Regrets
éplorés…(Il fait penser à la fin de Louis
XVI roi des français de 1791 à 1792…)
L'idée d'une
candidature de rassemblement se dessinait. Certains commençaient même à y
croire, mais une catastrophe imprévue est arrivée.
Tout était prévu,
paraît-il. Une longue interview dans
L'Obs, d'abord, pour purger le procès en trahison des valeurs de la
gauche qu'instruisent contre lui les frondeurs depuis quatre ans et demi. Un
entretien, surtout, pour présenter ses regrets éplorés – les premiers de la
semaine – à propos du triste épisode de la déchéance de nationalité :
« Je mesure le trouble… » Un entretien, aussi, pour régler leur compte à ces ministres
(Duflot, Montebourg, Hamon, Filippetti, Macron…) qui ont déserté le
gouvernement : « Une forme d'oubli de ce qu'est le sens de la politique. »
Un entretien, enfin, pour fixer le cadre d'une future campagne présidentielle :
contre la droite qui remet en cause le modèle social français et contre le FN, ce « danger pour
notre modèle républicain ».
Ensuite, il suffisait
de dérouler : retour à Florange (prévu lundi 17 octobre) ;
publication, façon secret de Polichinelle, d'une liste interminable d'élus (80
% des parlementaires et des élus locaux socialistes, dit-on) soutenant la
candidature du chef de l'État ; un beau discours de gauche, le 26 octobre
prochain sous la pyramide du Louvre, en hommage à François Mitterrand
à l'occasion du centenaire de sa naissance… Et, pour finir, le 1er novembre, un
grand discours – encore ! – sur les questions économiques et sociales avec
une cible unique : Alain
Juppé. À Wagram, il fallait étriller Nicolas Sarkozy.
Désormais, sondages obligent, l'adversaire se nomme Juppé…
En
quelques heures, le château de cartes s'est effondré
Bref, pour une fois,
le calendrier avait été pensé au millimètre pour imposer, espérait-on dans les
tréfonds de la hollandie, l'idée d'une candidature de rassemblement du
président de la République, prévue après la désignation du candidat de droite –
au hasard, le 3 décembre prochain à l'occasion d'un grand meeting parisien de
la Belle Alliance populaire où Jean-Christophe
Cambadélis attend près de 15 000 personnes. Patatras ! En
quelques heures, le château de cartes s'est effondré.
Un président, ça ne devrait pas dire ça… Lapalissade !
Quelques heures après la sortie du (très bon) livre de Gérard Davet et Fabrice
Lhomme : polémique misérable avec Valérie Trierweiler, controverse dérisoire avec les joueurs de foot et
colère – excessive peut-être, mais légitime – avec les magistrats… Une séquence
catastrophique que la garde rapprochée du président n'avait pas anticipée et
dont François Hollande est seul et unique responsable. Et comment
s'achève-t-elle ? Par ses regrets éplorés – deuxième épisode – à la
magistrature.
Conclusion désabusée
(en forme de regrets éplorés) d'un des piliers de la hollandie, quelques heures
avant le premier débat télévisé de la primaire de la droite et du centre : « Le
changement, il faut que ce soit maintenant. » À quoi pensait-il en cet
instant ? À l'inéluctabilité de l'alternance ? Suggérait-il que François
Hollande endosse au plus vite le costume de candidat ? Ou espérait-il que
les hollandais changent de candidat ?
Qui a dit les trois à
la fois ?
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Ce personnage est
inaudible devient incompréhensible et perd toute crédibilité par sa propre
parole voire son équilibre intellectuel et la retenue normale due à sa
fonction!
Par cet interview à
l’OBS et ce livre fleuve de 600 pages de ces deux journalistes du monde, il
difficilement compréhensible d’imaginer un président recevant régulièrement
ceux-ci pendant plus de 4 ans leur racontant tout de sa vie et sa politique
avec plein de détail exprimant ses sentiments et objectifs de gouvernance
souvent contraire à ce qu’il avait dit et fait?!
Alors qu’il a confirmé ces
dires envers les rédacteurs de ces écrits, mais bien sûr il vient de
s’apercevoir que ses allégations et commentaires du fait des réactions de ceux
concernés par ceux-ci ne pouvaient rester sans effet ?!
Et maintenant il se
plie contraint (par son entourage) à
faire de pitoyables excuses, on le savait manquant d’amour propre, cela ce
confirme de plus en plus !
Il semble qu’il a
disjoncté et que la fonction présidentielle lui soit monté à la tête, car quand
on reprend ces écrits relevés par les journalistes sous sa dictée, cela
représente en bonne partie le contraire de sa pensée politique
habituelle !
De toute façon déjà cela
ressemble à une ébauche de suicide politique et il est vrai que s’ouvrir à des
journalistes comme dans un confessionnal plutôt que directement aux français
est une attitude anormale !
Ce serait mieux qu’il
ne se représente pas (mais hélas il le
fera surement) et s’il n’est pas réélu, qu’il fasse une grande thérapie
avec des psychiatres de renom, car c’est tout de même lui qui a allumé cette
bombe médiato/littéraires qui vient de lui exploser au visage !
JDECLEF 15/10 12h03
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