Jean-Frédéric Poisson le 13
octobre 2016 pendant le premier débat de la primaire de droite.
Et le
vainqueur du débat est... Jean-Frédéric Poisson
VIDÉO. Le successeur
de Christine Boutin à la tête du Parti chrétien-démocrate est passé de l'ombre
à la lumière des projecteurs jeudi soir.
Jeudi soir, Jean-Frédéric Poisson
avait tout à gagner dans le débat qui l'opposait aux vieux squales de la
politique. Le candidat du Parti
chrétien-démocrate a quitté les eaux troubles de l'anonymat pour la
lumière des projecteurs : selon une enquête publiée moins d'une heure après la
fin du débat sur TF1,
il est le plus grand bénéficiaire du débat. Sa cote de popularité a bondi de 24
points, mais pour atteindre 43 % d'opinions favorables. Durant la soirée,
selon un outil mis à disposition par Google pour suivre les
recherches sur le nom des candidats, son nom est arrivé en tête du moteur
de recherche. Poisson s'est également retrouvé en « trending topic »
(le sujet le plus discuté) sur Twitter,
loin devant ses rivaux. Ce patronyme aquatique, dont il s'amuse lui-même, a
fait le bonheur des amateurs de bons mots.
Mais il n'y a pas que son nom à avoir suscité l'attention des
téléspectateurs et des internautes. Le profil du sosie d'Hosni Moubarak était
celui qui se démarquait le plus de ses concurrents. Jamais ministre, l'ancien
DRH joue d'ailleurs la carte de celui qui n'est pas du « sérail » et
qui n'a pas participé au «naufrage du Titanic
en mai 2012 ». Jeudi, il s'est d'abord distingué sur la forme : ni énarque ni
polytechnicien (il a fait un doctorat de philosophie portant sur la bioéthique
et un master de droit social), il n'a pas eu peur d'admettre qu'il n'avait pas
réponse à tout.
En outre, Poisson assume d'être seul sur sa ligne politique.
Contrairement aux autres, il n'a pas fait de surenchère sur la burqa, le voile
ou le burkini. Il a répété son point de vue sur le sujet : l'État n'a pas
vocation à faire « la police du vêtement ». Il s'est également
distingué par des positions non libérales et souverainistes. Et il a mis
en avant un conservatisme sur le plan aussi bien social qu'économique.
Mais il ne faut pas se méprendre, Jean-Frédéric Poisson est loin
d'être un homme de gauche. Catholique revendiqué, en croisade contre
l'avortement, il a promis d'abroger la loi sur le mariage homosexuel une fois
élu. Il a d'ailleurs rappelé à la fin de l'émission que, selon lui,
« l'islam pose problème » et que « la France n'a
pas vocation à devenir une société multiculturelle ». Et il a expliqué
dans l'hebdomadaire Valeurs actuelles
qu'il fallait en finir avec le cordon sanitaire autour
du FN. Si le discours est proche de celui de Christine Boutin,
il n'a pas suscité l'ire et les habituelles moqueries qu'entraîne chaque sortie
médiatique de cette dernière. Poisson se voit-il déjà en haut de la fish ?
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Ce
monsieur au demeurant intelligent avait des choses à dires, il les a expliqué
avec calme et argument et son discours n'a pas été inintéressant changeant un peu
de ceux des candidats professionnels de la politique qui nous soulent de
promesses et mensonges !
JDECLEF le 14/10/2016 à
13:31
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