jeudi 28 septembre 2023

Quand on est gouverné par des dirigeants imprévoyants qui croyaient que le monde était plein de bisounours et qu’il n’y aurait jamais plus de guerres après celles mondiales sont des incompétents dangereux qui ne protègent pas leurs peuples c’est cela la réalité !!!

 

Livraison d’armes : la nouvelle stratégie franco-ukrainienne ?!

Pour tenir dans la durée, Kiev veut nouer des partenariats industriels avec des fabricants occidentaux. Des entreprises françaises accompagnaient le ministre des Armées, ce jeudi, à Kiev.

Par Julien Peyron, envoyé spécial à Kiev

QUELLE STRATEGIE ? L’UKRAINE DEMANDE DES ARMES POUR SE DEFENDRE ET AUSSI INDIRECTEMENT L’E.U. MAIS LA FRANCE N’A PAS ASSEZ D’ARGENT POUR LES FABRIQUER C’EST CELA LA REALITE ET LE PAYS AGRESSE PAR CETTE GUERRE DU A UN DICTATEUR DEJANTE QUI SE MOQUE D’EUX EN PLUS ?!

le cortège traverse la place Saint-Michel sans prêter attention à la statue d'Olga. Depuis deux semaines environ, la sainte patronne de Kiev a revêtu un gilet pare-balles sur lequel est écrit « Elle a besoin d'armure ». Olga est habituée aux manifestations, elle a vu passer sous ses pieds les premiers opposants du mouvement Euromaïdan en 2013. Ce jeudi 28 septembre, cependant, ce ne sont pas des jeunes épris de liberté qui défilent devant elle, mais une délégation de militaires en tenue d'apparat et d'hommes d'affaires en costume cravate. La troupe est emmenée par Sébastien Lecornu, le ministre français des Armées.

Devant le « Mur des héros », sur le parvis de l'église Saint-Michel, le ministre s'immobilise, dépose une gerbe et contemple les photos des combattants tués à la guerre. L'hommage aux morts n'est toutefois pas le but de sa visite. Escorté de représentants du secteur de l'armement et de hauts gradés, il est ici en mission. Son objectif : permettre aux industriels français de nouer un maximum de partenariats avec des acteurs ukrainiens.

En matière d'aide militaire à l'Ukraine, la France tourne une page. Elle veut en finir avec l'ère des dons, rythmée par les annonces d'envoi de canons ou de véhicules blindés. « Les cessions doivent devenir l'exception », annonce Sébastien Lecornu. « Cette guerre va durer. […] Pour tenir, il faut mettre en lien direct les industriels français et le secteur ukrainien de la Défense. C'est ainsi que la France peut continuer d'être un partenaire fiable. Nous sommes le premier pays à tenter cette voie-là », se réjouit-il, assurant qu'il s'agit là d'une demande des autorités de Kiev.

La France en queue de peloton

« On va arrêter de simplement donner puis réparer », confirme, derrière lui, Emmanuel Chiva, le délégué général pour l'armement. « Pour reprendre une formule connue, on ne veut plus leur offrir des poissons, mais leur apprendre à pêcher », abonde le sénateur Ludovic Haye (Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants, Haut-Rhin) venu à Kiev avec quatre députés.

Une façon de faire oublier la maigreur de l'aide militaire apportée aux Ukrainiens, pour laquelle la France est toujours en queue de peloton ? « Ce n'est pas un concours de beauté, on n'est pas là pour annoncer le plus gros chèque », rétorque un conseiller de Lecornu, qui estime que les annonces les plus retentissantes des alliés « ne sont pas toujours suivies dans les faits ».

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Preuve de la pertinence de la démarche française, selon le ministre, certaines sociétés tricolores ont été sollicitées directement par les Ukrainiens. C'est le cas de Delaire, un fabricant de drones basé à Toulouse. « Les Ukrainiens nous ont contactés lors d'un salon en France, raconte le PDG de l'entreprise, Bastien Mancini. Ils ont tenu à tester eux-mêmes la résistance de nos drones aux systèmes de brouillage utilisés par les Russes. Voyant qu'on était bons dans ce domaine, ils en ont acheté 150. »

Bastien Mancini est l'un des représentants français les plus en vue à Kiev, car le partenariat entre sa société et les autorités ukrainiennes est appelé à s'approfondir. La construction d'un centre de maintenance pour ses drones sur le territoire ukrainien est à l'étude. Et il n'exclut pas que certaines pièces soient fabriquées un jour ou l'autre dans cette usine.

Pièces de rechange de haute technologie

L'effervescence règne à Kiev en ce moment. Avant de s'entretenir avec Sébastien Lecornu, le président ukrainien a reçu Jens Stoltenberg. Par le truchement du secrétaire général de l'Otan, Volodymyr Zelensky a réclamé à ses partenaires occidentaux plus de systèmes de défense antiaériens, alors que Moscou multiple les raids en représailles aux frappes de missiles ukrainiens en Crimée.

La guerre va bientôt entrer dans son vingtième mois et les livraisons d'armes sont toujours aussi centrales. L'industrie ukrainienne de défense a une production limitée, tandis que les livraisons occidentales peinent à couvrir les besoins d'une contre-offensive aussi capitale en termes stratégiques que coûteuse en hommes et en armement.

 Ukraine : ces armes de longue portée que demande KievLes chars allemands Leopard 2, les systèmes de missiles américains Himars, les canons français Caesar… tous sont à l'œuvre sur le front où ils démontrent leur efficacité. Mais eux aussi subissent des pertes et la maintenance de ces armements de pointe requiert un savoir-faire et des pièces de rechange de haute technologie.

Les industries de défense occidentales ont, elles aussi, du mal à suivre le rythme de cette guerre d'usure. Certains stocks ont été bien entamés. « Concernant les Caesar, la France ne peut pas se découvrir plus pour l'instant, confirme un gradé français. On ne peut pas abîmer notre propre système de défense. »

Soutien américain en berne

Conscient de la difficulté des alliés à tenir dans la durée, le pouvoir ukrainien a organisé un « forum des industries de défense » qui se tient ces jours prochains dans la capitale ukrainienne. Il doit réunir « plus de 150 sociétés de 26 pays », selon le président Zelensky. Il s'agit d'informer précisément les industriels occidentaux des besoins. Kiev souhaite profiter de l'occasion pour voir des partenariats se nouer entre des fabricants d'armes occidentaux et des sociétés ukrainiennes.

Pourquoi la Pologne lâche l'UkraineCes prochains mois s'annoncent décisifs, car le soutien américain, toujours aussi important, pourrait diminuer, voire prendre fin en cas d'élection de Donald Trump en 2024. Même au sein du camp démocrate, quelques voix réclament une pause dans l'aide à Kiev. Idem en Europe, où des pays remettent en question le fait de livrer des armes aux Ukrainiens. Kiev veut développer son propre savoir-faire pour moins dépendre de ses alliés.

En attendant, des urgences demeurent, comme le rappelle un officier ukrainien qui interpelle Sébastien Lecornu sur la place Saint-Michel. « Les missiles Scalp sont très efficaces, mais nous en voulons plus ! » Le ministre endosse son rôle d'entremetteur et le met en relation avec le représentant de MBDA, le fabricant du missile longue portée qui fait des ravages derrière les lignes russes.

Un missile à un million d'euros

Lecornu appelle l'officier ukrainien à la patience. « La production prend du temps », dit-il, demandant au commandant et à ses hommes de bien choisir leurs cibles quand ils tirent un Scalp à plus d'un million d'euros. Certains sont utilisés pour abattre des drones à moins de 20 000 euros, déplore-t-il.

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« Et les Mirages 2000, on en aurait bien besoin aussi », le relance l'officier ukrainien. Gène du ministre qui promet d'en parler avec son homologue ukrainien, Roustem Oumerov. Dans la délégation, on indique que le sujet est clos, ou presque. La France n'a pas jugé utile de fournir des Mirage 2000 à l'Ukraine, prétextant le peu d'exemplaires disponibles.

C'est l'avion de combat F-16 de fabrication américaine, que la France ne possède pas, qui doit venir combler les besoins ukrainiens. Les premiers appareils doivent être livrés dans les mois qui viennent par les Pays-Bas et le Danemark notamment. Preuve que la politique de cession est encore bien utile.

Il faut savoir ce que l’on veut du coté européen et surtout de la France championne des donneurs de leçons de bien-pensant de notre président bavard qui en donne à tout le monde car obliger de réarmer ?!

Car avec cette guerre en UKRAINE qui coute cher à tout le monde et qui a déclenché indirectement notre situation économique inflationniste qui ne s’améliore pas et considérer que l’UKRAINE est vraiment le dernier bouclier face à la RUSSIE vindicative et surtout dangereuse avec son dictateur déjanté POUTINE que ces mêmes dirigeants de cette Union Européenne pas tout à fait unie dans les méthodes ou fournitures de matériels militaires à fournir aux Ukrainiens et n’ont pas réussi à éliminer qui semble se bien porter dans son Kremlin et les USA avec leur épouvantail virtuel de cette association OTAN bouclier association virtuelle défensive qui commence à penser que leur aide militaire leur coute bien cher et donc ralentisse celle-ci !?

Car bien sur la petite armée ukrainienne même avec cette aide piétine logiquement et notre ministre des Armées Lecornu n’est qu’un pion de plus des gouvernements macronien qui obéissent servilement à notre président lui-même pas forcement compètent et tout cela ressemblant à un concours de gros sous comme on en voit au salon de l’armement pour vendre notre armement fabriqué par nos usines qui les fabriquent et dont les dons gratuitement ne sont plus peut être dans les moyens de notre état et son imprévoyance déplorable et avec notre dette qui ne cesse d’augmenter gouffre devenant sans fond 3 013,4 milliards d'euros le 31 mars 2023  98% du PIB !?

Donc pour résumer la France n’ayant plus assez d’argent traine des pieds mais préférait vendre à l’Ukraine qui n’a pas les moyens de s’armer que donner à perte car elle n’en n’a pas les moyens encore une tare que l’on traine de nos dirigeants passés et présents imprévoyants (mettant en exergue l’arrogance de bienpensant quelquefois hypocrite lanterne rouge de l’U.E. et qui même ne protège pas assez notre pays !?)

Jdeclef 28/09/2023 17h15

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1 commentaire:

  1. Naturellement la censure arbitraire du POINT par ses modérateurs imbéciles affublés de rédaction hyper bornée inféodée ont censuré ce commentaire étayé de vérités qu'ils n'aiment pas entendre mais les chiffres et faits parlent d'eux mêmes alors il ne faut plus s'étonner si le pays va si mal par des gouvernements et dirigeants de tous bords depuis + de 40 ans et des Français qui ne savent plus voter ou choisir dans cette classe politique déplorable et cette Veme république devenue pseudo monarchique style ancien régime dont on arrive pas à se débarrasser avec des Francis perdus niais ayant peur du lendemain préférant avaler tout en leur confiant leur destin de cette pauvre France que plus personne n'écoute hélas !?

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