samedi 15 octobre 2016

Les dernières frasques journalistiques de ce président qui effectue une fuite en avant que personne ne comprend, pas même ses proches soutiens !

Regrets éplorés…(Il fait penser à la fin de Louis XVI roi des français de 1791 à 1792…)


L'idée d'une candidature de rassemblement se dessinait. Certains commençaient même à y croire, mais une catastrophe imprévue est arrivée.

 

Tout était prévu, paraît-il. Une longue interview dans L'Obs, d'abord, pour purger le procès en trahison des valeurs de la gauche qu'instruisent contre lui les frondeurs depuis quatre ans et demi. Un entretien, surtout, pour présenter ses regrets éplorés – les premiers de la semaine – à propos du triste épisode de la déchéance de nationalité : « Je mesure le trouble… » Un entretien, aussi, pour régler leur compte à ces ministres (Duflot, Montebourg, Hamon, Filippetti, Macron…) qui ont déserté le gouvernement : « Une forme d'oubli de ce qu'est le sens de la politique. » Un entretien, enfin, pour fixer le cadre d'une future campagne présidentielle : contre la droite qui remet en cause le modèle social français et contre le FN, ce « danger pour notre modèle républicain ».
Ensuite, il suffisait de dérouler : retour à Florange (prévu lundi 17 octobre) ; publication, façon secret de Polichinelle, d'une liste interminable d'élus (80 % des parlementaires et des élus locaux socialistes, dit-on) soutenant la candidature du chef de l'État ; un beau discours de gauche, le 26 octobre prochain sous la pyramide du Louvre, en hommage à François Mitterrand à l'occasion du centenaire de sa naissance… Et, pour finir, le 1er novembre, un grand discours – encore ! – sur les questions économiques et sociales avec une cible unique : Alain Juppé. À Wagram, il fallait étriller Nicolas Sarkozy. Désormais, sondages obligent, l'adversaire se nomme Juppé…

En quelques heures, le château de cartes s'est effondré

Bref, pour une fois, le calendrier avait été pensé au millimètre pour imposer, espérait-on dans les tréfonds de la hollandie, l'idée d'une candidature de rassemblement du président de la République, prévue après la désignation du candidat de droite – au hasard, le 3 décembre prochain à l'occasion d'un grand meeting parisien de la Belle Alliance populaire où Jean-Christophe Cambadélis attend près de 15 000 personnes. Patatras ! En quelques heures, le château de cartes s'est effondré.
Un président, ça ne devrait pas dire ça… Lapalissade ! Quelques heures après la sortie du (très bon) livre de Gérard Davet et Fabrice Lhomme : polémique misérable avec Valérie Trierweiler, controverse dérisoire avec les joueurs de foot et colère – excessive peut-être, mais légitime – avec les magistrats… Une séquence catastrophique que la garde rapprochée du président n'avait pas anticipée et dont François Hollande est seul et unique responsable. Et comment s'achève-t-elle ? Par ses regrets éplorés – deuxième épisode – à la magistrature.
Conclusion désabusée (en forme de regrets éplorés) d'un des piliers de la hollandie, quelques heures avant le premier débat télévisé de la primaire de la droite et du centre : « Le changement, il faut que ce soit maintenant. » À quoi pensait-il en cet instant ? À l'inéluctabilité de l'alternance ? Suggérait-il que François Hollande endosse au plus vite le costume de candidat ? Ou espérait-il que les hollandais changent de candidat ?
Qui a dit les trois à la fois ?






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