Alerte rouge sur la
dette : le duo Attal-Le Maire face au défi des économies ?!
RÉCIT. Alors
que la conjoncture économique se dégrade, l’Élysée, Matignon et Bercy ont
multiplié les conciliabules pour acter une série de mesures que Bruno Le
Maire présentera dimanche soir.
Publié le
17/02/2024 à 19h18, mis à jour le 17/02/2024 à 19h59
Bruno Le
Maire et Gabriel Attal ont multiplié les rendez-vous ces derniers jours pour
s'accorder sur de nouvelles mesures d'économies. © Lafargue
Raphael - Abaca
Notre
pays la France va mal mais le monde libre et démocratique aussi car mal
gouverné et mal protégé par des poignées de dirigeants et politiciens de tous bords
qui ne pensent car leurs privilèges et avantages divers liés à leurs fonctions
que l’ont leur a donné ainsi qu’à notre président qui a trop de pouvoir !?
C'est l'une des nouveautés de l'ère
Attal. Le Premier ministre a souhaité instaurer un rendez-vous hebdomadaire
avec le patron de Bercy, Bruno Le Maire. Un point traditionnel et somme toute
classique entre le chef de gouvernement et le ministre de l'Économie et des
Finances, qui avait toutefois disparu sous le bail d'Élisabeth Borne.
Par chance, le nouvel hôte de Matignon et le numéro deux de l'exécutif
s'entendent bien. Ils ont eu l'occasion de tisser une relation de confiance,
voire de nourrir une forme de complicité durant les quatorze mois où Gabriel Attal occupait le
portefeuille des Comptes publics et du Budget. « On est sur la même
ligne », se félicite en privé Bruno Le Maire, à propos de son cadet.
Entraide et solidarité
L'ancien candidat à la primaire de la droite, décidément dévoué, n'hésite
d'ailleurs pas à glisser quelques conseils au sémillant trentenaire. « Si
j'étais toi, voilà ce que je ferais… » Il voulait sa place, Gabriel Attal
le sait. Mais il lui démontre chaque jour sa disposition à l'aider. « Ils
ont tout intérêt à travailler ensemble, ils se renforcent mutuellement »,
observe un député qui les connaît bien.
Aquilino
Morelle : « Comment barrer la route de Marine Le Pen »
De l'entraide et de la solidarité, voilà ce dont ces deux-là vont en
effet avoir bien besoin. Cette semaine, ils ont échangé quotidiennement,
se sont vus un jour sur deux. Et pas vraiment pour évoquer de bonnes
nouvelles. Plutôt du sang et des larmes. Les sujets d'argent, c'est toujours
compliqué, même dans le plus harmonieux des couples, et d'autant plus quand les
caisses sont vides.
Après des années de « quoi qu’il en coûte », des chèques à n’en
plus finir, et avec une prévision de croissance pour 2024 sur le point
d’être revue à la baisse, des recettes en moins mais toujours plus de dépenses,
le gouvernement se retrouve au pied du mur. Exsangue, alors que trois agences
de notation – S & P, Moody’s et Fitch – doivent se prononcer sur la dette de la
France (plus de 3 000 milliards d'euros) au printemps. « Ça sent
mauvais… », redoute-t-on au gouvernement.
Bercy favorable à un texte budgétaire
L'objectif affiché de réaliser 12 milliards d'euros d'économies dans le
prochain budget paraît d'ores et déjà insuffisant. En réalité, c'est plus de
vingt milliards d'euros que le gouvernement cherche à récupérer, pour ne pas
laisser filer le déficit. Bruno Le Maire a déjà annoncé le
21 janvier la fin progressive du bouclier tarifaire sur les tarifs de
l'électricité et du gaz, mesure à même de rapporter six milliards d'euros de
recettes.
Le Premier ministre et le patron de Bercy ont passé le message sans détour
lors du séminaire gouvernemental, le 9 février : dorénavant, aucun
membre de l'exécutif n'est autorisé à annoncer de nouvelles dépenses sans
validation au préalable de Matignon et du ministère de l'Économie. Bruno Le
Maire, qui a présenté à ses collègues la situation économique de la France, est
même allé plus loin, en poussant pour l'adoption d'un projet de loi de finances
rectificative (PLFR), propre à envoyer des signaux puissants.
« C'est simple, si on n'a pas de PLFR, on se fera dégrader »,
a-t-il argué, selon des sources ministérielles. Ses services avaient commencé à
en élaborer le contenu. Le rapporteur général du budget, Jean-René Cazeneuve, y
était lui aussi favorable.
Le sujet a fait débat au sommet de l'État. Selon nos informations, une
réunion s'est tenue mardi matin à l'Élysée. Emmanuel Macron avait convoqué à
10 heures Gabriel Attal, Bruno Le Maire et Thomas Cazenave, ministre des
Comptes publics. Le secrétaire général de la présidence, Alexis Kohler, était
présent. Ainsi que les directeurs de cabinet des participants.
Un PLFR avant les européennes, c’est une
bombe.Une source gouvernementale
L'option d'en passer par un PLFR a été écartée par le chef de
l'État et le Premier ministre, au profit de mesures d'ordre réglementaires, de
gels de crédits dans tous les ministères. L'examen d'un texte budgétaire dans
un contexte de majorité relative à quelques semaines des élections européennes
a été jugé trop sensible politiquement, surtout aux yeux de Matignon. « Un
PLFR avant les européennes, c'est une bombe », résume-t-on au
gouvernement.
Son adoption aurait en effet nécessité l'activation de 49.3, cinq au total,
soit autant de risques de sauter sur une mine. « Les Républicains n'ont pas supporté
le débauchage de Rachida Dati, la séquence de la loi immigration. On a bien
compris qu'au premier texte dur, il pourrait déposer une motion de censure. On
ne peut pas se permettre de les provoquer. Le correctif budgétaire
attendra », décrypte un conseiller de l'exécutif.
« La dégradation de la conjoncture économique ainsi qu'un
PLFR peuvent être deux bonnes raisons pour les LR, qui jouent leur va-tout
aux européennes, de tout faire péter », abonde une figure de la majorité.
Selon nos informations, Gabriel Attal a déjeuné en tête-à-tête avec Éric
Ciotti, patron des LR, jeudi. Nul doute que la question inflammable des
finances publiques était au menu.
« Aller chercher du fric partout »
Exit le PLFR, Matignon et Bercy ont donc planché toute la semaine sur le
plan d'économies que Bruno Le Maire présentera dimanche soir, sur le plateau du
JT de TF1. Selon Les Échos, son montant devrait atteindre au moins
10 milliards d'euros, pour permettre de respecter l'objectif d'un déficit
public de 4,4 % du PIB en 2024, 2,7 % en 2027. L'Opinion
évoque une prévision de croissance pour cette année revue à la baisse, à
0,9 % au lieu de 1,4 %.
« Il va falloir aller chercher du fric
partout, résume un acteur du dossier. Sans que ça ne pénalise trop les
Français, et en allant vite. » Thomas Cazenave a annoncé la couleur
à un député qu'il a croisé mercredi Place Vendôme lors de l'hommage à
Robert Badinter : « On va taper très fort, très vite. »
Selon nos informations, une dernière réunion d'arbitrage s'est tenue
vendredi en fin de journée, à Matignon. « Il n'y a eu ni bras de
fer ni querelle. Simplement la volonté d'étudier le plus et le moins de
chaque mesure. Si les marchés voient qu'on laisse filer les déficits, on peut
avoir une réaction en chaîne sur le taux d'emprunt et nous cherchons à tout
prix à l'éviter », rapporte un protagoniste.
Le
roman noir de la dette : de la glissade de Giscard à la cagnotte de ChiracEntre 2017
et 2023, les dépenses de santé ont augmenté de 100 milliards d'euros.
Les crises n'ont évidemment pas aidé, même s'il faut bien reconnaître que
« des mauvaises nouvelles ont été prises à tous les niveaux », se
lamente-t-on dans la majorité. En 2024, la répercussion de l'inflation sur les
prestations sociales et les pensions de retraite a entraîné une charge
financière de 25 milliards d'euros supplémentaires pour l'État. Colossal,
quand l'on pense que la hausse de la franchise médicale
de cinquante centimes d'euros, en vigueur au 31 mars prochain, ne
rapportera « que » 800 millions d'euros d'économie.
« Ni brutaliser ni faire peur »
Le cabinet de Bruno Le Maire s'est questionné sur le format de l'annonce.
Une intervention grand public sur le plateau du 20 Heures de TF1,
un dimanche soir, a été préférée à une interview dans la presse économique,
pour mieux frapper les esprits. « C'est pour tirer la sonnette d'alarme,
il y aura un avant et un après », souffle un conseiller du pouvoir.
Le ministre de l'Économie ne veut « ni brutaliser ni faire
peur », selon son entourage, « mais présenter la réalité de la
situation économique », sachant que l'Allemagne, partenaire numéro un de
la France, dégrade aussi ses projections macro-économiques. « Bruno Le
Maire s'expose, assume, et c'est courageux », félicite le député
Renaissance Louis Margueritte, un ancien du cabinet Bercy.
« Les oppositions vont forcément nous attaquer. De même qu'il est
possible de parvenir à un consensus sur la situation internationale, on devrait
pouvoir avoir un consensus sur les besoins de financement et sur la situation
économique », déplore son collègue Jean-René Cazeneuve, qui s'attend à de
vives polémiques.
J’assumerai toujours les économies qu’il y a à
faire Bruno Le Maire
Bien que la dette soit le cadet des soucis des Français – préoccupation loin
derrière celles du pouvoir d'achat ou de l'immigration dans les sondages –,
Bruno Le Maire a fait savoir en privé qu'il « assumera toujours les
économies qu'il y a à faire ». Mais que, fidèle à la ligne qu'il s'est
fixée depuis sept ans qu'il est à Bercy, aussi longtemps qu'il sera en poste,
il n'augmentera pas les impôts.
Pourtant, la question de la fiscalité fait débat au sein du gouvernement et
de la majorité. Un ministre comme Gérald Darmanin, par exemple, serait
favorable à une taxation des plus riches ou des plus grosses entreprises. Il
l'a d'ailleurs rappelé lors du séminaire gouvernemental du 9 février, au
cours duquel Catherine Vautrin, la ministre du
Travail et de la Santé a, elle, ciblé le problème de
« l'assistanat », sous les regards horrifiés de ses collègues de
l'aile gauche. Selon nos informations, le Premier ministre Gabriel Attal va,
lui aussi, hausser le ton sur la question des finances publiques. « Nous
devrons tous faire des efforts pour éviter la catastrophe », a-t-il d'ores
et déjà prévenu dans Le Parisien, la semaine dernière.
Crise
de la dette – Le Maire devrait-il claquer la porte ? Reste
une question, que beaucoup au cœur du pouvoir se posent : au moment où le
chômage risque de repartir à la hausse, où la perspective d'une hausse des
impôts apparaît, où le risque d'une dégradation de la note de la dette
française se fait sentir, quel intérêt pour Bruno Le Maire, ministre du
« quoi qu'il en coûte », de rester en poste pour imposer un
tour de vis ?
Au moins, l'ancien élu de droite aura
prévenu. « Soit il impose ses mesures, soit il part. Il ne sera pas
comptable d'une faillite de l'État », répond un parlementaire qui
l'apprécie et loue sa « solidité ». « Bruno Le Maire est prêt à
affronter des vents difficiles. Il est en train de construire quelque chose
d'unique par sa longévité à Bercy. Il s'installe sous les radars comme un homme
d'État. C'est un atout majeur », approuve le député Renaissance Charles
Sitzenstuhl, proche du ministre. Malgré l'annonce de la hausse
des prix de l'électricité, Bruno Le Maire conserve en effet son statut de
ministre le plus populaire. Une cote toutefois en recul de quatre points au
mois de février, selon le baromètre BVA Xsight pour RTL.
Avec ces deux là LEMAIRE faux jeton patenté et
menteur à ses heures qui s’est très bien bavarder sur les plateaux télés pour
enfumer le bon peuple gogos incurables bon public et le petit minet ATTAL notre
premier ministre bon chic bon genre toujours avec son sourire marionnette inféodée
à notre président indéboulonnable jusqu’en 2027 rien ne peut changer et s’empirera
jusqu’à la fin de ce quinquennat de plus inutile (et peut être après avec d’autres
!?)
Car en plus avec ces J.O. de PARIS 2024 avec qui
ils espèrent redorer le blason français depuis longtemps terni en redressant la
situation de la société française malade à tous les niveaux de son
fonctionnement ou tous les postes de la vie quotidienne pas seulement la dette pharaonique
qu’il sera impossible de rembourser et dont le fossé qui s’agrandit devient un
gouffre insondable voire mission impossible !?
Le vase est déjà trop plein de cette mauvaise
gestion gouvernementale et sa non protection aussi du peuple lambda qui ne veut
pas regarder la vérité en face ce qui semble la réalité mais cela sera trop
tard si rien ne change tant pis pour les Français lambda et leur pays que moi
vieux Français j’aime qui subit cette Veme république depuis le début devenue
monarchique avec ces monarques dignes de l’ancien régime !?
Je souhaiterais sincèrement me tromper mais
comme notre système électoral ne sert qu’aux sortants avec une fausse majorité relative
qui ne représente plus une vraie majorité à notre assemblée nationale par des Français
qui ne savent plus choisir ni voter car individualistes et privilégiant « le chacun
pour soi » dévastateur fait beaucoup de mal et donc « les
carottes sont trop cuites dans ce mauvais pot au feu » typiquement Français
« de peu » comme dit notre président qui les dédaigne !?
Jdeclef 18/02/2054 15h42 LP
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