Peut-on et
doit-on négocier avec Poutine ?!
Peut-on – et surtout doit-on – négocier
avec Poutine ? Voilà une question à laquelle la tentation est forte de
répondre par la négative. Ce n'est pas seulement que la liste est déjà longue
de ses opposants assassinés en Russie sans que la lumière n'ait
jamais été faite sur le moindre coupable mais, à l'étranger, les éliminations
d'émigrés, réussies ou tentées, n'ont pas manqué avec, à chaque fois, une piste
conduisant inévitablement à Moscou.
Le lecteur y verra peut-être une sensibilité de diplomate, mais, en
relations internationales comme ailleurs, « les convenances sont les
convenances », pour citer La Règle du jeu de Jean Renoir. On ment
mais avec modération et décence en s'abritant derrière un déni plausible.
Comment discuter avec un adversaire dont la parole ne compte pas ?
Ce qui me frappe, c'est que Poutine, lui, tue sans se soucier des apparences
et ment sans le cacher. Certains y verront sans doute l'audace de l'aventurier.
J'y décèle, pour ma part, la suffisance du dictateur et l'ombre de l'officier supérieur du KGB
qu'il fut et reste, au moins dans son comportement. En tout cas, rien de
stratégique dans des opérations de basse police pour se débarrasser d'opposants
dont aucun ne présentait de réel danger pour le régime ; rien d'habile
dans des manœuvres qui interdisent désormais toute confiance dans sa parole.
Les chantres de son supposé génie géopolitique confondent impudence et
intelligence.
Navalny, chronique d'un crime annoncé
Toujours est-il que Poutine dirige la Russie. Comme nous ne pouvons pas
éliminer le premier et faire comme si la seconde n'existait pas, la question se
pose de savoir comment traiter les deux. En tout cas, le cadre de ces
relations, puisque relations inévitablement il doit y avoir, est clair :
nous faisons face à un adversaire déterminé, dont la parole ne compte pas et
qui est toujours prêt à recourir à l'agression, quelle qu'en soit la forme.
Nous devons donc nous tenir sur nos gardes. Militairement pour être en
mesure de dissuader cette puissance hostile à nos portes, mais aussi
politiquement pour réagir à ses manœuvres à l'encontre de nos intérêts. L'Otan
ou, à défaut en cas de défaillance de l'allié américain, l'UE doit adapter sa
posture de défense à cette réalité. Une augmentation des budgets de la défense
en Europe est inévitable.
Par ailleurs, Poutine reste un officier des services qui n'a pas fait sa
mue. Tant qu'il est au pouvoir à Moscou, nous devons nous attendre à de mauvais
coups, en particulier dans cette « zone grise » que permet la désinformation sur les
réseaux sociaux. Et dans ce cas, que ce soit en Afrique ou ailleurs, une
réaction est indispensable : contrairement aux Évangiles, en politique
étrangère, quand on reçoit une gifle, il faut immédiatement la rendre avant
éventuellement de négocier.
Négocier avec un gros bâton dans le dos
Car, négocier, il faudra bien en arriver là. En effet, la politique
étrangère, ce n'est pas combattre le Mal et promouvoir le Bien, sauf à nous
engager dans une croisade permanente, c'est de limiter le mal que peut nous
faire le Mal. Dans ce contexte, je ne vois pas, par exemple, comment mettre un
terme à la guerre en Ukraine, ce qui est évidemment notre intérêt, sans parler
à l'agresseur. L'erreur que nous avons commise, en février 2022, fut
d'essayer de convaincre la Russie de ne pas envahir son voisin au lieu de la
dissuader de le tenter en l'avertissant des conséquences concrètes de cet acte.
Avec un pays comme la Russie, aucune négociation qui vaille sans un gros
bâton derrière le dos et sans la menace implicite et crédible d'y recourir si
nécessaire ; aucune négociation ne repose sur la conclusion qu'elle doit
atteindre que c'est son intérêt : ce qui signifie qu'aujourd'hui plus
nous voulons rétablir la paix, plus nous devons prouver notre détermination à
soutenir l'Ukraine jusqu'au bout et aussi longtemps que nécessaire. Ce n'est
pas par amour de la paix que Moscou négociera sur une base raisonnable avec
Kiev mais par obligation.
Guerre en Ukraine : si Poutine gagne…
La paix, un armistice avec Poutine ? Comment lui faire confiance ?
Il n'est évidemment pas question de lui « faire confiance », mais, le
lendemain même de la signature de l'accord, de tout en mettre en œuvre pour le
dissuader de rompre ses engagements. La seule paix concevable avec la Russie de
Poutine, c'est une paix armée avec une forte défense ukrainienne qui puisse se
reposer sur un réseau d'alliances crédibles, que ce soit dans le cadre de
l'Otan ou pas.
Oui, Poutine est un dictateur qui ne recule devant aucune violence et qui
restera une menace potentielle tant qu'il sera au pouvoir. Mais, dans ce monde
sans juge ni gendarme, nous n'avons d'autre choix que de le tuer ou de lui
parler. Nous lui parlerons donc de nouveau, tôt ou tard. Avec les
précautions nécessaires. Ce ne sont pas seulement nos forces que nous devons
réarmer mais également notre diplomatie.
Mais c’est de la stupidité ou de la bêtise
totale d’illuminé déjà de simplement penser à cela car les hommes de notre
époque sont-ils ignares ou d’un abrutissement maladif sans mémoire alors que nos
anciens ont subi nos guerres mondiales inutiles avec les conséquences induites
et horreurs qui ont suivies ?!
Surtout après l’exemple de ce qui a eu lieu en
1939 avec HITLER avec lequel on avait tenté de négocier par des traités qui
sont devenus des chiffons de papiers comme il avait dit et qu’il n’a pas
respecté en envahissant la France et toute l’Europe pas encore unie et qui même
actuellement n’est pas assez solidaire par une guerre devenue mondiale épouvantable
de 5 ans !?
Ce qu’il fallait faire après les exactions russes
déjà en 2014 en Tchétchénie Géorgie alors que tout se voyait de par la
couverture satellitaire de cet OTAN US et aussi après cette annexion de la
Crimée, et avec cette date anniversaire de la guerre Russo UKRAINIENE de ce
dictateur déjanté POUTINE qui voudrait reconstituer cet empire russe tsariste
ou l’ex URSS et qui lui reprend du « poil
de la bête » en profitant de la faiblesse dans les soutiens de cette UNION
EUROPEENNE et même de cet OTAN US car trop occupé par la prochaine élection
présidentielle américaine entre BIDEN et TRUMP vieux dirigeants usés !?
La seule solution en cessant ces bavardages
creux inutiles comme ceux de notre président Français bienpensant donneur de leçons
(ou d’autres) c’est d’empêcher de nuire définitivement ce criminel russe car s’en
est un qui depuis février 2022 a assez fait de mal à L’UKRAINE qui ne voulait
que sa liberté et indirectement à l’UNION EUROPENNE par ses dirigeants qui en
ont les moyens par ses pays libres et encore démocratiques (Mais qui continue à
tergiverser par l’inertie des pays de l’U.E. et ses dirigeants occidentaux y
compris les USA et son épouvantail OTAN !?)
Car depuis 1989 avec la chute du mur de BERLIN V.
POUTINE murit sa revanche guerrière de pouvoir absolu ex soviétique sans retenue
alors il serait temps pour nos dirigeants de tous bords enfin de VRAIMENT protéger
leurs pays dit libres et populations de ce personnage dangereux malfaisant !?
Jdeclef 25/02/2023 13h51
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