mercredi 28 février 2024

Quel malheur pour les Français lambda si mal gouverné par un président qui ne sait pas où il va et qui lui ont donné trop de pouvoir !?

 

Emmanuel Macron, le cirque du Roi-Soleil ne joue qu’au cabotin théâtreux bavard !?

Qui comprend encore Emmanuel Macron ? À force de contradictions et d’entêtement, le président s’enlise dans un quinquennat sans boussole.

Emmanuel Macron, l’homme sans politique (c’est hélas vrai !?)

Depuis 2017, le président décide en dépit de toute cohérence. Trois dossiers souffrent de cette instabilité : l’énergie, le logement et l’agriculture.

Par Géraldine Woessner

Publié le 28/02/2024 à 12h00

PAUVRES FRANCAIS LAMBDA QUI N’ONT PAS ENCORE COMPRIS QUI  ONT DONNE LEUR DESTIN A UN PRESIDENT HORS SOL COMME DANS CE MAUVAIS JEU DE LA ROULETTE RUSSO UKRAINIENNE ?!

 Et maintenant, ils rament… Depuis l'annonce surprise par Emmanuel Macron, samedi 24 février, de l'instauration de « prix planchers » pour protéger les revenus des agriculteurs – lâchée depuis le Salon de l'agriculture lors d'une rencontre houleuse avec les syndicats, tandis qu'au pied de l'escalier menant à la salle où le chef de l'État s'était retranché les agriculteurs en colère l'attendaient avec une lance à eau –, les ministres chargés du dossier pataugent dans la semoule. Pressés de questions, Bercy comme l'Agriculture se perdent en explications incompréhensibles. Comment seront constitués ces prix, forcément différents selon les territoires, les exploitations ? Comment éviter de faire exploser les importations, le marché commun interdisant les taxes à l'intérieur de l'Europe ? Et de tirer les prix vers le bas ? Quid des exportations ?

« Pas un économiste académique n'a été consulté, ni à AgroParisTech ni à l'Inrae », s'étonne l'agroéconomiste Jean-Marie Séronie, sidéré de la légèreté avec laquelle le président a sorti cette idée du chapeau. « Le président nous a donné deux semaines pour trouver un schéma qui tienne la route », s'affole une petite main du ministère de l'Agriculture, dont les équipes, comme celles de Matignon, ont travaillé d'arrache-pied pour résoudre la crise. Car, en réalité, Emmanuel Macron n'a lui-même pas la moindre idée de la forme que ces « prix planchers » – qui ressemblent furieusement à des prix administrés – pourraient prendre.

Emmanuel Macron : après la boulette, la pirouette

Une « sucrerie » donnée aux syndicats

Acculé par la crise provoquée par la perspective d'un nouveau « grand débat » façon Convention citoyenne, alors que les paysans attendaient du président qu'il leur donne un cap et sa vision pour les dix ans à venir, « il a voulu s'en sortir en faisant diversion », analyse l'un de ses interlocuteurs réguliers. En « donnant une sucrerie » aux syndicats les plus turbulents : « La Coordination rurale a eu le recensement des fermes en difficulté, et la Confédération paysanne, les fameux prix planchers poussés par LFI. Cela va occuper des groupes de travail et calmer les esprits, le temps que l'élection européenne se passe… »

Emmanuel Macron au Salon de l'Agriculture : récit d'une journée chaotique

Cynisme, ou espoir sincère de renverser la table ? « On ne sait jamais, avec le président, s'il fait un coup politique ou s'il croit vraiment pouvoir plier le réel à sa volonté », glisse un conseiller, d'un ton légèrement résigné. « Un système est peut-être possible pour la filière bovine, que la loi Egalim 2 autorise déjà à expérimenter des prix planchers. Mais elle ne s'en saisit pas », avance Alessandra Kirsch, directrice des études du laboratoire d'idées Agriculture Stratégies. Seule certitude : une promesse lancée trop vite fera des déçus. Car le réel, bête retorse, ne plie jamais… Et Emmanuel Macron, enfermé dans une toile théorique tissée par des conseillers sans expérience du terrain, a tendance, sur un nombre croissant de sujets, à le prendre en frontal.

La victoire des zadistes. Les opposants à la construction d’un aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) fêtent l’abandon du projet, en février 2018. © Jean Claude MOSCHETTI/REA

Pas d'étude d'impact

Ce tourbillon programmatique est le dernier d'une longue série de revirements stratégiques sur l'agriculture – dossier sur lequel Emmanuel Macron, depuis 2017, n'a cessé de souffler le chaud et le froid… Comme sur ceux de l'énergie, du logement ou de la transition écologique. « Plus personne ne comprend sa politique », soupire l'économiste Erwann Tison, directeur d'études de l'institut Sapiens. « Quelle est la ligne d'Emmanuel Macron ? Celle du candidat de 2017 ? De la période Covid du “quoi qu'il en coûte” ? Celle du président qui, depuis la guerre en Ukraine, promet la souveraineté mais sans la définir ? On a souvent le sentiment qu'il répond à la dictature de l'instant pour en récolter un gain politique, mais sans évaluer ce que ses décisions vont donner. »

Élu sans réel programme en 2017, le jeune ministre de l'Économie reprend la ligne suivie par son prédécesseur, et recrute, pour s'occuper d'agriculture, d'énergie et d'environnement, dans les cabinets du transfuge EELV Pascal Canfin et de Ségolène Royal. Nicolas Hulot, qui appelle alors à « libérer la société des diktats d'un mode de production et de consommation contaminé par l'illusion de la croissance », le rejoint. C'est le temps des espoirs, le « champion du climat » va rendre la planète « great again ».

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Ses mots d'ordre sont « sobriété », « transitions », « révolution » et « croissance verte ». Et les totems sont dressés, au grand bonheur des ONG, sans la moindre étude d'impact. La France sortira du glyphosate, même si l'Europe ne suit pas. Elle interdira les insecticides néonicotinoïdes, quoi qu'il en coûte, et la vente des passoires thermiques – même si l'Europe ne le demande pas. Elle rendra contraignant l'objectif de « zéro artificialisation nette » des sols. Et même si le pays a « besoin de plus en plus de production d'électricité » pour décarboner son économie, admet-il en 2018 dans un discours qui fera date, il fermera quand même « 14 réacteurs nucléaires d'ici à 2035. Je m'y engage ! »

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« Montée du bio »

Le fracas des applaudissements des ONG décroissantes, poussées par son entourage, étouffe les premières critiques. Comme en octobre 2017, à Rungis, lorsque le président dessine, devant les agriculteurs, sa « vision » pour l'avenir. Le virage écologique doit être accéléré et, pour garantir des prix corrects aux paysans, Emmanuel Macron milite pour « un changement de modèle » axé sur « la montée en gamme, la montée du bio ». La décroissance agricole est alors assumée : il faudra « arrêter des productions, qu'il s'agisse de la volaille ou du porc […] qui font que nous allons lancer la concurrence sur des marchés internationaux face à des pays contre lesquels nous ne pouvons rien et nous ne pourrons rien », lance-t-il.

« On ne s'attendait pas à ce qu'il reprenne autant de nos positionnements », s'émerveille alors, sur le site Reporterre, l'ex-membre de la Confédération paysanne Nicolas Girod, devenu l'un des leaders du mouvement ultraradical des Soulèvements de la Terre (un mouvement créé, ironie de l'histoire, par les anciens zadistes de Notre-Dame-des-Landes, devant lesquels Emmanuel Macron cédera dès le début de son quinquennat).

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Six ans plus tard, le bilan est douloureux… Les agriculteurs français, toujours plombés de charges et constamment soumis à de nouvelles normes, se sont recentrés sur des marchés de niche de haute qualité, mais ils ont perdu les marchés de masse – avalés par les importations étrangères, aux normes environnementales moins élevées. Les importations de fruits, de légumes, de poulets… s'envolent. Des vergers sont arrachés, les cheptels s'amenuisent, poulaillers et abattoirs ferment. Les Français, dont le pouvoir d'achat stagne, n'ont pas les moyens de s'adapter à cette nouvelle offre. Les lois Egalim permettent, pour les agriculteurs concernés, d'atténuer le choc – et de compenser l'absence de réformes de fond sur la compétitivité des fermes… Mais la crise du Covid puis la guerre en Ukraine font voler en éclats le fragile équilibre.

Face à la réalité de l'inflation et du risque d'affaiblissement de la « ferme France », Emmanuel Macron vire à nouveau de bord : la « souveraineté alimentaire » devient le nouveau mantra. Il promet d'en finir avec les sur-transpositions de normes environnementales, encourage à « produire », à construire des retenues d'eau… En 2022, il lance de nouvelles grandes concertations. Des groupes de travail se réunissent pendant des mois, impliquant professionnels, filières, ONG, pour écrire une « grande loi » qui « va tout changer ».

 Les dessous de la mise en « pause » du plan Ecophyto

Mais, sur le terrain, les agriculteurs ne voient rien venir, et bataillent toujours avec l'administration. La loi est reportée. Emmanuel Macron, lui, est déjà ailleurs, promettant, deux ans après la fermeture d'une centrale de Fessenheim en parfait état de marche, la construction de 6 EPR, « peut-être même 14 », des centaines de gigawatts d'éolien maritime et de solaire… Sans qu'on sache où ils seront construits, ni que les budgets soient sécurisés.

Débranchée. La centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) a été mise à l’arrêt en juin 2020. Depuis, Emmanuel Macron a annoncé la construction d’au moins 6 EPR. © Seeger Patrick/DPA/ABACA

Les aberrations du DPE

« La politique menée est instable, et la rationalité de ses décisions devient de plus en plus difficile à saisir », confie un professionnel du logement, excédé des revirements incessants de l'exécutif sur un autre dossier majeur, en passe de dégénérer, prévient-il, en profonde crise politique. Élu sur la promesse, en 2017, de résoudre la crise du mal-logement en sortant en six mois tous les SDF de la rue, le président mise sur « un choc de l'offre ». Puis il dénonce les « rentes immobilières » et met en place l'IFI. En même temps, il inonde de normes un secteur pesant 25 % des émissions de gaz à effet de serre du pays. Quatre lois seront votées depuis 2019, pour se passer des énergies fossiles, inciter à la rénovation thermique ou ne plus artificialiser les sols.

Sur le papier, le plan est parfait. Mais sur le terrain, les acteurs dénoncent une politique « incohérente », « illisible »… Et la machine se grippe. Entre 2016 et 2023, la construction de logements plonge de 32 %. Et le pire est à venir : la loi énergie-climat organise la sortie du marché de 4,8 millions de logements d'ici à 2028, désignés comme « passoires thermiques », selon une méthodologie aberrante conçue par l'Ademe, pénalisant fortement le chauffage électrique. « Le DPE ne sanctionne pas les émissions de CO2, mais la consommation d'énergie », dénonce Erwann Tison. L'objectif est de pousser d'abord à la sobriété… Qui est aussi un moyen d'atteindre les objectifs climatiques.

 L'isolation des logements, chère et peu efficace ?

L'évaluation du coût de cette politique (représentant un effort de 182 milliards d'euros pour les ménages, selon le rapport Sichel) ne sera publiée que deux ans après la mise en œuvre de la loi. « L'inefficacité du DPE a été démontrée… Pourtant il n'est pas remis en cause, pas plus que le rôle de ces agences fortement idéologisées, qui ne sohnt ni démocratiques ni transparentes, auxquelles l'État délègue sa politique. Un algorithme emmène le président dans le mur… Et aucune décision n'est prise ! »

Pour calmer les angoisses et les frondes, le président multiplie les cénacles de discussions : « grand débat » et ses « cahiers de doléances », Convention citoyenne, Conseil national de la rénovation (CNR), états généraux… aux résultats souvent décevants, mais terrains propices à l'expression des positions les plus radicales, débattues jusqu'à l'ivresse, occupant l'espace médiatique à la recherche d'un impossible « en même temps ». Jusqu'à ce que le réel plie ? 

C’est exact ce président théâtreux grand discoureur hyper bavard s’écoutant parler n’a pas de politique définie que ce soit pour les problèmes de l’agriculture Française et autres de notre société intérieure dans la vie de nos concitoyens qui s’accumulent ?!

Et même dans sa politique étrangère extérieure européenne par cette guerre Russo ukrainienne et ses bavardages avec ce dictateur qui se porte au mieux ce Poutine qui marque des points contre ce pays qui souffre depuis 2022 et qui est maintenant sur la défensive pour ne pas périr ou disparaitre en attendant des renforts de matériel promis par l’U.E qui n’arrive pas assez vite et maintenant en plus d’actualité par le grand frère USA Otanien qui dit semble-t-il avoir déjà donné ce qui était possible à l’UKRAINE car maintenant occupé par son élection présidentielle entre les 2 vieux et ex présidents BIDEN le futur sortant et TRUMP sur le retour avec sa revanche  !?

Surtout après un scenario ancien que l’on revoit déplorable de 1939 contre cet autre dictateur HITLER qui avait soi-disant négocié des traités de non-agression avec l’ANGLETERRE et la France qu’il n’a pas respecté et en plus qui n’en croyait pas ses yeux d’avoir envahi la France s’y facilement soi-disant la meilleure armée du monde à cette époque !?

Il ne manque pas d’air en plus notre petit monarque sans couronne en évoquant un possible soutien militaire de troupe occidentale de cette U.E pour l’UKRAINE. Qui dans sa majorité là rejetée car sans consensus des Européens !?

Ce Mr président de notre France hélas élu et réélu par certains gogos de nos concitoyens a attrapé la grosse tête mais gouverne mal et ne nous protège pas dans tous les domaines çà c’est une certitude que les Français du peuple devraient comprendre avant qu’il ne soit trop tard !?

Jdeclef 28/02/2023 16h08

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1 commentaire:

  1. La c'est sur les moderateurs DU POINT et leur rédaction infeodé au pouvoir macronien en place ne pouvait que censurrer une verité qu'ils ne jugeaient pas bonne à dire car se voyant comme le nez au milieu de la figure de ce president incompetent et donc il faut que les Franaçis censés le disent car c'est leur devoir car c'est grave !?

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