Du
haut en bas de la hiérarchie, les armées peinent à recruter ?!
LETTRE
DES ARMÉES. Les jeunes Français auraient-ils moins d’appétence pour les
armées ? C’est le constat des états-majors, qui peinent aussi bien à
recruter les jeunes militaires du rang qu’à conserver leurs officiers. Revue de
détail.
NOS DIRIGEANTS ET POLITICIENS DE TOUS BORDS NE SAVENT QUE PLEURNICHER OU
PERORER SANS CESSE CE N’EST PAS CELA QU’IL FAUT POUR REDRESSER LA FRANCE ET
AIDER LES FRANÇAIS !?
Les armées comptent 272 571 personnels militaires et civils
en 2023 et doivent renouveler chaque année une grande partie des
contrats de ses militaires du rang. Mais il est beaucoup plus difficile
qu'auparavant de recruter de nouveaux « primo contractuels » pour
remplacer les partants, de moins en moins nombreux à atteindre le terme de
leurs huit ans de service. Les départs de ces militaires du rang, qui ne sont
donc ni sous-officiers, ni officiers, interviennent le plus souvent peu après
leur cinquième année sous les drapeaux.
Pourquoi ce manque de continuité ? Bien des raisons sont analysées par
les services de ressources humaines, qui vont d'un « sentiment diffus de
déclassement » par rapport à la société civile, à une « perception
différente de la carrière professionnelle », notait un rapport
sénatorial publié au printemps : « Sans remettre en cause leur
engagement au sein de l'armée, une proportion croissante des militaires
envisage désormais leur passage au sein de l'institution militaire comme une
étape de leur parcours professionnel, voire comme un tremplin vers une activité
civile plus rémunératrice. »Le service militaire, cette
idée morte. Vraiment ?
La société militaire évolue elle aussi : ses sujétions autrefois
acceptées, comme la forte disponibilité, les absences fréquentes pour des
missions ou des manœuvres, les mutations d'une ville à l'autre, sont de plus en
plus mal vécues par les familles. Le même rapport poursuit : « De
nombreux départs des forces armées s'expliquent moins par la volonté de quitter
l'institution militaire que par le poids que les sujétions militaires font
peser sur la vie personnelle et familiale des militaires. L'exigence de
disponibilité et la fréquence des mobilités associées au statut militaire sont
un facteur important. »
Primes nouvelles
Dans la marine nationale, les derniers chiffres disponibles indiquent que le
taux annuel de mutation avec changement de résidence s'élève à 17 %,
contre 4 % dans la fonction publique civile. Les conjoints
rencontrent aussi de grandes difficultés à retrouver sur travail :
32 % se retrouvent au chômage dans l'année suivant la mutation. Alors que
les armées en général, mais surtout l'armée de terre, sont orientées par la
prochaine loi de programmation militaire 2024-2030 vers la cyberguerre, le
grand défi est celui des rémunérations. Comment faire face à la forte
concurrence du secteur privé et de ses salaires élevés, qui peine déjà à
recruter ? Le seul vrai atout des armées réside dans la spécificité – illégale
dans le monde civil – de l'organisation par l'État de capacités cyber
offensives et d'influence. Pour ces spécialistes comme pour l'ensemble
du personnel, elles vont devoir améliorer les rémunérations.
Une nouvelle politique est progressivement mise en place et sera
complète dès le 1er octobre prochain, avec la réforme ou la
création de primes : indemnité de sujétions d'absence opérationnelle
(ISAO), prime de commandement et de responsabilité militaire (PCRM) et prime de
performance (PERF). En sus, une nouvelle indemnité de garnison (IGAR)
compensera le fait de ne pas pouvoir choisir son lieu ni sa durée
d'affectation. Selon le ministère, « cela permet d'apporter un complément
de solde à tous les militaires pour traiter la question centrale du logement.
Il s'agit d'une réponse forte à des attentes exprimées de longue date par la
communauté militaire. »La France fait face à un
manque criant de munitions
Les effets de telles mesures ne pourront se mesurer que sur le long terme,
et sur l'amélioration du recrutement. Alors que la LPM a créé 6 000
nouveaux postes, les politiques et les états-majors vont devoir convaincre
qu'un passage sous les drapeaux demeure un vrai outil de promotion sociale,
comme veut s'en convaincre Thibaut de Vanssay, directeur des ressources
humaines du ministère, dans sa préface au dernier rapport social unique publié
le mois dernier : « La fidélisation du personnel représente
également un enjeu fondamental. L'égalité des chances constitue un principe
très fort et nos armées tiennent la promesse républicaine de permettre à ceux
qui le souhaitent de progresser. Tout le monde peut faire carrière au sein du
ministère, l'escalier social existe et fonctionne dans les armées. »
Le spleen des officiers
Le problème, c'est que ceux qui ont posé le pied sur les marches du haut, ne
sont pas satisfaits non plus. Chez les officiers, au nombre de 40 000
environ, soit 13 % des militaires, les griefs ne sont pas exactement
semblables à ceux du personnel du rang, bien qu'ils s'en rapprochent.
Ce phénomène assez nouveau vient d'être examiné dans un rapport fouillé
par le Haut comité d'évaluation de la condition militaire, dont les membres
indépendants sont nommés par le président de la République. Ces membres du
personnel d'encadrement, surtout quand ils sont officiers supérieurs
(quatre galons et plus), ont le sentiment d'être devenus
« invisibles » au sein de la société française, et le rapport exprime
une forme d'amertume : « L'officier constate une indifférence au
mieux bienveillante à son égard au sein de la société civile.
Armée
française : l'urgente nécessité de s'adapter
La réduction du format des armées, le mouvement de périphérisation des
emprises militaires et l'éloignement des théâtres d'opérations appellent
l'officier à se recentrer sur le métier militaire en abandonnant les fonctions
qui lui donnaient de la visibilité et fondaient la reconnaissance dont il
bénéficiait au sein de la communauté nationale. » Le rapport relève que le
moral des officiers, pris par les opérations ou leur préparation, est affecté
et les éloigne du métier qu'ils ont choisi : « La
professionnalisation des forces […] identifie le militaire à un domaine et à un
mode de vie, notamment grâce aux opérations extérieures, sans pour autant
permettre aux civils d'en distinguer les nuances. Face à cette singularité de
l'état militaire, qui n'a assurément jamais été autant marquée par rapport à la
société civile, il est nécessaire d'engager un travail d'adaptation de la
condition juridique des officiers. »
La fin des opérations extérieures
Le fait que leur métier attire moins les
officiers durant la seconde partie de carrière, celle qui suit le passage, ou
pas, par l'École supérieure de guerre, n'est pas nouveau. Mais il s'accentue,
manifestant une « une érosion lente mais constante entre 0 et
15 ans de services avec un pic modéré des départs entre 12 et
16 ans de services, surtout pour l'armée de terre et la marine nationale,
période qui correspond à la réussite de l'enseignement militaire du 2e
niveau (EMS2) et à l'entrée dans la deuxième partie de carrière. » Les
insatisfactions sur la rémunération sont-elles vraiment différentes de celles
prévalant dans le reste de la haute fonction publique ? Ce n'est pas
certain. Ce qui l'est en revanche, c'est que la fin programmée des opérations
extérieures en Afrique, puissant facteur d'attractivité dans l'armée de terre,
ne va pas arranger les problèmes de recrutement. Si les armées françaises
veulent continuer à tenir leur rang en embauchant du personnel de
qualité, il faudra bien qu'elles trouvent des solutions !
Malgré que notre monde
devient si instable voir dangereux qui a forcé indirectement les dirigeants et
gouvernements actuels à réarmer notre pays pour sa défense bien qu’on utilise
majoritairement notre armée et nos soldats en opérations extérieures ou là ils
risquent leurs vies et dont certains sont déjà tombés inutilement car ce type d’intervention
a été souvent un fiasco (et est pour souvent soutenir notamment de vieux dictateurs
en AFRIQUE et avec un président qui ne s’intéresse
pas au régalien préférant pérorer avec des discours creux car ne sachant pas
gouverner ni nous protéger de ce monde de l’étranger quelque fois dangereux
comme par exemple cette Russie vindicative poutinienne !?
Alors pourquoi une certaine
jeunesse (de trublion divers) voudrait s’engager car là pour ceux qui le ferait
cela serait de servir avec discipline obéissance et rigueur et respect de notre
pays la France qu’il ne semble pas aimer !?
Parallèlement le métier des
armes et ses fonctionnaires sont mal payés (peut être par ce qu’ils sont logés
blanchis nourris par l’état) dans cette catégorie de fonctionnaires qui dépend
d’un ministère géré par de multiples ministres qui se succèdent plus nuls les
uns que les autres comme on change de sous-vêtements si souvent comme cette
Veme république obsolète qui part à vau l’eau depuis + de 40 ans !?
Et bien sûr la cerise
empoisonnée de nos dirigeants comme CHIRAC qui n’a rien trouvé de mieux que de supprimer
le service militaire obligatoire en fermant les casernes par souci d’économies
qui sont parties au fil du temps rapidement dans le gouffre des dettes sans
fond de notre pays hyper endetté !?
Car bien sur il faut se défendre
avec se risque à nos frontières européennes avec ce dictateur russe déjanté qui
lui vit bien et le reste du monde en ébullition dangereuse continuelle !?
Pendant ce temps-là dans
notre pays de nos dirigeants grands donneurs de leçons bienpensant hypocrites des
familles hommes femmes et même enfants vivent dans la rue ne mange pas à leur
faim ou le froid va arriver car l’automne est là et l’hiver qui suivra sans
compter l’inflation pas prête de diminuer car nous sommes mal gouvernés mal
protégés par des médiocres de tous bords que nous avons élus et réélu (en plus !?)
Moi vieux Français qui aime
mon pays j’ai honte pour eux !?
(Car il n’y a pas plus sourd ou aveugle que ceux qui ne veulent pas
entendre ou voir !?)
Jdeclef 19/04/2023 10h45
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