mercredi 21 février 2024

Les Français sont pour certains des citoyens d’une bêtise incommensurable et notre président est vraiment devenu un triste sire qui fait feu de tout bois il ne mérite que le mépris et la honte !?

 

 LA CHRONIQUE DE CHRISTINE CLERC. En ciblant Marine Le Pen, le chef de l’État entame une nouvelle campagne. Et contredit son Premier ministre, qui rêve d’union nationale.

« Entre ici, Missak Manouchian ! » Au moment, ce mercredi 21 février, de célébrer la mémoire du résistant communiste – né en Arménie le 1er septembre 1906 et mort fusillé par les nazis le 21 février 1944 avec vingt et un de ses camarades à la forteresse du mont Valérien –, l'orateur Emmanuel Macron, qui ne craint pas de rivaliser avec André Malraux – et qui a déjà présidé à l'entrée au Panthéon du couple Simone et Antoine Veil, de l'écrivain Maurice Genevoix et de Joséphine Baker – aura relu une fois de plus le discours prononcé par le ministre des Affaires culturelles du général de Gaulle le 19 décembre 1964.

Il s'agissait, ce jour-là, de rendre hommage au chef de la Résistance entré dans l'Histoire sous les traits de l'homme à l'écharpe et au chapeau, souriant, tristement adossé à un mur : Jean Moulin, mort le 8 juillet 1943, à 44 ans, dans le train qui l'emmenait vers l'Allemagne après qu'il eut été arrêté et torturé par les nazis.

Comme lors de chaque cérémonie de panthéonisation, d'autres visages défileront : ceux des camarades de Manouchian, immortalisés par la fameuse « Affiche rouge » qui, en voulant dénoncer des résistants, fit d'eux des héros immortels. Ceux, aussi, de Geneviève de Gaulle, arrêtée à 23 ans par la Gestapo pour faits de résistance et déportée à Ravensbrück, comme son amie Germaine Tillion. De Pierre Brossolette, qui se jeta le 22 mars 1944 du quatrième étage du siège de la Gestapo, avenue Foch à Paris, pour ne pas parler sous la torture. Et de tant d'autres, qui comptent déjà parmi les 75 hommes et les 6 femmes entrés au Panthéon sous la formule gravée dans la pierre : « Aux grands hommes, la patrie reconnaissante » ou qui devraient les rejoindre.

« L'esprit de décence… »

Cette cérémonie n'aurait dû être qu'un grand moment d'émotion et d'union nationale autour de la mémoire d'un Arménien qui dut fuir son pays – ses parents étant victimes de la police ottomane –, débarqua à Marseille en 1925 et se mit à étudier passionnément le français en travaillant en usine, avant de s'engager au Parti communiste avec sa femme Mélinée, née Aznavourian – de la famille de Charles Aznavour.

Pourquoi faut-il que cette belle histoire d'un combattant de la liberté devenu français par amour de notre pays, de sa littérature, de ses paysages et de sa devise républicaine, soit soudain utilisée pour diviser plutôt que pour rassembler ? Missak et Mélinée Manouchian au Panthéon : éloge des « Français de préférence » Emmanuel Macron a pris le risque de réveiller de vieilles haines en accordant une interview exclusive au quotidien communiste L'Humanité,parue lundi 19 février. En réponse à la question : « Cette panthéonisation aura-t-elle du sens si l'héritière politique des bourreaux de Missak Manouchian [sous-entendu Marine Le Pen, NDLR] est là ? », le président de la République, qui n'a jamais déclaré illégale la présence à l'Assemblée nationale de 88 députés RN, répond : « Comme pour l'hommage à Robert Badinter, dont les élus RN étaient absents, l'esprit de décence, le rapport à l'Histoire devraient les conduire à faire un choix. Je combats les idées du RN, je l'ai même défait deux fois. Les forces d'extrême droite seraient inspirées de ne pas être présentes, compte tenu de la nature du combat de Manouchian. »

Huit livres et une exposition pour mieux connaître Missak ManouchianComme si Marine Le Pen, qui n'était pas née en 1944 et dont le père, Jean-Marie, avait 16 ans cette année-là, devait être déclarée complice des nazis et donc inéligible, de même que ses 88 députés RN. Comme si son cadet Jordan Bardella, 28 ans, président du RN, était soudain devenu infréquentable en tant qu'héritier du maréchal Pétain. Lui qui a été reçu en novembre dernier à l'abbaye royale par Emmanuel Macron pour les deuxièmes rencontres de Saint-Denis. Un long colloque réunissant plusieurs chefs de parti, au premier rang desquels le communiste Fabien Roussel, invités par le chef de l'État à « bâtir des accords » autour de thèmes comme « la transmission de notre culture, le service national, la famille et l'école ».

Pas de « virginité » pour Marine Le Pen

Soudain, comme pour rassurer ses 37 000 lecteurs quotidiens, L'Humanité choisit non seulement d'interroger Emmanuel Macron sur cinq pages de façon agressive, mais de reprendre ses très anciennes postures, du temps de Maurice Thorez – l'homme qui s'était réfugié pendant la guerre de 1940 à Moscou, le chef de parti dont de Gaulle disait : « J'aime mieux voir à la tête du Parti communiste un homme qui gardera toujours aux fesses la casserole de la désertion plutôt qu'un authentique résistant. »*

L'« arc républicain », selon Macron : une figure à géométrie très variableAinsi ne trouve-t-on aucune trace, dans les numéros des 19 et 20 février du quotidien communiste, des méfaits de Vladimir Poutine. Son nom n'est pas cité une seule fois. Alors qu'Alexeï Navalny, qui vient de mourir mystérieusement dans sa prison, est longuement décrit, sur une double page, comme « nationaliste et xénophobe » : « Sur fond d'images de migrants, il recommande en 2007, une désinfection complète. » Candidat aux municipales de Moscou en 2013, ce fervent orthodoxe prend la défense des racistes et décrit « une horde d'immigrants rôdant dans les bazars… ».

Même ton pour interdire à Marine Le Pen d'assister à la cérémonie du Panthéon, car, déclare Fabien Roussel, « venir à la panthéonisation de Manouchian, c'est oublier, que, dans leur histoire, ils [les lepénistes, NDLR] ont son sang sur les mains ».

 Emmanuel Macron-Gabriel Attal : premiers tiraillements en coulissesApparemment, cette nouvelle posture ne choque pas Le Monde : « Le sursaut tardif d'Emmanuel Macron, se félicite le journal du soir, aura au moins eu le mérite de ne pas offrir sur un plateau à Marine Le Pen, ce mercredi, la virginité républicaine tant convoitée. » Mais si ce « sursaut » antilepéniste réveillait trop de souvenirs ? On pense à Thorez, bien sûr, l'un des inventeurs du mythe des « 75 000 fusillés » que le Parti communiste, entré tardivement en résistance après avoir soutenu, en 1940, le pacte Staline-Hitler, se vantait d'avoir sacrifiés pour l'amour de la patrie et la haine du nazisme… ou pour la victoire du communisme.

On pense aussi à ses successeurs, Waldeck Rochet puis Georges Marchais qui tinrent si longtemps secret le rapport publié par Khrouchtchev, en 1956, sur les crimes de Staline. De Gaulle en plaisantait, en 1965, avec Michel Droit : « Il y a les communistes, complètement dépassés par l'époque et qui sont devenus un mythe, les personnages d'un mauvais pastiche de Zola, écrit en russe par un Popof quelconque. »

Emmanuel Macron, lui, ne plaisante pas. Tout est bon, croit-il, apparemment débordé par l'irrésistible ascension du RN, pour tenter d'éveiller chez les Français une grande peur équivalente à celle qui fut, jadis, la peur du communisme. Et tant pis si son Premier ministre Gabriel Attal rêve, lui, d'union nationale !

Ce Monsieur petit bourgeois parvenu par défaut au pouvoir sans véritable majorité car relative est vraiment un président fat dédaignant les Français car ne les considérant pas de son monde comme en fait presque tous nos présidents de cette Veme république dite gaullienne hormis bien sûr :

1) DE GAULLE qui s’est fait jeter par des citoyens stupides ne sachant pas réfléchir par un référendum pour la suppression de ce SENAT qu’ils n’ont pas accepté !?

2) Référendum français sur le traité établissant une CONSTITUTION POUR L’EUROPE Le référendum français sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe (aussi appelé traité de Rome II ou traité de Rome de 2004) a lieu le . La question posée aux électeurs est « Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une constitution pour l'Europe ? ».

Il s'agit du troisième référendum sur un traité européen, après ceux de 1972 et de 1992, mais c'est le premier à être rejeté : en effet, le « non » recueille 54,68 % des suffrages exprimés, soit 2 641 238 voix de plus que le « oui ».

Le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une constitution pour l'Europe ? Oui. 45,33 %. Non. 54,67 % mais qui ne change rien !?

Ceci pour dire que les Français lambda sont d’incurables mauvais votants ne sachant pas choisir depuis que cette VEME REPUBLIQUE existe depuis 65 ans leurs dirigeants ou politiciens de tous bords se prenant maintenant pour des monarques « SANS COURONNE » en les réélisant en plus avec des pouvoirs importants que leur ont donné ces mêmes citoyens !?

La conclusion est simple puisque ce président et sa « macronie » ne renait pas puisqu’elle perdure avec ce chef d’état le plus mauvais depuis + de 40 ans !?

Je suis âgé ayant connu toute cette histoire politicienne depuis le début et ces politiciens de tous bords qui agite l’épouvantail FN/RN pour effrayer les gogos qui s’y laisse prendre tant pis pour eux jusqu’en 2027 (et peut être après va savoir !?)

Jdeclef 21/02/2024 14h12

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