dimanche 17 septembre 2023

Quand on un dirigeant comme le nôtre qui ne comprend rien à la décolonisation remontant à 60 ans cela ne peut être compris par ces pays du MAGHREB qui ne veulent plus recevoir de leçons de dirigeants larmoyants hypocrites ancien colonisateurs !?

 

Le Maghreb est son pire ennemi !?

LETTRE DU MAGHREB. Les cinq pays du Maghreb sont incapables de s’entendre, ne serait-ce que pour lutter contre les catastrophes naturelles.

MAIS SURTOUT DES EX POSSESSIONS COLONIALES EUROPENNES LIBYE (ex ITALIENNE) MAURITANIE TUNISIE ALGERIE MAROC (ex FRANCAISE)

Derna (Libye), sous le joug de la tempête prénommée Daniel, le désert est devenu un océan. L'eau est montée jusqu'au quatrième étage des immeubles, transformant les appartements en aquariums meurtriers. En se retirant, elle a embarqué des centaines de cadavres en Méditerranée. Samedi soir, on comptait 11 300 morts, plus de 9 000 disparus.

Plus à l'ouest, au Maroc, à Amizmiz, ville de 20 000 habitants nichée au pied du Haut-Atlas, le tremblement de terre a zébré les édifices, les brisant d'une secousse sismique de magnitude 6,8, transformant les logis en sarcophages. Au 8e jour, le bilan provisoire fait état de 2 956 morts. En quelques jours, l'Afrique du Nord a subi deux catastrophes naturelles de très grande ampleur. À un mois des premières pluies et du frimas, 300 000 Marocains et près de 100 000 Libyens n'ont plus de logement. Face à ces deux drames, le Maghreb affiche son visage de toujours, celui de la désunion.

Explications.

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Cinq pays, trois conflits et demi

Pourtant, le Maghreb, sur le papier, c'est un rêve. Cinq pays (cinq pays et demi avec une Libye scindée) partageant la même langue, la même religion et la même histoire. La Mauritanie, le Maroc, l'Algérie, la Tunisie et la Libye. Une zone de 100 millions d'habitants, placée entre le Nord et le Sud, l'Europe et l'Afrique. Dans son sous-sol, des piscines de devises, des rivières de dollars découlant des prodigieuses réserves en gaz et pétrole de l'Algérie et de la Libye. Concernant le commerce maritime – qui bat des records – ce sont 8 239 kilomètres de côtes qui s'offrent depuis l'Atlantique jusqu'à la frontière ouest de l'Égypte (à portée du canal de Suez, de l'Arabie saoudite). Un emplacement rêvé au bord de la Méditerranée. Un hub extraordinaire entre les deux continents. Sur le papier, il ne manque au Maghreb qu'une monnaie commune et un marché unique pour en faire l'une des zones les plus intégrées au monde.

En 2023, l'Union du Maghreb arabe existe toujours depuis sa création en 1986, date du rêve d'un équivalent de l'Union européenne (UE) en Afrique du Nord. Dotée d'une administration, elle fait semblant d'exister. Selon l'ONU, le Maghreb est actuellement la région « la moins intégrée au monde ». Le Maroc et l'Algérie sont en état de guerre froide, la Tunisie est en froid avec le Maroc et la Libye est un pays « aux deux pays ». Imaginez les deux puissances régionales, Alger et Rabat, qui devraient être les moteurs de la région, et qui n'ont plus de relations diplomatiques, leurs frontières terrestres, maritimes et aériennes étant closes. Rideau de fer, « on ne passe pas ». Quand un vacancier s'égare sur sa planche, il risque la mitraille des garde-côtes. Imaginez l'Union européenne avec Berlin et Paris sans ambassades, frontières hermétiquement bouclées, sans échanges commerciaux, s'invectivant à qui mieux mieux. Quant à la Libye, Tripoli, à l'ouest, accueille le gouvernement Dbeibah, ainsi que la Banque centrale et le siège de la NOC (National Oil Corporation), la compagnie pétrolière nationale ; à l'est, des forces qui ne reconnaissent pas le gouvernement. Une désunion totale qui devient une plaie béante lorsque l'aide internationale arrive à Benghazi et qu'on craint que les seigneurs de guerres se l'approprient.

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L'inutile polémique française

Pendant qu'on sauvait des rescapés dans les décombres du Maroc et les flots en Libye, alors que les victimes attendaient le réconfort des secours (couvertures, nourriture, soins), la France en a profité pour s'offrir une polémique déplacée. Question d'habitude. Sur certains plateaux télé dédiés à la polémique perpétuelle, on a alimenté les flammes du ressentiment, glosant sur les pays dont l'aide n'a pas été immédiatement acceptée par le Maroc. Une longue liste comprenant la Turquie, Israël, le Japon, la France… Des « experts », capables d'analyser un fait divers en Bretagne tout en apportant une considération géopolitique sur le séisme, ont attisé un inutile procès, alors qu'on comptait les morts. Précisons que sur les routes du Haut-Atlas, il suffisait de dix voitures non coordonnées pour créer un embouteillage, bloquant ambulances et camions de ravitaillement. Entre un éboulis et un ravin, effectuer un demi-tour relève du tour de force. Accepter l'intégralité de la générosité mondiale revenait à créer un double chaos, depuis l'aéroport de Marrakech – dont l'espace aérien est restreint pour permettre aux secours de voler – jusqu'aux infrastructures routières. Question de priorités.

Le choix du royaume marocain relève du pragmatisme, de la diplomatie des brancards et du long terme. En triant sur le volet les pays aidants (Royaume-Uni, Espagne, Qatar, Émirats arabes unis), le Maroc exprime ses choix, gère son drame. Les deux pays du Golfe pourraient avoir un rôle financier important pour la reconstruction du pays.

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Mutualiser les besoins pour contrer les catastrophes

Le Maghreb peut être son pire ennemi. Les drames de la semaine passée, ainsi que leurs conséquences (des dizaines de milliers de sans-logis, une crise sanitaire larvée, des centaines d'écoles détruites, de colossales reconstructions à planifier), sonnent comme une alerte régionale. Il faudrait que les pays mutualisent leurs équipements, se réunissent pour des investissements permettant de lutter contre toute la panoplie des catastrophes naturelles (séismes, incendies, inondations, sécheresses…). Le réchauffement de la Méditerranée anticipe de sérieux coups de griffes météorologiques. La « bombe sismique » qui a tué au Maroc, les barrages qui ont cédé sur Derna (Libye), faute d'entretien, montrent le besoin d'un Maghreb uni.

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Ce n’est pas une nouveauté leurs différents malgré une décolonisation européenne depuis + de 60 ans car en fait ce n’est qu’une partie de l’AFRIQUE ex coloniale ou française entre autre remontant aux IXX eme siècle et donc celles du nord appelé Maghreb par leurs différences territoriales héritées du découpage artificiel de leurs frontières et leurs ethnies nombreuses et par ces 2 guerres mondiales européennes que se sont partagés les européens par certains de ces pays bordant la méditerranée et aussi que la fin de l’empire ottoman musulman en 1920 et leur religion dominante musulmane pour certains de ces pays sans compter l’islamiste extrémiste ce qui a amené a créer l’EI DAESH et le terrorisme islamiste mondial et la lutte contre djihadisme toujours d’actualité avec en plus cette ineptie de nos pays donneurs de leçons bienpensant d’avoir voulu créer des printemps arabes pour contre carrer leurs cultures ancestrales un fiasco retentissant logique !?

Et prouve s’il le fallait qu’il faut les laisser régler leurs problèmes entre eux quels qu’ils soient comme le roi du MAROC l’a montré en n’acceptant pas l’aide de la France pour cette catastrophe naturelle car quand la France se mêle des affaires post africaines ou d’autres pays car ceux-ci sont maitres chez eux logiquement et notre président bienpensant donneur de leçon qui n’y comprend rien d’ailleurs cesse ses initiatives considérées hypocrites par ses pays çà nous évitera d’être vilipendé voire moqué par des pays qui ne veulent plus de la France qui se  mêle (encore) de ce qui ne la regarde pas et c’est normal !?

Jdeclef 17/09/2023 13h38

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