samedi 22 octobre 2016

Il y a assez de médiocres et super médiocres chez nos politiciens quelques fois déjantés pour perdre son temps avec celui-là !

Poisson : "Je suis le cousin de province qui dérange"


Après ses propos sur les "lobbies sionistes", le candidat du PCD assume le fond de sa critique envers Clinton et dit pourquoi il préfère Trump.

 

Si on m'attaque, c'est bien parce que je commence à déranger », rétorque Jean-Frédéric Poisson après la saisine de la haute autorité de la primaire par son adversaire, Nathalie Kosciusco-Morizet. Celle-ci a en effet vivement réagi aux propos du président du Parti chrétien-démocrate (PCD) dans Nice-Matin qui estimait que Mme Clinton était soumise « aux lobbies sionistes » et en cela « dangereuse pour l'Europe et la France ».
Nul antisémitisme chez Poisson, assure-t-il après la protestation du Crif qui réclame une « sanction exemplaire ». Sur son site, le candidat du PCD a effectué une mise au point regrettant « infiniment que ces mots aient pu être interprétés comme de la haine à l'égard du peuple juif ou de l'État d'Israël ». NKM estime quant à elle que Jean-Frédéric Poisson a contrevenu aux « valeurs républicaines » inscrites à l'article 1 de la charte de la primaire et demande à la haute autorité de statuer sur le maintien de Poisson dans la compétition.

Soutien au régime syrien

« Elle saisit la haute autorité, eh bien qu'elle le fasse ! répond Poisson, contacté par Le Point. Je suis tel le cousin de province qui n'est pas prévu au dîner et qui commence à manger avec les doigts », s'amuse-t-il. Sur le fond, le président du PCD ne retire rien de son analyse de la candidature Clinton, à ses yeux trop proche des intérêts israéliens au Moyen-Orient. Poisson évoque en effet le discours de la candidate américaine le 16 mars 2016 devant l'Aipac (Americain Israel Public Affair Committee). Hillary Clinton a souhaité s'engager fermement aux côtés de l'État d'Israël et a été très applaudie ce jour-là.
Le candidat chrétien-démocrate apporte son soutien à Donald Trump, dont il juge que la victoire serait « meilleure pour l'équilibre international et les intérêts français ».
Jean-Frédéric Poisson s'engage régulièrement sur le terrain des relations internationales. À ses yeux, Nicolas Sarkozy et plus encore François Hollande ont mené une politique beaucoup trop atlantiste durant leur mandat. Il estime également que la France doit renouer avec une politique arabe plus équilibrée et considère comme une erreur d'avoir coupé les ponts avec le régime de Bachar el-Assad à qui il a même rendu visite en juillet 2015.


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