dimanche 9 octobre 2016

La délinquance et violence augmente dans des zone urbaines « dites de non droits » en France mais nos gouvernements peut importe leurs étiquettes s’en fichent depuis des décennies et l’insécurité grandit !



Paris

Essonne: Des policiers qui surveillaient une caméra victimes d'une attaque au cocktail Molotov


FAITS DIVERS Des projectiles incendiaires ont été lancés par une dizaine de personnes sur le véhicule des gardiens de la paix, ce samedi à Viry-Châtillon…


Quatre policiers ont été blessés dont deux « sérieusement » par des cocktails Molotov ce samedi  à Viry-Châtillon (Essonne). Les projectiles incendiaires ont été lancés dans la cité de la Grande Borne par une dizaine de personnes sur deux véhicules des gardiens de la paix.

Surveillance d’une caméra près d’un feu


« Un équipage, qui se trouvait dans un véhicule de police, était chargé de la surveillance d’une caméra vidéo près d’un feu rouge à Viry-Châtillon. Une dizaine d’individus s’en sont pris à eux avec des jets de cocktails Molotov. On a deux policiers sérieusement blessés », a indiqué à l’AFP une source policière.

Les policiers sérieusement blessés « souffrent d’importantes brûlures et ont été conduits dans un hôpital parisien », a ajouté la source policière.

D’autres gardiens de la paix arrivés en renfort dans une deuxième voiture « ont essuyé eux aussi des jets de cocktails Molotov », a poursuivi cette source. Ils ont été « légèrement blessés et très choqués, et évacués vers un centre hospitalier ».

Les faits se sont produits vers 15 h.

D’importants renforts policiers sur place


De nombreux policiers, armés de lanceurs de grenades lacrymogènes et de boucliers, ont été envoyés sur place. A ce stade, aucune interpellation n’a été opérée, selon la source policière. Plusieurs camions de CRS restaient positionnés à l’entrée de la cité en fin de journée.

Ces violences sont survenues dans la cité de La Grande Borne, à un feu rouge qui a été longtemps le théâtre de vols à la portière avec violence. Depuis plus d’un an, la mairie tente de reprendre le territoire aux agresseurs à ce carrefour dit « du Fournil » - du nom de la boulangerie voisine - et y a dans ce but installé une caméra de vidéosurveillance, que les policiers attaqués étaient chargés de surveiller.

Cette caméra est toute neuve : la précédente avait en effet été détruite il y a deux semaines à l’aide d’une fourgonnette volée, utilisée comme voiture-bélier puis incendiée au cocktail Molotov. La scène, violente, s’était déroulée à l’heure du déjeuner, sous les yeux de nombreux passants.

Juste avant, les agresseurs, très déterminés, avaient tenté de braquer un poids lourd, déjà au cocktail Molotov, mais le chauffeur avait réussi à leur échapper.

Samedi dernier, une attaque avait eu lieu au même carrefour de Viry-Châtillon. Un camion volé avait brûlé mais sans endommager la caméra. Le lendemain, des blocs de béton ont été disposés autour du mât supportant la caméra.

« Des assassins »


« On a affaire à des assassins, mais nous travaillons de concert avec l’Etat. Cette attaque va accélérer les choses. La prochaine étape, c’est d’aller à l’intérieur de la Grande Borne pour faire cesser tous ces trafics car c’est bien ça que la caméra dérange », a déclaré à l’AFP le maire Jean-Marie Vilain (UDI).

« On peut penser que c’était organisé et prémédité », a estimé le directeur général de la police nationale, Jean-Marc Falcone, qui s’est rendu sur place et s’est dit « scandalisé ».

De son côté, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a condamné « des actes d’une extrême gravité ». « Les auteurs de ces attaques seront poursuivis sans relâche et traduits en justice. Au moment où les forces de l’ordre répondent avec courage aux menaces auxquelles notre pays est confronté, des actes aussi intolérables appellent des sanctions exemplaires », a également assuré le Premier ministre, Manuel Valls, dans un communiqué. Le président François Hollande a assuré que « tout sera fait pour retrouver les auteurs de cette attaque et les traduire devant la justice pour qu’ils soient condamnés à une peine à la mesure de la gravité de leur acte ».









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