Il n'a pas l'habitude de peser ses paroles au
trébuchet de la diplomatie, ce sont des mots du cœur, les phrases d'un
grand-père qui peut se permettre de dire à ses petits-enfants ce qu'il
pense… » Un chef spirituel dont les paroles et les gestes à
Marseille seront captés – encore et toujours – sur tous les continents. Car
vaille que vaille, malgré l'âge, la fatigue, les scandales, les attaques et les
chamboulements politiques, l'homme en blanc reste le grand-père du monde.
Ramenons à la réalité ce
titre accrocheur intitulé : « le Pape ne lâche rien » mais que peut-il
faire à part apporter la bonne parole bienpensante car bien sûr il a une aura médiatique
par ce pseudo chef d’un tout petit état pontifical dans le sein de cette Italie
romaine qui n’a pas forcément les mêmes idées politiques et change de gouvernement
tous les 18 mois en moyenne depuis l’après-guerre et l’épisode dictatorial
mussolinien !?
Car il est le chef de l’église
catholique chrétienne une des religions monothéistes encore la plus grande dans
le monde mais qui n’a pas été sans faute loin de là dans son histoire et a
beaucoup à se faire pardonner et même avec d’autre papes remontant jusqu’à la
2eme guerre mondiale et surtout avec de nos guerres de religions remontant à
nos croisades et à nos histoires européennes de + de 2000 ANS ?!
Pour le reste on n’a jamais cesser
de s’entretuer dans le monde notamment à cause de ses religions et par ce
mysticisme religieux souvent moyenâgeux car remontant à la nuit des temps et est un des principal défauts des hommes leurs croyances
et aussi leurs prêtres pas toujours très recommandables (ce qu’il ne faut
parler ou développer dans cette église catholique qui en déjà beaucoup à se reprocher
car ces guerres de religions que tous nos dirigeants ne veulent pas regarder en
face perdure ou qui continue avec des attentats divers au nom de dieu ( car les
hommes en ont plusieurs de ces dieux…)
Alors dans cette époque
instable que ce prélat prêche à ses ouailles croyantes ce n’est pas mauvais
loin de là mais dans ce monde devenu si dangereux il faut cesser de donner des
leçons que personne n’écoute et qui ne serve à rien hélas et même produisant le
contraire qu’espéré (d’ailleurs nos dirigeants s’en charge dejà assez !?)
Cet homme est surement bon
mais c’est un dirigeant comme les autres sauf que lui n’a aucun pouvoir et cela
peut donner confiance aux plus faibles !?
MAIS CELA N’OCCULTE PAS QUE
LES HOMMES SONT INCAPABLES DE S’ENTENDRE ENTRE EUX POUR DE MULTIPLES RAISONS
INNOMBRABLES DEPUIS QU’ILS SONT SUR CETTE TERRE PLANETE QU’ILS N’ARRIVENT MEME
PAS SE PARTAGER EN COURANT A LEUR PERTE !?
(Je suis allé à ROME fin mai 2023 c'est extraordinaire le nombre de touristes se pressant pour visiter le Vatican !?)
Jdeclef 18/09/2023 15h29
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